L’emploi des jeunes et leur insertion professionnelle constituent un défi majeur pour nos économies nationales. C’est une problématique qui nous interpelle tous et à tous les niveaux.

Amadou Gueye CISSOKO, ancien ingénieur chez l’opérateur historique de téléphonie au Sénégal, Manager de Syscom Technology à travers la plateforme Atoojob a initié ce cadre d’échanges entre demandeurs d’emploi et employeurs afin d’apporter sa modeste contribution à la lutte contre le chômage des jeunes et surtout exprimé son engagement sociétal.

La plateforme atoojob.com est une plateforme gratuite dédiée à la recherche d’emploi, à l’insertion professionnelle et à l’auto-emploi des jeunes.

La plateforme atoojob sera lancée le 11 Avril 2017 au Radisson Blu Dakar.

Elle est une plateforme qui garantit l’indépendance des jeunes et leur donne l’habilité de trouver un travail épanouissant et durable.Atoojob permet aussi d’identifier le besoin de formation adéquate aux aspirations du demandeur d’emploi et dispense des sessions de mise à niveau et de renforcement de capacité.

Ce cadre d’échange est initié dans le seul but de permettre aux jeunes d’accéder gratuitement et quotidiennement aux différentes offres d’emploi disponibles sur le marché ; mais SURTOUT de leur donner une chance égale d’accès à la vie active.

Atoojob est présente en Côte d’Ivoire, au Mali, au Gabon, au Cameroun et sera bientôt lancer au Togo. Elle a pour ambition d’être une référence dans la zone CEDEAO en matière d’insertion professionnelle des jeunes.

« Il faut numériser, toujours numériser, encore numériser », telle est la devise que devraient adopter de nombreux gouvernements, tant les avantages du gouvernement numérique sont multiples et considérables.

Ce concept, défini comme « l’utilisation des techniques de l’information et de la communication (TIC), et en particulier d’Internet dans le but d’améliorer la gestion des affaires publiques », ne se limite pas à transposer la gestion des affaires de l’État dans le monde numérique, mais va bien au-delà. Le gouvernement numérique offre surtout une opportunité de repenser la relation entre les citoyens et leur gouvernement afin d’en améliorer la qualité.

En plus d’améliorer les services et d’en réduire les coûts, le gouvernement numérique accentue la transparence favorisant ainsi la bonne gouvernance et le renforcement de la lutte contre la corruption.

Un gouvernement plus transparent accroît les responsabilités des acteurs du service public, tout en améliorant la participation des citoyens à la prise de décision. Car, des citoyens en mesure d’accéder à l’information récente, pertinente, fiable et complète sur les activités gouvernementales, sont des citoyens capables de vérifier, juger et évaluer l’efficacité de l’action administrative. En apportant plus de transparence, une plus grande responsabilisation et une attention particulière aux besoins des citoyens, le gouvernement numérique offre plus d’efficacité et d’efficience, tout en augmentant et en renforçant sa relation de confiance avec ceux-ci.

Le gouvernement numérique permet également la réduction significative voire la suppression des intermédiaires et supprime par là même une autre proportion non-négligeable de possibilité de corruption. La suppression du lien direct entre le citoyen demandeur de service et le fonctionnaire fournisseur de ce service au profit de la technologie ne laisse plus aucune place à la corruption. On ne peut pas corrompre un ordinateur, disait, en substance, le président estonien Toomas Hendrik Ilves dans un discours tenu en septembre 2011 lors de la conférence internationale sur les théories et pratiques de la gouvernance électronique à Tallinn.

L’Estonie, pionnière, mais également leader mondial dans ce domaine offre de nos jours des centaines de services en ligne. Du vote en ligne au paiement des impôts en passant par les services bancaires, la carte d’identité numérique, le paiement électronique des stationnements par téléphone portable, la police numérique, etc. Plus de 30% des estoniens ont utilisés le vote via Internet pour élire leurs représentants parlementaires en 2015 et les services en ligne ne cessent de croitre dans ce pays.

Afin de réussir un projet de gouvernement numérique et de maximiser ses avantages, il est nécessaire de prendre en considération certains aspects d’ordre technologique, organisationnel, culturel, financier et légal. Il est important de penser à déployer des services intégrés accès sur le citoyen. Car, l’ère de l’information et de perturbations numériques dans laquelle nous vivons suscite des exigences sans cesse croissantes de la part des citoyens. Ces derniers ont accès à des services interactifs, simples d’utilisation, performants, personnalisables et en continu dans le secteur privé et beaucoup parmi eux s’attendent à recevoir le même type de service lorsqu’ils effectuent des transactions avec les administrations gouvernementales.

Certains pays ont développé des plans à long terme, là où d’autres ont préféré identifier des secteurs spécifiques et effectuer des déploiements progressifs. Toutefois, commencer avec des projets de moindre envergure et se baser ensuite sur ces derniers pour bâtir un écosystème plus complexe semble être un gage de réussite.

D’un point de vue technologique, le manque d’harmonisation des standards et des infrastructures parmi les ministères, départements et agences, l’accès limité à Internet et la qualité des réseaux peuvent être considérés comme des obstacles de taille. Ajoutons à cela les questions de confidentialité et de sécurité, notamment les difficultés liées à la protection des renseignements personnels et au développement d’une identité numérique fiable.

Les solutions de sécurité telles que les signatures numériques, le cryptage, les noms d’utilisateurs, les mots de passe, les numéros de comptes bancaires, etc., transmises via Internet et stockées sur des serveurs, constituent toutes des brèches de sécurités potentielles et requièrent une attention particulière notamment pour se protéger des cyberattaques.

C’est ce qui fait de la sécurité une composante essentielle du gouvernement numérique en ce sens qu’elle garantit la confiance nécessaire à la relation entre citoyens et gouvernement.

En plus des obstacles techniques, les obstacles d’ordre culturel et organisationnel tels que la résistance au changement, le manque de personnel qualifié et formé aux technologies de l’information, la fracture numérique sont également à considérer. Il est tout aussi important de penser « out of the box », en impliquant différents acteurs du secteur privé dans ce type de projet afin qu’ils apportent différents points de vue, différentes perspectives, plus de flexibilité et plus d’agilité.

Pour insuffler un esprit start-up à la Maison-Blanche, l’administration Obama a fondé en 2014 le service numérique des Etats-Unis (United States Digital Service – USDS) composé essentiellement d’employés provenant de compagnies telles que Facebook, Apple, Google, Amazon, Twitter et dont la mission consiste à transformer les services du gouvernement américain par le biais de la technologie et de l’innovation.

Le gouvernement numérique offre indéniablement de nombreux avantages pour l’administration, le citoyen et l’économie numérique. Cependant, sa mise en place n’est pas chose aisée et doit surtout s’inscrire dans une stratégie globale guidée par une vision à long terme et soutenue par la haute direction.

Oumar Watt
Gestionnaire GI/TI

Le Sénégal a abrité du 9 au 10 mars 2017 une rencontre internationale ayant pour objectif d’explorer comment les solutions basées sur le cloud peuvent être utilisées par les gouvernements africains.

Il s’agit de permettre à ces gouvernements de s’assurer que leurs infrastructures technologiques peuvent non seulement gérer leur population croissante, mais aussi améliorer activement la santé économique et la qualité de vie des citoyens.

La rencontre, qui réunit des responsables gouvernementaux en provenance d’une dizaine de pays du continent, est organisée à l’initiative de Microsoft, qui prouve ainsi son engagement à contribuer à la transformation numérique dans le secteur public en Afrique.

Les débats porteront sur l’utilisation du cloud pour le bien-être social et sur la façon dont la vague d’innovations déclenchée par le cloud computing peut bénéficier à tout le monde, tout en s’assurant que personne n’est laissé pour compte.

L’événement, inauguré par Monsieur El Hadji Ndiogou Diouf, chef de cabinet de Madame Khoudia Mbaye, ministre sénégalaise de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’Etat, est une occasion pour Microsoft d’expliquer la mission qu’elle s’est donnée pour renforcer des secteurs tels que l’agriculture, la santé, la justice, les transports, les finances publiques et les services partagés, grâce à la transformation numérique. A l’occasion de cette rencontre, Microsoft dévoilera quelques-unes des solutions clés proposées dans la transformation de ces secteurs.

« La démographie changeante, caractérisée par une génération Y qui monte en puissance, s’accompagne d’une demande accrue de services plus efficaces et plus rationnels », a souligné Simon Ouattara, Directeur Services publics Microsoft Afrique sub-saharienne et Directeur Général Microsoft Afrique de l’Ouest et Centrale.

« La plupart des nations et des gouvernements africains sont aux premiers stades de la maturité numérique, mais ils ont également l’opportunité de faire un bond en avant car ils peuvent investir dans le cloud sans se soucier de l’infrastructure existante », a-t-il poursuivi.

« Il est vital que les secteurs privé et public s’associent pour faire en sorte que les questions les plus urgentes en Afrique, dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’environnement, soient traitées grâce à la transformation numérique », a également affirmé Simon Ouattara.

Des représentants de Microsoft venant d’Afrique et du Moyen-Orient se pencheront sur la transformation numérique dans des secteurs spécifiques. Les participants auront l’occasion de discuter des défis, des opportunités et des meilleures pratiques pour des services tels que le paiement de taxes et de factures, la demande de prestations gouvernementales, la délivrance de permis de conduire et de pièces d’état civil.

Les séances de travail porteront sur un certain nombre d’études de cas réalisées par les gouvernements et les services publics dans le monde entier, notamment dans les domaines ci-dessous :

Agriculture

L’agriculture reste un secteur important en Afrique et avec la population croissante et les pénuries alimentaires, il y a une opportunité pour l’Afrique de faire usage de ses terres non-cultivées et arables pour devenir le grenier du monde. Cependant, il existe un besoin persistant de solutions agricoles novatrices qui donnent aux agriculteurs les moyens d’améliorer les productions tout en minimisant les coûts et en préservant les ressources.

Nour Shwaky, Directeur général d’Agrar Smart Agricultural Solutions, présentera ses solutions intelligentes dans ce domaine. Ces solutions complètes et intégrées sont conçues pour l’utilisation des produits agricoles, la gestion des risques, l’analyse de marché et les prévisions.

Transport

Le transport public dans n’importe quelle ville est un écosystème. Dans les villes émergentes, cet environnement est complexe et requiert la coordination de nombreuses parties prenantes. Devin de Vries, de WhereIsMyTransport, présentera sa solution de transport unique.

En adoptant une seule plateforme cloud qui peut accepter des données sous n’importe quel format, n’importe quel mode de transport, WhereIsMyTransport offre une approche intégrée. Celle-ci facilite la communication et l’engagement en temps réel entre les villes, les transporteurs et les passagers. Avec toutes les données en un seul endroit, les villes peuvent exploiter les analyses et les rapports pour optimiser leurs systèmes. WhereIsMyTransport opère en Afrique et dans d’autres marchés émergents et dispose actuellement de données pour plus de 20 villes de la région.

E-services

Une autre histoire de transformation numérique réussie est celle des Services Postaux du Botswana (BotswanaPost). BotswanaPost a amélioré l’ensemble de son système informatique avec l’aide de Microsoft Services. En seulement 18 mois, ils ont déployé une infrastructure cloud privée, amélioré les logiciels d’infrastructure de base et déployé de nouvelles solutions de communication. Cela s’est traduit par un accès efficace et unique à une vaste expertise, à une amélioration de la productivité des employés et à une augmentation spectaculaire des recettes pour BotswanaPost grâce à de nouveaux services.

« D’ici à 2020, 25 % de l’économie mondiale sera numérique », a expliqué Salwa Smaoui, Directrice Gouvernements Microsoft Moyen Orient et Afrique.

« Un gouvernement ayant réussi sa transformation numérique réussira à accélérer la croissance économique, étendra l’accès à une éducation de qualité, mettra en place une meilleure prise en charge au niveau de la santé et assurera la sécurité de sa population tout en améliorant les communications bilatérales avec les citoyens, et automatisera le partage de l’information au Parlement », a-t-elle ajouté, avant de souligner qu’il « appartient aux dirigeants et aux décideurs politiques à travers le continent d’exploiter le pouvoir du cloud, de transformer au mieux, la vie des gens. La technologie rend les choses possibles mais ce sont les décideurs et les gens qui la déploient et l’utilisent ».

La transformation numérique symbolise l’application des ambitions de Microsoft – la possibilité pour les organisations gouvernementales de penser et d’opérer comme des entreprises numériques dans la façon dont elles interagissent avec leurs citoyens, renforcent les compétences de leurs employés, optimisent leurs opérations et transforment leurs produits.

À propos de Microsoft
Microsoft (Nasdaq “MSFT” @microsoft) est la principale plateforme et entreprise de productivité pour le secteur axé sur la mobilité et la technologie cloud, et sa mission est de donner à chaque individu et chaque organisation les moyens de réaliser ses ambitions.

La rencontre qui réunit les acteurs de l’écosystème numérique en Afrique a tenue sa septième édition à Dakar les 21 et 22 février.
L’IT Forum 2017 était co-organisé en partenariat avec le SIPEN, Salon International des Professionnels de l’Economie Numérique.
Cette édition 2017 de l’IT Forum avait pour thème principal : Le Sénégal et l’Afrique face aux enjeux de la transformation digitale et de la transition énergétique.

Les keynotes et plénières ont permis d’aborder plusieurs sujets à savoir :

  • Convergence énergie/numérique : Comment construire une chaîne de valeur et un écosystème à la fois durable et cohérent
  • Quelle stratégie pour faire des filières de l’électricité et du numérique de puissants leviers d’intégration sous régionale ?
  • Energie/numérique, vers quel mécanisme de financement pour les projets d’envergure?
  • Convergence électricité/systèmes de communication : Comment explorer de nouveaux usages (Data Center, réseaux fibre optique etc…)
  • Transformation numérique et confiance numérique.
  • Conditions de succès de la transformation digitale dans les entreprises et administrations africaines
  • Objets connectés et Big data : 2 tendances lourdes de la transformation digitale en Afrique

L’IT Forum est un événement de CIO Mag, un support d’information et de veille technologique au service des DSI et des principaux décideurs du secteur IT.

 

SÉKOU est un espace dédié à l’entrepreneuriat et aux initiatives inspirantes, principalement en France et en Afrique de l’Ouest et plus généralement dans l’espace francophone.

Selon ses fondateurs, la plateforme a été crée avec la conviction profonde que les projets vont plus loin lorsqu’ils sont partagés.

“A ce titre, nous avions à coeur de mettre en place une plateforme d’échange, entièrement dédiée aux porteurs de projets.
A travers SÉKOU, nous cherchons à rapprocher les innovateurs africains et européens, en présentant des initiatives donnant l’envie et les clés pour entreprendre. Nous en sommes convaincus, favoriser l’échange est le meilleur moyen de construire un futur commun et équitable.”

SÉKOU, C’EST QUOI ?

un Magazine
Notre web magazine fait la promotion d’initiatives qui naissent dans des domaines variés, mais qui ont toutes en commun de donner l’envie d’entreprendre. Nous réalisons des interviews, des reportages et des documentaires, pour mettre en lumière ces initiatives et vous inspirer.

un Espace projets
L’Espace Projets est une plateforme dédiée à l’échange entre les différents acteurs des écosystèmes tech et entrepreneurial : porteurs de projets, innovateurs, experts, investisseurs… Les entrepreneurs peuvent y valoriser leur startup, présenter leur(s) solution(s), faire part de leur besoins (financement, talents, matériel…).
Parce que nous tenons à en faire un lieu de partage, l’Espace projets dispose aussi d’une Toolbox qui propose des contenus pertinents pour les entrepreneurs. Véritable boîte à outils participative, elle s’alimente notamment par les contenus de la communauté.

un Club de l’entrepreneuriat
Le Club réunit les spécialistes de différents secteurs et à travers plusieurs pays, tous portés par la volonté de construire un avenir commun durable. Parce qu’il est indispensable de développer les synergies, ce Think Tank réunit des experts de qualité, faisant figure de référence dans leur domaine.

des Services
SÉKOU propose des services d’accompagnement adaptés aux besoins des entrepreneurs : stratégie digitale, marketing, ressources humaines, formation…

SÉKOU, C’EST QUI ?

un Binôme

“L’Afrique a déjà ses success stories. Vous ne les connaissez pas encore”. C’est sur cette conviction que SÉKOU est né. Morgane Vannier et Axel Boeykens ont grandi en région parisienne. Pourtant, c’est au Sénégal qu’ils ont choisi de s’installer cette année.

“Nous avons ressenti le besoin d’être au plus proche de l’écosystème entrepreneurial. Le futur de l’innovation se trouve en Afrique et ça va très vite ! Les entrepreneurs ont un défi de taille à relever : construire des projets innovants adaptés à l’Afrique, et pas seulement des copies de ce qui se fait ailleurs. Les idées et la volonté sont là. Il faut maintenant structurer cet écosystème et construire des leviers de réussite solides.

Quelques mots sur SÉKOU

SÉKOU est spécialisé dans les initiatives innovantes et se veut être une passerelle entre l’entrepreneuriat européen et africain. Persuadé qu’elle se trouve au coeur de toute innovation, SÉKOU tient à stimuler la créativité à travers des contenus inspirants. Un Steve Jobs ou un Jack Ma sont des créatifs avant d’être des innovateurs. Pour cela, SÉKOU propose un web magazine, mais aussi un espace dédié aux startups et aux projets émergents.

De nombreuses études démontrent que l’innovation et la créativité sont facteurs de développement, de productivité et de succès. Dans ce cadre, nous tenons à replacer ces deux notions au coeur des préoccupations. Que vous soyez une grande entreprise, une PME ou une association, l’innovation vous concerne et ne demande pas nécessairement de gros investissements financiers ou techniques.

L’objectif de SÉKOU est double : faciliter le développement de projets entrepreneuriaux en Afrique de l’Ouest, et leur offrir une visibilité dans l’écosystème Francophone.

Ensemble, imaginons, accompagnons et partageons les initiatives de demain.

Plus d’infos sur
www.sekou.fr
www.startups.sekou.fr

Depuis le 1er mars 2017, le Collège de régulation de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) compte désormais deux nouveaux membres nommés après appel public à candidatures. Il s’agit de M. Doudou Guèye et M. Malick Ndiaye qui remplacent deux membres sortants dont le mandat était arrivé à terme, à savoir M. Amadou Manel Fall, économiste et le Colonel Cheikh Birahim Thioune, spécialiste en radiocommunications. Ces derniers avaient été nommés pour une durée de trois (3) ans non renouvelable par le Décret n° 2014-12 du 9 janvier 2014.

S’agissant de M. Doudou Guèye, Administrateur des Postes et des Télécommunications et Inspecteur des Postes et services financiers, il est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures de politique économique et analyse économique de projet, d’un Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) en management des ressources humaines et du Diplôme du Centre d’Etudes Financières Economiques et Bancaires de (CEFEB- Paris). Par le passé, il a été Directeur général PosteFinances et a occupé différents fonctions de responsabilité au sein de La Poste en tant que Directeur du contrôle de gestion, Chef de la cellule planification et gestion des projets et Directeur commercial et du Réseau.

Pour ce qui est de M. Malick Ndiaye, expert en Politique et Régulation des Télécommunications et des TIC, il est ingénieur en informatique et intelligence artificielle, titulaire du Mastère spécialisé en Régulation du numérique (Telecom-ParisTech), du Brevet d’aptitude à la régulation des Télécommunications, d’un Master professionnel en Droit des TIC et d’un Master en Business et Administration (MBA). Au cours de sa carrière, il a été Directeur de cabinet du Ministre des Postes et Télécomunications, Directeur général de l’Economie numérique, Coordonnateur de la Grappe TIC et Téléservices dans le cadre de la Stratégie de croissance accélérée (SCA), Directeur général-adjoint de la RTS et Conseiller du Premier Ministre.

Pour mémoire, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) est composée d’un Collège et d’une Direction générale. Le Collège est composé de sept membres sélectionnés par appel public à candidatures. Le Collège est un organe de supervision, d’assistance et de suivi qui comprend sept membres, spécialisés notamment dans les domaines du Droit, de l’Economie, des Télécommunications, des Postes et du Contrôle. Le Président du Conseil est choisi par le Président de la République parmi les sept membres nommés par décret. Le mandat des conseillers est de cinq (5) ans non renouvelable. La qualité de membre du Conseil est incompatible avec tout intérêt dans le secteur des télécommunications, des postes et des nouvelles technologies de l’information.

Source : OSIRIS

Au Sénégal nous assistons à la naissance et au développement de plus en plus massive de sites de commerce électronique (ou commerce en ligne, vente en ligne ou à distance, parfois cybercommerce).

Il est important avant de s’y lancer de connaitre au minimum les obligations d’information du fournisseur de biens ou de services.
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, nous allons d’abord rappeler ce que c’est un commerce électronique.

En effet, dans l’article 8 sur la loi sur les transactions électroniques ; on définit le commerce électronique comme étant l’activité économique par laquelle une personne propose ou assure, à distance et par voie électronique, la fourniture de biens et la prestation de services.

Entrent également dans le champ du commerce électronique les services tels que ceux consistant à fournir des informations en ligne, des communications commerciales, des outils de recherche, d’accès et de récupération de données, d’accès à un réseau de communication ou d’hébergement d’informations, même s’ils ne sont pas rémunérés par ceux qui les reçoivent.

Une personne est considérée comme étant établie au Sénégal au sens du présent chapitre lorsqu’elle s’y est installée d’une manière stable et durable pour exercer effectivement son activité. S’agissant d’une personne morale, lorsque s’y trouve l’implantation de son siège social.

Obligation d’information du fournisseur électronique de biens ou de services

Toute plateforme de E-commerce est tenue d’assurer à ceux à qui est destinée la fourniture de biens ou la prestation de services un accès facile, direct et permanent utilisant un standard ouvert aux informations suivantes :

  1. s’il s’agit d’une personne physique, ses nom et prénom et, s’il s’agit d’une personne morale, sa raison sociale ;
  2. l’adresse complète de l’endroit où elle est établie, son adresse de courrier électronique, ainsi que son numéro de téléphone ;
  3. si elle est assujettie aux formalités d’inscription au registre du commerce et du crédit mobilier ou au répertoire national des entreprises et associations, le numéro de son inscription, son capital social et l’adresse de son siège social ;
  4. si elle est assujettie à la taxe sur la valeur ajoutée et immatriculée au répertoire national des entreprises et associations, son numéro d’identification national des entreprises et associations (NINEA) ;
  5. si son activité est soumise à un régime d’autorisation, le nom et l’adresse de l’autorité ayant délivré celle-ci ;
  6. si elle est membre d’une profession réglementée, la référence aux règles professionnelles applicables, son titre professionnel, l’Etat membre dans lequel il a été octroyé ainsi que le nom de l’ordre ou de l’organisme professionnel auprès duquel elle est inscrite.

Toute personne qui exerce le commerce électronique doit, même en l’absence d’offre de contrat, dès lors qu’elle mentionne un prix indiquer celui-ci de manière claire et non ambiguë, et notamment si les taxes et les frais de livraison sont inclus.

Pour en savoir plus : https://www.adie.sn/sites/default/files/documentheque/Loi_Transactions_Electroniques.pdf

Diégane Ahad NGOM (Lahad NGOM)
Consultant NTIC
Manager LNG Consulting

TYEGRO-CI, YOUNGPOWER et DATABANK sont les heureuses startups ivoiriennes présélectionnées parmi treize projets, à l’issue de la 2e édition du Pitch Hub Africa Abidjan. Elles rejoignent leurs homologues sénégalaises BAY-TECH, PAPS_APP et THE DANCE HALL aux prochains HUB AFRICA AWARDS organisés à l’occasion de la 5e édition de HUB AFRICA, première plateforme des investisseurs et entrepreneurs d’Afrique, prévue les 4 et 5 mai 2017 à Casablanca, au Maroc.

Sur trois registres différents, les projets TYEGRO-CI, YOUNGPOWER et DATABANK ont émergé du lot. La startup TYEGRO-CI portée par N’Guessan Koffi Jacques Olivier  propose des Solutions Emplois jeunes dans l’Agrobusiness. Koffi à déjà remporté le premier prix de l’Agriculture et s’est classé troisième au  prix Anzisha. Le projet YOUNGPOWER de Gbékpon Sévi Samuel s’est distingué grâce une invention destinée à préserver les récoltes de latex en saison pluvieuse : le protège-tasse latex. Gbékpon Sévi Samuel avait déjà remporté le prix du meilleur jeune inventeur en Côte d’Ivoire en 2015. Le troisième projet retenu est DATABANK de Rafikh Ballo, une plateforme informatisée dédiée à la collecte de données commerciales. Ces trois projets se sont  distingués par leur originalité et impact social, sur une quinzaine de postulants qui n’ont pas eux aussi démérité. TYEGRO-CI, YOUNGPOWER et DATABANK empochent ainsi les trois tickets « ivoiriens » en direction des HUB AFRICA AWARDS 2017.

Une Afrique qui foisonne de jeunes talents engagés dans la voie de l’entrepreneuriat avec comme but se prendre en main. Tel est le ressenti du jury émerveillé par la qualité des projets présenté. Le Président Zakaria Fahim n’a pas manqué de manifester sa satisfaction tant dans la mobilisation du côté marocain, comme ivoirien, que dans l’organisation et la qualité des projets présentés. « Il fallait en choisir trois. Et croyez moi, c’est à contre cœur que nous restons sur les trois, car tous les projets présentés à Abidjan méritent daller à Casablanca ». Et d’ajouter : « maintenant pour ceux qui sont choisis comme ceux qui ne le sont pas,  le travail se poursuit et je dis à tous que les portes de HUB Africa leur sont grandement ouvertes. La plateforme est faite pour eux ».

Une forte mobilisation d’acteurs autour du projet.

Le président fondateur de HUB Africa s’est surtout réjoui de la mobilisation forte et qualitative autour de lui, à cette étape en particulier et à cette 5e édition de HUB Africa en général. « Je suis heureux de voir tant d’acteurs économiques autour du projet HUB Africa, qui croient en la jeunesse et en leur talent, tendent la main à la jeunesse et les encouragent à croire en eux-mêmes ».

Portée par NGE IMPACT et MAROC EXPORT, cette étape a été organisée en collaboration avec la Caisse Centrale de Garantie (CCG Maroc), Le CJD International, Capdev, AFINEETY,BDO, Afrique Challenge, la Chambre de Commerce et d’industrie De Côte d’ivoire, Fraternité Matin, Les Inspirations Eco, Bawley Group, la BANK OF AFRICA, Seriousfactory, Alliance Conseils et Start-up Mag.  Une étape donc marquée par la forte mobilisation d’acteurs économiques engagés aux côtés des entrepreneurs du continent. Parmi les illustres invités à cette deuxième étape du Pitch HUB Africa, on peut citer Zanati Serghini Hicham Directeur Général Caisse Centrale de Garantie (CCG), Hassan Nasr Chef de Département Direction Marchés de Maroc Export, Samir Chaouki Directeur de Publication des Inspirations Eco, Muhamad Adebayo Coordonnateur Technique de Capdev Côte d’Ivoire, Fatola Sande Secrétaire Générale CAPDEV Côte d’Ivoire, Léon Koffi Directeur Associé BDO Côte d’Ivoire, Papa Landing Mane Président du CJD International, Christian Gayton Directeur Associé de SeriousFactory, Désiré Kadio Morokro Directeur Associé d’Alliance Conseils et Directeur de Publication Start-up Mag,Abdelali Nadifi  Directeur Général de la Bank Of Africa(BOA) Côte d’Ivoire et Victor Ehoussou Directeur Général de Bawley Group.

Le pitch HUB Africa, rappelons-le, offre aux Entrepreneurs et porteurs de projets l’opportunité de challenger devant un jury composé de personnalités et experts aguerris. Les chefs d’entreprises sélectionnés par le jury auront la possibilité de publier leur projet sur la première plateforme africaine de Crowdfunding porté par Afineety partenaire de HUB AFRICA. Ils  bénéficieront également des meilleurs conseils dans le cadre du développement de leur entreprise. Le pitch permet également d’avoir un premier retour sous forme de feed-back écrit, reprenant les points forts/faibles du projet avec les recommandations du jury et de pouvoir le peaufiner avant la grande messe de mai prochain.

Que les porteurs de projet et les startups gabonaises et camerounaises se préparent aux prochains passages de la caravane de l’entrepreneuriat dans leur pays !

Pour plus d’informations : www.hubafrica.co

Pour vous inscrire aux Pitchs : pitch.hubafrica.co


Prochaines étapes :

Pitch de Yaoundé (Cameroun) :

Jeudi 06 avril 2017 à 10 heures à l’hôtel Mont Fébé– Yaoundé

Contact Cameroun: Jean-Livyt PAKA- Email: paka@africa-business-solutions.com

Pitch de Libreville  (Gabon):
Reporté à une date ultérieure
Vous pouvez dès à présent vous inscrire sur : pitch.hubafrica.co

Contact communication

Cheikh Mbacké SENE – Directeur Communication et Développement Stratégique Afrique HUB AFRICA. Cell: +212 661 45 88 80 – Email: sene@nge-impact.ma  / c.sene@hubafrica.co

L’économie africaine a besoin de s’ouvrir à d’autres continents autre que l’Afrique. Les entrepreneurs sont les maîtres de leur développement. Le deal se joue entre l’ici et l’ailleurs pour parvenir à bâtir une startup dont la stratégie de croissance (Growhacking) impacte positivement la vie de l’entrepreneur. Les enjeux économiques se déplacent à la vitesse « V ». Nous n’avons pas le droit de rester ignorant en matière d’informations.

Le média, le super-incubateur et le concept ADMP

Le média panafricain ADMP awards est un super+incubateur panafricain doté d’un réseau de 20 000 entrepreneurs présents dans 25 Pays dans le monde entier. L’ADMP est un concept digital, l’inception Digitale mis sur pied par Hermann Djoumessi (Consultant Fintech médias sociaux et analyste de cryptographie, conférencier à Paris, Londres, l’American Business School, l’INSEEC Grande École et au CNAM. Avec Mireille Kooh , CEO de la plateforme média, leur but est de promouvoir les meilleures startups africaines en leur offrant un maximum de visibilité dans le monde entier. Une attention particulière donné aux femmes entrepreneurs en vue de leur permettre d’être outillées à l’ère du numérique.

Un super+incubateur panafricain évoluant à grande vitesse

#ADMP est aussi le premier flux d’informations Facebook dédié à la promotion des Fintech en Afrique à partir d’un concept original :
ADMP. 4000 professionnels appelés ADMPers participent au processus de curation de contenu en langues (Français, Anglais et Arabe) dans tous les secteurs du digital, puis les dispatchent sur nos différents canaux social media sur Facebook, Twitter, tumblr, et notre site web: www.admpawards.biz.

ADMP c’est aussi une ruche digitale faite de mega et micro partenariats qui se font à peu près tous les jours. Il ya donc une page (où groupe Facebook) mère et une multitude de page-soeurs (Admp West Africa, Team ADMP2017 / Tunisia, etc…) qui couvrent selon des thématiques différentes (Femmes, Afrique de l’ouest, Gaming in Africa,…) l’éventail des différentes technologies numériques et digitales et leurs déclinaisons continentales. Les ADMPers gagnent à partager et à s’investir dans ce processus vertueux qui aboutit toujours à des partenariats ‘WIN-WIN’.

L’afrique est officiellement le ‘Tech Continent’ où plutôt le ‘Mobile Continent’, ce qui veut dire, qu’il va s’y passer de nombreuses inceptions digitales!

ADMP : Tout savoir sur l’Inception digitale

L’inception digitale ADMP consiste à développer un ensemble de processus numériques permettant la diffusion rapide d’un message ou d’un projet afin de transformer le réel, et la réalité de l’entrepreneur.

De façon concrète, le porteur du projet d’une nouvelle application (Mobile) médicale par exemple, ferait une inception digitale pour expliquer son “nouveau concept innovant” d’abord aux professionnels de la santé en mode B2B (Business-to-Business), puis au grand public (en mode B2C ).

Inception nécessaire, si l’on considère que votre produit, ou concept, était au départ parfaitement inconnu et donc pas référencé. → Cette diffusion rapide d’un message vient à son tour impacter la vie de l’entrepreneur, avec pour but d’augmenter son empreinte digitale, et donc logiquement son référencement sur les moteurs de recherche.

En découle, une plus grande capacité de monétisation de son application, une plus grande capacité à recruter du personnel qualifié grâce à ses articles, où encore, une plus grande capacité à réussir sa campagne de crowdfunding et ses levées de fonds, etc.

  • C’est pourquoi nous soutenons: IDCEc2017 , La conférence Internationale de l’Economie Numérique 2ème édition en Tunisie.
  • C’est pourquoi nous travaillons en partenariat avec l’Incubateur INSEEC London.
  • Nous avons soutenu, avec succès, le magazine ITmag aux Jambar Tech Awards Sénégalais.
  • Nous montons des cours de numérique au Togo avec SA Samuel Partners.
  • C’est ce qui s’est produit avec la diffusion du message de la startup camerounaise Buzigo, qui a été reçu par Orange Partners en France via leur plateforme.
  • C’est ce qui s’est produit avec le message du lancement de #WecashUp mobile money day à Paris en novembre 2016 en Tunisie, au Sénégal et à Paris.
  • Le lancement du PATIK (le Parc Technologique des Innovations à Kribi), un des projets les plus ambitieux de la région, et qui sera situé à Kribi, bientôt le “deuxième poumon économique” du Cameroun et futur TECH HUB de la CEMAC.

Il ya eu des échecs aussi. Une minorité. 30% . N’ayons pas peur de le dire. Mais nous continuons à affiner le modèle, jour après jour.

A.I. = African Intelligence. Nous allons y arriver!

En conséquence, les entrepreneurs ont besoin d’armes afin de leur permettre de transformer leurs projets et franchir les frontières à la quête de nouveaux horizons en local et à l’international. “Act Local, Think Global”.

Et c’est sur ce besoin que ADMP est #FOCUS !

Ce n’est pas du “Guru digital”, notre méthode est analytique et basé sur des statistiques et métriques digitales. Nous comprenons les réseaux sociaux. Nous comprenons le référencement digital, l’optimisation (SMO, SEO).

  • Le service « MeMeShoutout » est un processus qui permet d’envoyer des messages à forte valeur ajoutée à une audience mondiale et qualifiée de 14 000 adeptes des médias sociaux, startuppers, investisseurs, venture capitalistes et décideurs. Il permet aux entrepreneurs d’améliorer leur référencement sur Google et les médias sociaux très rapidement afin de se faire retrouver rapidement à l’échelle panafricaine par les influenceurs. C’est un service payant qui a déjà prouvé son efficacité et qui s’optimise progressivement. N’hésitez pas à essayer [ICI]

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Les startupeuses, les GirlzinWeb, les Digital Busy Bee, ont rendez-vous pour la journée de la femme le 08/03 [ICI]

Par #ADMP