Chris Cox, chef de produit chez Facebook, s’est rendu au Sénégal dans le but de comprendre comment les créatifs, développeurs et entrepreneurs utilisent Facebook et Instagram pour donner vie à leur passion.

Le Sénégal est la dernière étape du voyage de Chris Cox en Afrique de l’Ouest, après des visites au Nigeria et au Ghana ayant pour but de comprendre les possibilités de Facebook et Instagram, afin de mieux permettre aux créatifs, entrepreneurs et entreprises de partager leur histoire avec les communautés locales et internationales. 

La première étape de son voyage était « Stories of Senegal ».  Organisé en partenariat avec Pop-Up Africa, l’événement a rassemblé de nombreux créatifs locaux et influenceurs sur Facebook et Instagram, notamment la blogueuse culinaire Corinne Erambert des Ateliers Cuisine de Corinne ; Oceane Harati, responsable des RP de la Dakar Fashion Week ; et la blogueuse voyages Olivia Codou Ndiaye, co-fondatrice de Dakar Lives.

Chris Cox, chef de produit chez Facebook, explique :

« Les histoires comptent, qu’il s’agisse d’histoires personnelles ou de l’histoire de la croissance et de l’ascendance de l’Afrique ». « Nous voulons que les “conteurs” sénégalais (artistes, blogueurs et musiciens) partagent leurs histoires avec le reste du monde. C’est un honneur de rencontrer aujourd’hui certains des plus grands talents de Dakar et d’en savoir plus sur leur façon d’utiliser la technologie pour partager leur histoire et leur point de vue avec le Sénégal et le monde entier. »

L’événement « Stories of Senegal » a été créé pour révéler des histoires, cultures et talents du Sénégal. Au cours de la matinée, Pop-up Africa et Facebook ont animé un débat avec certains des instagrameurs les plus populaires du Sénégal, tels que la blogueuse culinaire Corinne Erambert des Ateliers Cuisine de Corinne et la blogueuse voyages Olivia Codou Ndiaye, co-fondatrice de Dakar Lives.  

Olivia Codou Ndiaye, co-fondatrice du blog Dakar Lives et du compte Instagram @lekkRek raconte : 

« En tant que fan de cuisine, je trouve que la vie est trop courte pour passer à côté d’un bon repas. C’est pourquoi l’équipe de Dakar Lives a créé “Lekk Rek”, le premier guide des meilleurs plats et restaurants du Sénégal.  À mesure que notre communauté s’agrandit, nous nous étendons à d’autres pays africains et utilisons la technologie pour offrir un aperçu d’un vaste monde de tradition et de culture culinaires. »

Corinne Erambert de Les Ateliers Cuisine De Corinne raconte :

« J’ai créé mon entreprise, Les Ateliers de Corinne, il y a trois ans. Depuis le début, j’ai utilisé mon blog, Facebook et Instagram pour créer une vraie communauté de passionnés de cuisine qui visitent mes pages pour consulter les vidéos et photos des nouvelles recettes que j’essaie. Je livre souvent mes recettes dans les publications, comme ça, si les visiteurs trouvent ma cuisine appétissante, ils peuvent la refaire chez eux. »

Au cours de cet événement, les chefs dakarois Corinne Erambert, des Ateliers Cuisine de Corinne. Lors de ce cours, diffusé dans le monde entier grâce à Facebook Live, Chris Cox a appris à réaliser un plat de couscous local et a assisté à la préparation d’un Yassa. 

Jessica Laditan de Pop-Up Africa a déclaré : « J’étais très heureuse de présenter certains des talents du Sénégal aux équipes de Facebook et Instagram. Transmettre la culture du Sénégal au monde est une vraie passion pour moi, et des plateformes telles que Facebook nous procurent de nouveaux outils puissants pour le faire. »

Plus tard dans la journée, Chris a rejoint un événement réunissant des entrepreneurs locaux du secteur technologique, au cours duquel il a participé à une discussion sur la construction de produits technologiques en Afrique francophone.  Certains des développeurs les plus prometteurs de la région étaient présents : 

  • Omar Cissé, PDG de InTouch, fournisseur sénégalais de paiements mobiles et de services numériques
  • Jimmy Kumako de Coin Afrique, site d’achat en ligne destiné à simplifier l’échange de biens et de services dans les pays africains francophones
  • Malick Ndiaye, cabinet du ministère des Postes et Télécommunications, Sénégal
  • Seynabou Thiam, de Neylam Services, agence numérique créative basée à Dakar, Sénégal

Chris Cox a déclaré : « Au travers de Facebook et de sa gamme d’applications, nous voulons donner aux individus du monde entier la possibilité de se connecter entre eux, de développer leurs entreprises et de partager leur propre histoire. Je suis enthousiaste de voir combien les entrepreneurs du Sénégal utilisent leur mobile, la vidéo ou d’autres technologies pour développer des produits et services destinés à la communauté, capables de répondre aux besoins locaux ou de résoudre des problèmes locaux de façon innovante.  Je suis ici pour écouter, apprendre et ramener en Californie des idées qui permettraient à Facebook d’améliorer son soutien en faveur du développement technologique et de l’entrepreneuriat au Sénégal. »

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Le concours Orange de l’Entrepreneur Social récompense, pour la 7ième année consécutive, le meilleur projet d’entreprise innovant et responsable en Afrique et au Moyen-Orient.

Le Prix Orange de l’Entrepreneur Social a pour but de favoriser le développement des entreprises et startups qui utilisent les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) pour répondre aux besoins des populations locales. Cette année, la compétition se déroule en deux temps : les projets participent d’abord à une compétition au Sénégal, puis un jury international attribue un grand prix aux meilleurs des gagnants nationaux.

Pour plus d’infos cliquez sur le lien suivant : http://www.sonatel.com/7eme-edition-du-poesam-sonatel-lance-ledition-speciale-2017/

Parlez-en autour de vous.  Les inscriptions sont en cours jusqu’au 6 juin 2017 (21:00 GMT) sur le portail http://entrepreneurclub.orange.com/fr

Plus de 554 millions de données ont été volées au cours du premier semestre 2016, soit une augmentation de 31 % par rapport aux six mois précédents – et ces chiffres sont uniquement ceux des entreprises ayant signalé leurs vols.

Malheureusement, de nombreuses organisations qui ont connu une violation de leurs données au cours de cette période ne savaient pas qu’elles avaient été ciblées ou n’ont pas révélé l’attaque aux autorités de régulation et au grand public.

Ceci laisse penser que le chiffre de 35 données archivées compromises chaque seconde est assez en-deçà de la réalité et que le dommage pourrait être beaucoup plus grand que prévu.

Sensibiliser sur la confidentialité des données

Le 28 janvier de chaque année, le monde célèbre la Journée mondiale de la Protection des Données, qui vise à sensibiliser et promouvoir les meilleures pratiques en matière de protection de la vie privée et des données. Sous le thème du respect de la vie privée, de la sauvegarde des données et de l’établissement de la confiance, les parties prenantes profitent de cette journée pour encourager les entreprises à se conformer aux lois et règlements en la matière. Ils exhortent également le public à réfléchir à la quantité de leurs renseignements personnels disponibles gratuitement et au degré d’accès qu’ils accordent à des choses telles que les plates-formes des médias sociaux et les applications de smartphone.

Mais suffit-il d’avoir ces débats une fois par an, surtout lorsque le vol d’identité représentait le type de violation le plus répandu dans la première moitié de 2016 ?

Dans un monde où le mobile et le cloud tiennent une place prépondérante, la protection des données est un problème complexe pour les entreprises, puisque les données ne résident plus uniquement dans le périmètre de leur réseau. Une augmentation du nombre d’appareils appartenant à des employés sur le lieu de travail entraîne un risque accru de fuite de données par le biais d’applications et de services comme le courrier électronique, les réseaux sociaux et le cloud public, tous hors de contrôle de l’organisation.

Outre ce défi, se trouve la tendance des utilisateurs finaux à devenir de moins en moins conscients de la sécurité, tandis que le monde devient de plus en plus hyper-connecté.

Vie privée contre confort d’utilisation

Il ne fait aucun doute que l’Internet des Objets et la collecte et l’analyse des données nécessaires facilitent notre vie et nous permettent d’être plus productifs. Cependant, cela se fait potentiellement au détriment de notre vie privée – et pourtant, cela ne semble pas nous poser de problème.

Nous acceptons aveuglément les autorisations lors de l’installation de nouvelles applications sur nos smartphones, sans les remettre en question, par exemple, une application de jeu qui nécessite l’accès à la caméra et au microphone du téléphone. Nous acceptons les termes et conditions d’utilisation des médias sociaux sans comprendre les autorisations que nous signons. Alors que nous sommes si indifférents au sujet de nos informations personnelles, aurions-nous une attitude différente concernant des informations commerciales ? Ce n’est probablement pas le cas.

Le problème est que les employés utilisent ces mêmes appareils pour partager et accéder à des informations commerciales. En fait, 87 % des cadres supérieurs admettent régulièrement télécharger des fichiers de travail via un courriel personnel ou un compte cloud et 58 % ont accidentellement envoyé des informations sensibles à la mauvaise personne. Lorsque la sécurité n’est pas la préoccupation principale de vos employés, il incombe à l’organisation de veiller à ce que les données soient protégées à la source.

Confidentialité, collaboration et expérience des employés

Une collaboration efficace au sein des entreprises signifie que vous devez être en mesure de partager des informations avec des collègues et de permettre la mobilité. Le personnel demande de plus en plus la possibilité de travailler à partir de n’importe où et sur n’importe quel appareil.

Lorsque les informations se déplacent au-delà des limites du réseau d’entreprise et à travers des périphériques et du stockage mobile en dehors du contrôle de l’entreprise, il devient encore plus crucial d’avoir des solutions qui empêchent la perte de données.

Toutefois, le simple contrôle sur les personnes qui ont accès aux informations de l‘entreprise ne garantit pas que les données resteront au sein de l’entreprise. Il est encore trop facile de copier des données sur des périphériques de stockage mobiles ou de les coller dans une application informatique officieuse. Les systèmes de prévention des pertes de données et les systèmes de gestion des droits d’information sont également imparfaits.

Au vu de toutes ces menaces et de tous ces constats, Microsoft a construit des solutions de protection de l’information autour de trois piliers de sécurité clés : la protection de l’identité, la résistance aux menaces et la protection de l’information. Ce dernier se concentre sur : la protection de l’appareil, la séparation des données (personnelles et commerciales), la protection contre les fuites, la protection des échanges.

La protection des périphériques est ainsi gérée à l’aide de BitLocker, qui protège les données lorsqu’un appareil est perdu ou volé.

Tout le reste est couvert par des solutions telles que Windows Information Protection (WIP) et Azure Information Protection (AIP), qui aide les entreprises à protéger leurs données au moment de les déplacer des serveurs vers les périphériques, et Windows Defender Advanced Threat Protection (ATP) qui aide les entreprises clientes à détecter, enquêter et à répondre à des attaques avancées et ciblées sur leurs réseaux et fournit une couche de protection après violation.

L’un des principaux objectifs de ces solutions est de pouvoir être mises en œuvre sans nuire à l’expérience des employés. Les employés auront tendance à tolérer des inconvénients jusqu’à ce qu’ils trouvent le moyen de contourner les restrictions de sécurité et d’utiliser l’informatique parallèle pour accéder à et partager l’information.

Les solutions WIP et AIP aident à protéger les applications et les données de l’entreprise contre les fuites accidentelles sur les périphériques des entreprises et les appareils personnels sans nécessiter de modifier l’environnement et d’autres applications, tandis que l’ATP permet de détecter les menaces qui sont passées entre les mailles du filet, fournit aux entreprises des informations pour enquêter sur l’infraction à travers des points de terminaison, et offre des recommandations de réponse. Ils collaborent avec Azure Rights Management pour étendre la protection des données lorsque celles -ci quittent l’appareil.

Dans notre monde hyper connecté, il est important de trouver un équilibre entre le confort que donne le fait d’être connecté en permanence et la valeur de la vie privée, et d’avoir le contrôle de nos données.

Serge Ntamack
Directeur Régional Affaires Publiques,
Microsoft Afrique

Aujourd’hui, la richesse du domaine du mobile provient notamment du nombre toujours croissant de smartphones et tablettes ainsi que de systèmes d’exploitation disponibles. Cependant, cette richesse est difficile à prendre en compte pour les entreprises de développement mobile et a un coût élevé.

En effet, Lorsqu’une application mobile doit être créée, les entreprises décident sur quelle plateforme lancer l’application en premier. Suivant le choix de ces dernières, l’engagement du développeur varie. En effet, la plateforme choisie définira les compétences du développeur à embaucher.

Situation actuelle

Android sur près de 9 smartphones sur 10 – Sur les 344,3 millions de smartphones livrés dans le monde au 2e trimestre 2016, 86,2% étaient sous Android selon Gartner. Sur un an, l’OS Google a gagné 4 points de part de marché (82,2%). Cette progression, Android la doit en partie au recul d’Apple et dans une moindre mesure de la plateforme Windows.

Au 3e trimestre 2016, 373,2 millions de smartphones ont été vendus aux consommateurs dans le monde selon Gartner. Cela représente une croissance annuelle de 5,4%. Toutefois, la croissance est portée uniquement par les terminaux Android avec 27 millions d’unités vendues en plus.

Toutes les autres plateformes déclinent. On le sait, depuis le début d’année, l’iPhone est en recul, même si sur le dernier trimestre la baisse ralentit. En l’espace d’un an, iOS a néanmoins perdu 1,5 point de part de marché. La plateforme Apple descend à 11,5%, quand Android creuse l’écart à 87,8%.

Et pourtant, sur ce trimestre, Samsung, le leader du marché, n’a pas été au mieux avec une chute de ses ventes de smartphones (71,7 contre 83,5 millions d’unités en Q3 2015). Fort heureusement pour Google, Android n’est plus aussi étroitement que par le passé lié à la santé du coréen. Au sein du top 5 des constructeurs, seuls trois sont en croissance.

Et les trois sont chinois et fabricants de terminaux Android : Huawei, Oppo et BBK Communication Equipment (Vivo), assurent 21% des ventes mondiales de smartphones.

1. Solution de développement multiplateforme
1.1. Les applications hybrides

Observant le gain de notoriété des applications natives, et par conséquent, l’accroissement de la problématique du multiplateforme, des entreprises se sont rapidement rendues compte de l’importance de trouver des solutions permettant d’uniformiser le développement natif.
Des noms tels que PhoneGap, Appcelerator et Xamarin sont ainsi devenus aujourd’hui des incontournables du développement mobile multiplateforme grâce au succès de leurs solutions.

1.1.1.Apache Cordova / Adobe PhoneGap

PhoneGap est un framework de développement mobile multi plateforme initialement développé par Nitobi, entreprise par la suite rachetée par Adobe Systems en 2011.
Parallèlement à ce rachat, le code du projet fût cédé à la Fondation Apache et la solution renommée Apache Cordova, Adobe Systems l’utilisant par la suite pour proposer ses propres services Adobe PhoneGap puis, plus récemment, Adobe PhoneGap Build.
Apache Cordova exploite l’approche hybride pour permettre la création d’applications natives à partir de projets web HTML/CSS/ JavaScript. Une très large majorité des plateformes sont supportées tel qu’Android, iOS, Windows Phone, BlackBerry, LG webOS, Firefox OS, Tizen, Ubuntu Touch, Bada et Symbian OS.
Le framework propose notemment l’accès aux fonctionnalités avancées des appareils mobiles au travers de plug-ins (APIs) permettant au code JavaScript s’exécutant dans la WebView de communiquer avec la plateforme native. Sont accessibles via les plug-ins des fonctions telles que l’état de la batterie, l’appareil photo, la boussole, la localisation par GPS …

La solution d’Adobe PhoneGap propose elle, en complément, une application mobile,
PhoneGap Developer App, permettant de débugger directement son application sur un appareil mobile physique sans besoin de recompiler, recréer et réinstaller le package de celle-ci. Elle offre également un service de compilation basé sur le cloud, Adobe PhoneGap Build, supprimant la nécessité d’avoir installé localement les SDKs de chaque plateforme ciblée ainsi qu’une application à interface graphique pour la création du projet PhoneGap.
Lien : http://phonegap.com/

1.0.1 Xamarin

Xamarin est une entreprise américaine fondée en 2011 par l’équipe d’ingénieurs fondatrice du projet open-source Mono.
Mono fût initié en 2004 par Ximian, puis repris par Novell: Il s’agit d’un projet visant à développer des outils respectant le standard Ecma et compatibles .NET comprenant notamment un compilateur C# et un environnement d’exécution Common Language.
Novell lança par la suite MonoTouch en 2009 (renommé Xamarin.iOS) et Mono for Android en 2011 (renommé Xamarin.Android) en tant qu’implémentations mobiles commerciales du framework Mono. Les trois solutions furent ultimement reprises par Xamarin.
Actuellement, Xamarin permet de développer des applications mobiles multi-plateforme à partir du langage C# et cela de différentes manières : Son set d’outils Xamarin.Forms permet la plus grande réutilisabilité de code pour des applications exigeant peu de fonctionnalités spécifiques aux plateformes cibles tandis que Xamarin.iOS et Xamarin.Android promettent des interactions plus spécialisées et un accès plus direct aux API spécifiques des différentes plateformes.
Android, iOS et Windows Phone sont les trois plateformes supportées par les outils de Xamarin, la dernière tirant avantage du fait que C# est le langage utilisé nativement.

Xamarin propose son propre environnement de développement, Xamarin Studio, offrant notamment en plus du debugging, la complétion de code en C# et la possibilité de créer l’interface utilisateur graphiquement. Xamarin for Visual Studio, une extension pour l’IDE de Microsoft permet également la création, le déploiement et debugging sur simulateur ou sur appareil physique, de projets utilisant les outils Xamarin.
Tout comme Titanium, Xamarin est une solution de développement multiplateforme payante.

Lien : https://www.xamarin.com/

1.0.2. Appcelerator Titanium Mobile

Appcelerator est une entreprise américaine spécialisée dans les technologies mobiles et fondée en 2006.
Elle lança la première version de son framework open source, Appcelerator Titanium, fin 2008, ciblant au départ le développement d’applications multiplateforme pour ordinateurs de bureau. L’entreprise commença ensuite à concentrer son activité sur les applications mobiles
en ajoutant le support pour développement iPhone et Android l’année suivante puis en lançant son propre environnement de développement Appcelerator Studio en 2010.
Appcelerator Titanium offre la possibilité de développer des applications mobiles multiplateformes à partir de JavaScript, le code source de l’application étant interprété par un moteur JavaScript à l’exécution. Le framework supporte actuellement les plateformes Android, iOS, Windows Phone, BlackBerry OS et Tizen.

Bien que se passant du DOM, la dynamique de création d’interface utilisateur et l’expérience globale se veut intuitive et facile d’accès pour tout développeur familier avec le développement web.

Les modules Appcelerator Titanium (API) offrent la possibilité d’accéder de manière standardisée à des fonctionnalités natives de l’appareil mobile telles qu’appareil photo, contacts ou système de fichier, mais également de cibler des spécificités d’une plateforme précise. Il est également possible de développer ses propres modules.
L’environnement de développement Appcelerator Studio propose également un émulateur Android et iOS pour le debugging ainsi que la possibilité de débugger / installer directement sur un appareil physique (à partir de la version 3 de l’IDE).

Bien qu’initialement Open Source et gratuit d’utilisation, les services d’Appcelerator Titanium sont récemment devenu payants (souscription) à partir du moment où une application doit être publiée.
Lien : http://www.appcelerator.com/titanium/7/

Dans le prochain article nous étudierons les forces et les faiblesses de ses solutions.

Diégane Ahad NGOM (Lahad NGOM)
Consultant NTIC
Manager LNG Consulting

La récente modification du Code des télécommunications soumet désormais l’exercice de l’activité de fournisseurs d’accès Internet (FAI) à l’obtention d’une autorisation donnée par décret suite à l’approbation d’une convention de concession et d’un cahier des charges. Cette décision fait écho à une vieille revendication des professionnels des TIC qui réclamaient la possibilité d’introduire la concurrence dans ce sous-secteur. En effet, la libéralisation du marché sénégalais des services de télécommunications s’est faite en trompe l’œil, puisqu’à l’exception de la téléphonie mobile, les autres sous-secteurs ont fonctionné sous le régime d’un monopole de jure jusqu’en 2006, puis d’un monopole de facto au profit de la SONATEL, seul opérateur à disposer d’un accès à la bande passante internationale. Suite à la connexion du Sénégal à Internet en 1996 près d’une quinzaine de fournisseurs de services Internet (FSI) avait vu le jour avec des entreprises comme Métissacana, Africanet, Arc Informatique, Cyber Business Center, PointNet, Sud Informatique, Enda-Tiers-monde, ATI, STE, inf247, etc. Cependant, en raison de l’obligation qui leur était faite de passer par la SONATEL pour accéder à la bande passante internationale et compte tenu des tarifs exorbitants pratiqués par cette dernière, sans parler de la piètre qualité des liaisons spécialisées (LS), ils seront incapables de faire face à la concurrence de Télécom-Plus, filiale de la Sonatel devenu par la suite Sonatel Multimédia, et cesseront un à un leurs activités, à l’exception d’Arc Informatique. En janvier 2014, avec la création de son département Business Solutions & Services, Expresso se lancera bien dans la fourniture de LS destinées aux entreprises mais cette activité ne constituera jamais une véritable alternative à l’offre de la SONATEL. Il en sera de même après le lancement de Tigo business en mai 2015 par l’opérateur Tigo avec la commercialisation de LS Internet, radio ou en fibre optique. En novembre 2016, l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARTP) lança un appel d’offres pour l’attribution de trois licences de FAI, initiative qui fut accueillie de manière mitigée, l’ouverture à la concurrence étant appréciée tandis que le choix d’attribuer des licences était dénoncé par les professionnels du secteur. Au final, l’Etat attribua trois licences à Waaw Sa, Africa access et Arc informatique, sociétés de droit sénégalais, qui ont reçu leur concession et cahier de charges avec, pour chacune, l’obligation de couvrir une des trois zones du pays avant de pouvoir couvrir d’autres zones. Plusieurs questions se posent suite à cette décision pour le moins ambiguë de l’ARTP. Tout d’abord, pourquoi limiter les concessions à trois alors que l’objet même de la nouvelle loi est de favoriser l’éclosion de multiples offres concurrentes pour donner aux populations le choix le plus varié possible. Ensuite, les conditions exigées pour bénéficier d’une convention, incluant l’exigence d’une présence de dix ans dans le secteur, constitue mur infranchissable pour de très nombreux acteurs pourtant capables d’offrir une connexion internet de qualité, en dehors des opérateurs de télécommunications, qui ont été écartés du processus d’attribution des concessions FAI. Enfin, il reste à voir comment ces sociétés, autorisées tardivement à s’implanter sur le marché, sans le droit de disposer de leurs propres infrastructures pour l’accès international au réseau Internet seront en mesure de concurrencer effectivement la SONATEL qui possède l’avantage de disposer d’une importante clientèle, d’une grande surface financière, de ressources humaines en quantité et en qualité, de la couverture de son réseau et de sa force de frappe publicitaire. En somme, nous risquons d’assister au combat de David contre Goliath et dans ces conditions, il n’est pas sûr que les fruits tiennent la promesse des fleurs et que les utilisateurs puissent bénéficier d’une baisse substantielle des tarifs, d’une amélioration de la qualité de service et d’une diversification de l’offre avec notamment l’augmentation des débits proposés.

Alex Corenthin
Secrétaire aux relations internationales
OSIRIS

Comme vous avez pu le constater, au Sénégal nous assistons à une présence de plus en plus massive de sites de e-commerce. Afrimarket, Afrimalin, Africashop, Jumia group, OuiCarry etc… sont des plateformes de ventes en ligne qui tentent de se faire une place dans l’économie numérique sénégalaise. En plus de ces sites de e-commerce, on peut aussi ajouter les sites de “Listings et Classifieds” que sont par exemple Maketbi, Expat-dakar et le premier site comparateur du Sénégal, Comparez.sn.

Avant d’aller plus loin, rappelons juste qu’un site de classified ou de listing est un site où on liste des produits, des services et des offres. Ces derniers n’ont pas pas de bouton “acheter” ou un “panier” des fonctionnalités indispensables pour un site de e-commerce. Pour mieux comprendre la différence entre un site de e-commerce/e-business et les sites de listing, je vous renvoie à l’article “Sénégal: e-commerce, tout ce qu’il faut savoir”. Maintenant, rentrons dans le vif du sujet.

Le modèle d’Afrimarket et Jumia Market

Avant de créer un site de e-commerce/e-business, il faut au préalable définir le business model. Le Business model permet d’établir une stratégie pour assurer la rentabilité et la croissance de son chiffre d’affaires.

Si on prend AfriMarket et Jumia market, le business model est de mettre en relation un vendeur et un acheteur moyennant une commission sur chaque vente.

Le site de e-commerce va voir un vendeur, il va lui proposer de mettre ses produits sur son site ou d’avoir sa propre boutique en ligne, d’assurer une campagne de online marketing (SEO/SEM/SMO) afin d’attirer les clients sur son site et transformer ses clients en acheteurs. Pour faire simple, le site va permettre à un vendeur Lambda d’avoir des clients via le web qu’il n’aurait pas en se limitant à sa boutique physique. Bien évidemment, le fait de passer par le online marketing et d’avoir une équipe derrière qui va prendre en charge la commande du client impliquent un coût. C’est en faisant une simulation du coût de la conversion d’un client en acheteur que vous allez déterminer la commission que vous allez prendre sur chaque commande.

Dans un système idéal, nous n’aurions pas besoin de définir quel moyen de paiement nous allons proposer. Malheureusement, au Sénégal, le taux de bancarisation est faible et la population ayant une carte bancaire pour effectuer des paiements en ligne émet quelques doutes sur la sécurité pour ce type de transactions. Ainsi, les sites de e-commerce se sont adaptés car en plus du paiement par carte bancaire, ils proposent aussi un paiement en espéces après réception de votre produit. Certains même ont réussi à utiliser les API de Wari et Orange Money pour proposer des solutions de paiement via mobile.

Copyright - fuckedupstartups.com

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Nous venons d’établir notre business model, il nous faut également définir la structure de notre entreprise. Ce qu’il faut comprendre c’est que derrière un site de e-commerce/business se cache une entreprise qui propose des services. La différence avec les entreprises classiques c’est que le site de e-commerce s’attaque au marché du web. La cible se trouve sur internet. Les questions que nous sommes amenés à nous poser sont: quelle équipe allons nous avoir ? Quels sont les départements à avoir?

  • A la tête de l’entreprise nous aurons un Directeur Général, chargé de manager l’entreprise et les différents départements.
  • Le chef des opérations qui s’occupe de mettre en place les process, la logistique et l’acquisition de nouveaux vendeurs à ajouter sur le site.
  • Le service client, Il est chargé de contacter les clients pour traiter leur commande (validation de commande, satisfaction du client etc…). Le rôle du service client est très important. Il doit rassurer le client, l’orienter dans ses choix de commande et satisfaire ses besoins. “There is only one boss: The Customer.”
  • Il y a la personne responsable du contenu, le Content Manager. Il s’occupe de tout ce qui est contenu du site, (Produits, photos, descriptions et prix des produits. ).
  • Le revenue manager ou directeur commercial qui doit négocier avec les vendeurs les meilleurs prix à afficher sur le site. Le prix est le nerf de la guerre dans le secteur du e-commerce. Le site qui a les meilleurs prix a tendance à avoir beaucoup plus de commande que ses concurrents. Le revenue manager doit négocier les meilleurs prix ce qu’on appelle dans le jargon BAR (Best Avalaible Rate).
  • Le marketing, lui aussi est un département important. En tant que site de e-commerce, le principal outil de l’entreprise est le site web. Le marketing doit faire la promotion du site pour attirer les visiteurs et potentiels clients. Il est divisé en deux parties, le marketing offline qui correspond aux différentes techniques classiques du marketing (Affiches, panneaux publicitaires, spots tv radio et business développement) et le online marketing qui correspond aux techniques du digital marketing (Ads, Seo, Sem, Smo) pour attirer les visiteurs sur le site.
  • La finance est chargée du recouvrement de la commission auprès des vendeurs

Le modèle Expat-dakar, Maketbi et Comparez

Après avoir analysé le business model de vraies sites de e-commerce, nous allons voir celui des sites de classifieds et listings. Comme énoncé plus haut, ces sites n’ont pas de bouton “acheter” ou “commander”. La transaction financière ne se fait pas depuis leur plateforme. Mais ces sites ont besoin de profitabilité et de rentabilité. Ils misent sur le nombre de visites qu’ils ont sur leur plateforme. S’ils arrivent à drainer beaucoup de trafic, ils ont la possibilité de vendre de l’espace publicitaire sur leur site et faire également du adsense. Adsense est une solution qu’offre google. Il permet au propriétaire d’un site, d’afficher de la pub sur son site et de se faire payer par google à chaque fois qu’un visiteur clique sur le lien de la publicité. Comme vous avez pu le constater, pour ce type de site, l’indicateur majeur reste le nombre de visites. Plus le nombre de visiteurs est élevé plus vous aurez l’opportunité de gagner de l’argent grâce à la vente d’espace publicitaire sur votre site. Une fois que votre site de listing aura beaucoup de trafic, vous pourrez offrir à vos annonceurs des packages payants (gold, silver, bronze) pour qu’ils soient positionné dans les 5 premières places des annonces que vous affichez sur le site et ceci pendant un mois. De ce fait tout visiteur qui arrivera sur votre site verra l’annonce, ce qui donnera à l’annonceur plus de visibilité et d’opportunité de vente.

nattyblogTop-Strategies-to-Push-Short-Term-Sales-for-Your-Ecommerce-Store

Copyright – Optimum7

Le Modèle Amazon

Par contre, j’ai checké quelques sites de e-commerce de la place mais je n’ai pas encore vu un site avec le business model d’Amazon. J’avoue que c’est un model qui demande d’avoir des moyens financiers considérables pour le réaliser.

Amazon est un géant mondial dans le domaine du e-commerce. Il a son propre stock de produits et des points de livraison dispersés un peu partout. Ils ont même réussi la prouesse de livrer un client avec un drone 12 minutes après la commande. Quand tu as ton propre stock de produits, il est plus facile de traiter une commande. Je pense que le site de e-commerce au Sénégal qui aura son propre stock de produits aura une longueur d’avance sur les autres.

A quand la rentabilité, la profitabilité et la croissance?

Comme vous avez pu le constater, il y a une forte croissance du nombre de sites de e-commerce au Sénégal. Bien évidemment, chacun fait la promotion de ces services. Il y a aussi une désinformation des médias en ligne qui n’arrivent pas à challenger les sites de e-commerce sur leur chiffre d’affaires exact. Le secteur du e-commerce est nouveau dans le web sénégalais, il faut prendre le temps d’éduquer les internautes, réussir à proposer des prix accessibles à la population. Le marché est encore inconnu, mais est très prometteur, il faut réussir à trouver des moyens de paiements adéquats, gagner la confiance des internautes et changer leurs habitudes. Cela va prendre du temps et il faut en être conscient avant de se lancer. Nous attendons toujours ce futur site de e-commerce sénégalais qui fera 10.000 commandes par mois.

Merci de votre attention.

@NattySeydi – Un utilisateur d’internet

Source : Le Blog de NattySeydi

 

Retour en vidéo sur la seconde édition du Salon International des Professionnels de l’Economie Numérique (SIPEN) qui a eu lieu les 21 et 22 Février 2017 à Dakar. Le SIPEN est organisé par l’Organisation des Professionnels des TIC (OPTIC) en marge des assises de l’entreprise du Conseil National du Patronat du Sénégal (CNP).

 

La poursuite des investissements soutenus du groupe a permis de maintenir son leadership dans tous les pays de présence et ses solides performances opérationnelles et financières malgré un environnement difficile.

Investissements soutenus

L’année 2016 a consacré une nouvelle fois le leadership et les solides performances opérationnelles et financières du groupe dans tous ses pays de présence malgré un contexte concurrentiel qui s’est durci et un environnement règlementaire et fiscal de plus en plus difficile.

Le groupe a su maintenir et consolider sa haute trajectoire de rentabilité et ses positions commerciales fortes dans tous les pays grâce aux investissements importants réalisés : 154 milliards dans l’année dont 71 milliards FCFA au Sénégal, à l’amélioration de la qualité de la relation client, à l’excellence opérationnelle et à la poursuite des efforts sur la qualité de service, la fidélisation et la maitrise des charges.

Bonne dynamique commerciale

La bonne dynamique commerciale autour de l’activité Orange Money avec la montée en notoriété reflétée par la forte progression du nombre de clients inscrits et actifs, et la poursuite du développement des usages data mobile ont permis de soutenir l’activité.

Projets majeurs

Durant l’année 2016, Sonatel a entamé la dernière phase de son plan d’entreprise « Unis vers 2016 ».
Ainsi, des actions sont réalisées vers la réussite des projets majeurs notamment :

  • l’amélioration de la Relation client,
  • différents processus de Certification,
  • les projets de transformation aux plans technique et commercial.

Cette étape a permis à Sonatel de consolider davantage son leadership en matière de Qualité de Service et d’intensifier le développement de ses relais de croissance tels que le très haut débit mobile et Orange Money, mais également de poursuivre la dynamique de préservation de ses revenus tout en maitrisant ses charges.

Par ailleurs, confirmant son engagement citoyen, Sonatel a lancé des actions de Responsabilité Sociétale d’Entreprise d’envergure notamment à travers les actions de ses différentes Fondations.
Le groupe a également renforcé son partenariat avec le secteur privé des TIC.

Leadership renforcé sur tous les marchés

L’activité commerciale pour l’année 2016 : le groupe a maintenu son leadership aussi bien en valeur qu’en volume sur tous ses marchés grâce à la dynamique de conquêtes, malgré les contraintes règlementaires sur l’identification des abonnés (ralentissement de la croissance des abonnés mobiles).

  • Le nombre de clients du groupe s’élève à 26, 2 millions en légère décroissance de -1,4% impactée par les opérations de mise en conformité réglementaire liées à l’identification des abonnés.
  • On note une bonne dynamique commerciale autour des usages de données Mobile (+64% sur le chiffre d’affaires), de l’activité d’Orange Money (+82% sur le Chiffre d’affaires) et des services à valeur ajoutée.
  • Le parc internet mobile du groupe s’élève à 6,3 millions d’abonnés soit 22,6% de la base de clients mobile.
  • Le parc actif Orange Money est en constante progression et s’élève à près de 3,1 millions d’abonnés (en croissance de 60% générant un volume de transactions de 3148 milliards de FCFA).

Résultats financiers 2016

Le chiffre d’affaires du groupe s’établit à 905 milliards de FCFA en 2016, en hausse de 4,8%.
La croissance du chiffre d’affaires reste toujours soutenue. Elle est portée par les revenus data, SVA et Orange Money grâce à l’élargissement des offres de service data.

La croissance du chiffre d’affaires est portée par les filiales à l’étranger qui contribuent à hauteur de plus de la moitié du Chiffre d’Affaires consolidé du groupe.

Les investissements du groupe restent soutenus à 17% du Chiffre d’affaires soit 154 milliards de FCFA en 2016.
Le renouvellement des réseaux d’accès, la densification des réseaux 3G mobiles et l’extension des plateformes de service ont mobilisé l’essentiel de cet investissement.

Le résultat net du groupe, en baisse, s’élève à 216 milliards FCFA en 2016
Il est en décroissance de 2,4% par rapport à 2015 expliqué par l’impact des nouvelles mesures fiscales et règlementaires introduites en 2016 et par le repli des balances internationales.

Le groupe Sonatel contribue à la création de richesse dans ses pays de présence

Le groupe continue de rester un acteur majeur de la création de richesse dans tous ses pays de présence et particulièrement au Sénégal.

Il a contribué pour plus de 473 milliards CFA aux recettes budgétaires des pays de présence.

Au titre du développement du secteur privé local, les activités du groupe ont généré au profit des entreprises locales plus de 236 milliards de FCFA de chiffres d’affaires dont près de 144 milliards de FCFA pour des entreprises au Sénégal.

Au titre de la balance des paiements, le groupe y a contribué positivement dans tous ses pays de présence à travers les balances de trafic représentant des exportations nettes pour plus de 182 milliards de FCFA dont 82 milliards pour le Sénégal.

Enfin, en matière d’emploi, les activités du groupe ont permis de générer plus de 3 000 emplois directs et plus de 100 000 emplois indirects grâce à une distribution commerciale étendue, à la sous traitance et aux différents partenariats dynamiques.

Engagement citoyen du groupe Sonatel

A ces contributions, il convient de rajouter les actions menées dans le domaine de la Responsabilité Sociétale d’Entreprise notamment à travers ses différentes Fondations.

Au Sénégal, Sonatel continue la mise en œuvre de la convention avec le Ministère de l’Education Nationale relative à la connectivité gratuite à Internet de l’ensemble des établissements publics des cycles primaires, moyens et secondaires sur la période 2014-2018 pour un coût global d’environ 10 milliards de FCFA.

Par ailleurs, la Fondation Sonatel a poursuivi la mise en œuvre de son concept « Projet village » qui contribue au désenclavement des localités reculées par la construction d’un centre de santé, d’une école et d’un point d’eau. Après celui réalisé dans le village de Thicatt Wolof (situé dans le département de Birkilane de la région de Kaffrine), celui du village de Sob 2 à Kaolack a été réalisé récemment.

Au Mali, la Fondation a également réalisé deux nouveaux «Projets village » à Binatomabougou (Markala) et à Fignan (Koulikoro).

Perspectives 2017

Sonatel entend poursuivre ses efforts d’investissement afin d’accroître la couverture dans tous les pays et accélérer la transition du réseau vers les services du futur.
Le groupe va poursuivre la dynamisation de ses actions autour de la donnée mobile, des services à valeur ajoutée et des services d’Orange Money.
En Guinée Bissau et au Sénégal, le groupe va poursuivre le déploiement de la 4G par la couverture progressive des capitales régionales.
Le groupe compte poursuivre sa politique d’acquisition de licence 4G au Mali, en Guinée et en Sierra Léone.
Afin de limiter les impacts des décisions règlementaires et fiscales défavorables, des effets de change liés à la dépréciation du Franc Guinéen et du Léone ainsi que les effets de l’accélération du phénomène des OTT sur le trafic international entrant, le groupe poursuivra ses projets de transformation et d’adaptation de sa structure de coûts afin de maintenir sa dynamique de croissance rentable.

Les nouveaux mouvements prévus sur le terrain de la concurrence avec l’arrivée de nouveaux FAI et le rachat de notre principal concurrent au Sénégal devraient dynamiser un peu plus ce marché. Le groupe continuera de renforcer ses investissements pour mieux soutenir sa dynamique de conquête de son leadership.

La forte dynamique de croissance de la donnée mobile, des services à valeur ajoutée et des services financiers à travers Orange Money devrait se poursuivre et tirer la croissance du chiffre d’affaires du groupe. L’intégration dans le périmètre de consolidation à partir de 2017 de la nouvelle acquisition Airtel SL devrait aussi améliorer les trajectoires de croissance.
Enfin, le groupe Sonatel va mobiliser son personnel à travers son plan Stratégique «Horizons 2020 », accompagner les Etats pour une émergence numérique des territoires et renforcer son engagement citoyen à travers sa politique de Responsabilité Sociétale d’Entreprise.

Source : Sonatel

 

Depuis 10 ans, CIO MAG sillonne l’Afrique afin de recueillir les besoins des utilisateurs africains et promouvoir les meilleures pratiques en matière digitale. Chaque pays ayant des besoins qui lui sont propres, CIO MAG souhaite réunir, utilisateurs, fournisseurs, gouvernements et institutions internationales afin de traiter au mieux les problèmatiques nationales et trouver les solutions les mieux adaptées.

Venez rencontrer les DSI venus d’une dizaine de pays d’Afrique et d’Europe autour des enjeux de Big data, de l’Internet des objets, de la mobilité, de la sécurité et d’autres enjeux liés à la transformation digitale.

Plénières de cette édition

  • Convergence énergie/numérique : Comment construire une chaîne de valeur et un écosystème à la fois durable et cohérent ?
  • Quelle stratégie pour faire des filières de l’électricité et du numérique de puissants leviers d’intégration sous régionale ?
  • Energie/numérique, vers quel mécanisme de financement pour les projets d’envergure?
  • Convergence électricité/systèmes de communication : Comment explorer de nouveaux usages (Data Center, réseaux fibre optique, etc…)
  • Transformation numérique et confiance numérique.
  • Conditions de succès de la transformation digitale dans les entreprises et administrations africaines
  • Objets connectés et Big data : 2 tendances lourdes de la transformation digitale en Afrique

IT Forum Sénégal : 21-22 février 2017 au King Fahd Palace Dakar
Plus d’infos : ciomag-events.com/it-forum-senegal

Thème «LE NUMERIQUE, VECTEUR DE DEVELOPPEMENT ET D’INTEGRATION ECONOMIQUE ET SOCIAL »

Initié afin de créer un réseau de professionnels de l’économie numérique en Afrique de l’Ouest, le Salon International des Professionnels de l’Economie Numérique de Dakar (SIPEN DAKAR) dont la première édition s’est tenue en Décembre 2015 a regroupé durant 2 jours l’ensemble des parties prenantes du secteur IT Sénégalais, les Institutions et Agences publiques, les Partenaires Techniques et Financiers (PTF), les représentations diplomatiques, les ONG, ainsi que des organisations sœurs du secteur privé de l’UEMOA , du Maghreb et de l’Europe.

L’économie numérique occupe une place importante dans le marché mondial, d’une part, grâce à l’omniprésence des TIC (Technologies de l’Informations et de la Communication) dans tous les secteurs d’activité et d’autre part, grâce au dynamisme qui lui est spécifique.

Depuis l’introduction des TIC en Afrique à la fin des années 1990, le marché numérique est aujourd’hui l’un des marchés les plus convoités par les grandes entreprises internationales du secteur tel que Microsoft, Oracle, Google (avec sa branche Google Afrique), Facebook, etc.

A l’instar de la plupart des pays africains, le Sénégal a fait du numérique l’un des piliers les plus importants de sa politique de développement. Dans sa marche vers l’émergence, le Sénégal a décidé d’adopter un nouveau modèle de développement, dénommé Plan Sénégal Émergent (PSE), qui constitue le référentiel de la politique économique et sociale sur le moyen et le long terme (2015–2035).

Ce programme a pour objectif de relever durablement le potentiel de croissance, de stimuler la créativité et l’initiative privée.

Les orientations stratégiques qui guideront les initiatives à prendre pour traduire cette vision en actions et résultats tangibles pour le bénéfice des populations, s’ appuient sur trois axes principaux, dont l’un s’inscrit justement dans une option de développement plus équilibré, de promotion de terroirs et des pôles économiques viables afin de stimuler le potentiel de développement sur l’ensemble du territoire.

Le numérique offre toutes ces potentialités à nos pays et doit constituer un levier important de la politique économique et sociale d’où l’importance de créer des cadres d’échanges et de partage afin de mettre en avant le potentiel numérique que possède nos pays.

La 2nde édition du SIPEN sous le thème «LE NUMERIQUE, VECTEUR DE DEVELOPPEMENT ET D’INTEGRATION ECONOMIQUE ET SOCIAL » s’inscrit dans cette optique en visant l’ouverture sur les pays de l’UEMOA, notamment en mettant en synergie les visions et stratégies qui concourent à réduire fortement le gap numérique entre les pays de l’UEMOA et les autres pays.

Egalement, compte tenu des objectifs principaux de l’UEMOA à savoir le renforcement de la compétitivité des activités économiques et financières des états membres et la création d’un marché commun, le développement du numérique jouera un rôle majeur à l’atteinte de ces derniers.

Plus d’informations sur : www.sipen-dakar.com