orascom_djezzy
orascom_djezzyOrascom Telecom a annoncé, lundi 28 décembre, avoir fait appel de la procédure de redressement fiscal lancée par les autorités algériennes. Jeudi dernier, Orascom avait déjà indiqué avoir versé 20% des 596,6 millions de dollars réclamés  par le fisc algérien, soit 120 millions de dollars. Selon la loi algérienne, une entreprise qui fait l’objet d’une notification de redressement fiscal doit d’abord s’acquitter de 20% de la somme avant l’introduction d’un recours.

L’annonce de l’appel et du paiement de la somme a fait chuter de 8% l’action Orascom Telecom dans les premiers échanges, lundi à la Bourse du Caire.

Cette décision intervient après le discours de fermeté des autorités algériennes qui ont rejeté toute possibilité d’un arrangement ou d’une renégociation du montant de la somme réclamée à OTA. Le premier ministre Ahmed Ouyhia a ainsi déclaré qu’Orascom “doit payer”.

En attendant le règlement de cette procédure, qui sonne comme l’opération de la dernière chance pour Orascom, le groupe reste plus que jamais dans la tourmente. Non seulement les dividendes dégagées par Djezzy sont bloquées en Algérie, mais l’opérateur mobile est également devenu une cible pour un éventuel rachat, d’autant que le cours de l’action Orascom est au plus bas depuis plusieurs années.

Au premier rang des intéressés, Vivendi et Cevital, qui réfléchiraient ensemble à un plan de rachat de Djezzy, et dont les discussions seraient bien avancées selon le PDG du groupe Issad Rebrab, cité dans la presse algérienne et égyptienne. Cependant OTA a fermement démenti ce lundi dans un autre communiqué cette éventualité: ” M. Rebrab a déclaré à la presse qu’il y avait des contacts ininterrompus entre les deux compagnies sur la vente d’OTA (…). Nous tenons à affirmer que OTA n’est pas à vendre et que nous n’avons eu aucun contact avec le groupe Cevital concernant notamment ce sujet”, a expliqué Orascom.

[readon1 url=”http://www.tsa-algerie.com”]Source : tsa-algerie.com[/readon1]

Laisser un commentaire