“L’ADIE est chargée de mener et de promouvoir, en coordination avec les différents services de l’Administration, les autres organes de l’Etat et les collectivités locales, tous types d’actions permettant à l’Administration de se doter d’un dispositif cohérent de traitement et de diffusion de l’information, répondant aux normes internationales en matière de qualité, de sécurité, de performance et de disponibilité. Elle participe à la définition de la stratégie de l’administration électronique, communément dénommée « e-gouvernement

Quelles sont les missions de l’ADIE ?

Il s’agit de doter l’Etat d’un système d’information et d’outils d’aide à la prise de décision ; de fournir aux citoyens et aux entreprises une interface décentralisée d’accès à l’Administration ; de pérenniser et sécuriser les archives de l’Etat en dotant celui-ci d’une mémoire électronique ; de définir des indicateurs de performances des systèmes d’information mis en place, et d’en assurer le suivi et l’évaluation ; d’évaluer l’impact des investissements réalisés dans le domaine de l’informatique ; de contribuer à la bonne gouvernance notamment par la promotion de la télé démocratie.

Parlez-nous des autres activités ?

Elles sont de deux ordres : l’Assistance et l’Expertise. Ainsi l’ADIE assiste les administrations et les démembrements de l’Etat dans l’exécution des projets informatiques et d’infrastructures réseaux. L’ADIE veille au respect des normes et procédures de sécurité informatique sur l’ensemble des réseaux de l’administration. Nous mettons aussi à la disposition des services de l’Administration des équipements informatiques et en assurons le suivi et le renouvellement. L’ADIE participe à la conception et à la mise en œuvre de tous les projets informatiques de l’Administration afin de garantir la cohérence globale des systèmes mis en place, quelque soit le mode de financement. Elle assure la maîtrise d’ouvrage de tous les projets informatiques de l’Administration à caractère transversal.

Vous parlez souvent de l’Intranet Gouvernemental, peut-on en savoir plus ?

L’Intranet Gouvernemental, c’est d’abord un projet d’infrastructure technique qui se traduit par la mise en place d’un réseau gouvernemental haut débit pour la voix, la vidéo et les données. Ce réseau est basé sur une boucle optique qui interconnecte les différents ministères en centre vielle prolongé par un réseau national en fibre optique. A mon arrivée à l’ADIE en 2012, j’ai trouvé 500 km de fibre optique sur 7 régions. Depuis mon arrivée à l’ADIE en mai 2012, nous avons ajouté 1000 km de fibre optique et nous nous apprêtons à en ajouter 3000 autres km dans le cadre du CONTAN. Donc le Président Macky Sall a fait en deux ans huit fois plus que ce que son prédécesseur a fait en 10 ans. Rappelons tout de même que l’ADIE existe depuis 2004. Nous voulons généraliser l’accès Internet à bas prix dans tout le pays et offrir le support pour un Sénégal Emergent.

ADIE Senegal

Présentement quel est le projet phare de l’ADIE ?

Le projet phare est relatif à tout ce qui tourne autour de la modernisation de l’administration publique et de la dématérialisation de ses procédures. Pour cela nous avons récemment mis en ligne le site www.servicepublic.gouv.sn que je vous invite à aller consulter. Nous avons dématérialisé le permis de construire avec TELEDAC et avons pour ambition de donner aux citoyens tous les papiers administratifs dont ils ont besoin via un clic de souris. Dans le cadre de la maitrise de la masse salariale, nous allons bientôt lancer le fichier unifié des données de personnels de l’Etat qui fait suite à l’audit physique biométrique. dans le cadre de la réduction de la facture téléphonique de l’Etat, nous travaillons avec le Ministère de l’Economie et des Finances et la Sonatel pour interconnecter tous les PABX de l’administration au réseau d’operateur télécoms de l’ADIE. Oui, vous devez le savoir l’ADIE est un operateur de télécommunications à part entière et entend jouer ce rôle pour faire économiser à l’état ses dépenses en télécommunications.

On parle ces jours-ci du PDS, quel est son objet ?

Le Plan de Développement Stratégique de l’Informatique de l’Etat est un plan programme (2014-2017) qui a pour objet, de présenter les lignes directrices pour la mise en œuvre de la politique d’informatisation de l’Etat et de proposer un plan d’actions sur une période de trois (3) années (juillet 2014- juillet 2017). Il détermine les objectifs généraux ainsi que les stratégies et actions à mener pour les atteindre. Il définit également les objectifs qualitatifs et quantitatifs de même que les moyens alloués pour sa réussite. La mise en œuvre du Plan implique un plan d’actions auquel sont annexées, sous forme de tableaux détaillés, les actions et mesures arrêtées. Un bilan de la mise en œuvre sera élaboré chaque année, en même temps qu’une actualisation dudit plan. Il comprend un cadre d’analyse logique, des tableaux retraçant les objectifs, orientations, axes et actions à mener ainsi qu’un cadre de mesure du rendement. Si tout se passe bien, nous allons signer ce contrat de performances avec notre tutelle avant le 30 juin 2014.

Source : Newsletter de l’ADIE, 1er juillet 2014

InnovAfrica Etape est une rencontre annuelle pour réunir les porteurs d’initiatives innovantes pour le développement entièrement organisé par le groupe Imagination for People du pays – ici Imagination for People Sénégal (IP Senegal).

InnovAfrica Etape aura lieu au Centre de Formation et de Perfectionnement du Personnel Municipal de la Ville de Dakar sis au Boulevard Dial DIOP en face de la grande mosquée de Grand-Dakar de 9:30 a 14:00 le samedi 5 juillet.

Vous pouvez vous inscrire ici.

MobileSenegal et l’Espace Mobile de Imagination People seront présentés.

Le programme est le suivant:

Programme

  • 09h30-10h00 : Mise en place des invités
  • 10h00-10h05 : Mot de bienvenue de l’animateur d’IP Sénégal
  • 10h05-10h10 : Prise de parole invités officiels
  • 10h10-10h30 : Présentation d’IP Sénégal
  • 10h30-11h00 : Présentation d’OSM
  • 11h00-11h30 : Présentation Emerginov
  • 11h30-12h00 : Les FabLab
  • 12h00-12h30 : Les applications mobiles
  • 12h30-13h00 : Pause
  • 13h00-13h30 : Les logiciels libres
  • 13h30-14h00 : Cocktail de réseautage

 

Nous vous annoncions il y a quelques semaines du lancement du concours WSA Mobile qui aura lieu à Abu Dhabi. La phase pre-sélection pour le Sénégal est maintenant terminée. Ainsi, 7 applications mobiles dans des catégories différentes ont été sélectionnées. Il s’agit de :

WSA est une compétition organisée par Abu Dhabi en partenariat avec UNDP, UNESCO et UNIDO en particulier.

A l’issu de la phase de sélection par pays, une compétition africaine sera organisée au Maroc et le vainqueur représentera le continent à la finale mondiale à Abu Dhabi.

Plus d’informations : Mobile Sénégal

El Hadji Ndiaye le patron de la 2STV avait déjà donné le ton à travers une sortie mémorable après l’installation du Contan par le Président de la République. Le fameux PAN (passage de l’analogique au numérique) va créer une situation inédite pour tous les acteurs de l’audiovisuel. Le groupe Excaf va mettre en place l’infrastructure de multiplexage pour que tous les sénégalais reçoivent les images des chaines de télé dans des conditions optimales, et sans nul doute, les héritiers du rigoureux Ben Bass réussiront sans problème ce défi technique. L’équipe de Sidy Diagne a l’expérience et l’expertise requises pour déployer les images dans tous les recoins du Sénégal. Le problème qui risque de créer la zizanie dans l’espace audiovisuel sénégalais vient surtout des relations exécrables qu’entretiennent les patrons des différentes chaines.

En effet, sans le dire, chacune des grandes chaines de télévision dispose d’un plan B différent de l’option retenue par le Contan. Et c’est cela le problème. Que vaudra l’investissement fait par l’Etat si le Contan ne réussit pas à fédérer autour de son projet les principales chaines de télévision ? Imaginez un instant que Bougane Guèye Dani, El Hadj Ndiaye, Sidy Lamine Niasse, Youssou Ndour choisissent chacun sa « propre » option numérique en contournant le Contan ? Loin d’être invraisemblable, cette situation peut bien survenir au Sénégal dans les mois à venir, si les autorités en charge du numérique ne prennent pas très rapidement les mesures idoines à même de rassurer les différents patrons de presse qui, pour la plupart, ne savent pas à « quel passage au numérique » se vouer.

La nouvelle guerre des télés ne sera plus celle des combats de lutte entre les promoteurs Gaston et Aziz Ndiaye, mais plutôt la guerre des bouquets avec à la clé une floraison de décodeurs devant lesquels le téléspectateur sénégalais aura du mal à se retrouver. Pour éviter cette situation fâcheuse qui se profile sous le ciel audiovisuel, le Contan doit sans tarder « accélérer la cadence » du passage au numérique en mettant ensemble au tour d’une table tous les patrons de chaines afin d’harmoniser les positions avant qu’il ne soit trop tard.

Adama SOW

Les acteurs TIC sénégalais prononcent de plus en plus le mot « écosystème » Dans cet article j’analyse l’écosystème entrepreneurial TIC décomposé en 6 composantes : politiques publiques, structures d’accompagnement, capital humain, culture entrepreneuriale, financement, marchés.

1) Politiques publiques

Traditionnellement, le rôle du gouvernement se limite à créer les conditions de l’émergence d’un écosystème entrepreneurial florissant. Ce, à travers la mise en place de structures d’accompagnement, de régulation mais aussi à travers des mesures incitatives. Au Sénégal, plusieurs structures étatiques jouent ce rôle. Il s’agit de L’ARTP qui régule le secteur des télécommunications & des postes, de l’ADEPME qui offre des services non financiers aux PME, de l’APIX qui accompagne les industries & grandes entreprises et des services étatiques compétents.

Les politiques en matière de promotion des TICs ont valu au Sénégal la première place sur le plan de la contribution de l’internet au PIB en Afrique selon McKinsey (2013).

Sur le plan financier, l’état a récemment mis en place le FONGIP, le FONSIS & la BNDE pour faciliter l’accès au capital & aux garanties souvent inaccessibles aux entrepreneurs. L’opérationnalisation de ces trois structures est en cours.

L’Etat a aussi diminué le capital requis pour les SARL de 1 million à 100.000F. Le FDSUT corrige la fracture numérique interne à travers le financement de programmes qui touchent les couches les plus défavorisées.

Sur le plan de la recherche, en plus du grand prix du chef de l’état pour l’innovation, des centres de recherches et d’essai ont été ouverts dans plusieurs localités du Sénégal pour favoriser une circulation plus fluide des idées entre le monde académique et le monde économique.

Les décisions présidentielles 1 & 2 issues du conseil présidentiel de 2013 réorientent l’enseignement supérieur vers les STEM & mettent les TICs au cœur de l’enseignement supérieur.

2) Structures d’accompagnement

Le réseau des structures d’accompagnements du Sénégal est le maillon le plus dynamique de l’écosystème entrepreneurial. Inexistantes il y a quelques années, le Sénégal compte plus d’une douzaines de structures qui accompagnent l’écosystème (incubateurs, hub technologiques, multinationales & organismes internationaux). A Dakar, pas une semaine ne passe sans qu’il y ait un événement qui réunisse la communauté TIC : Compétition, Forum, Conférence, Formation, Rencontres de la communauté etc.

Né d’un partenariat public privé, l’incubateur CTIC est au cœur des activités d’accompagnement de l’écosystème sénégalais. Il y a aussi Jokkolabs un réseau international de hubs, Synapse Center, Jiggen tech hub , Rufisque tech hub pour ne citer que ceux-la.

Les structures d’accompagnement c’est aussi les multinationales comme Google ou Microsoft qui supportent des communautés de développeurs, d’étudiants & de professionnels des TICs.

C’est aussi les communautés : au premier rang desquels figure Dakar LUG, fondé il y a près de 10 ans, Dakar LUG fut l’un des premiers éléments de l’écosystème TIC Sénégalais. Par la suite, des dizaines d’autres communautés ont vu le jour.

Les operateurs de téléphonie mobile, en particulier Orange, accompagnent aussi l’écosystème.

Enfin, il y a OPTIC qui fait figure de patronat TIC, la société sénégalaise de l’information ISOC, la fondation des incubateurs FICTIS & l’observatoire des systèmes d’information OSIRIS.

3) Capital humain

Les universités, instituts supérieurs & écoles d’ingénieurs mettent sur le marché des centaines de diplômés chaque année. Idem pour les écoles de commerce & de management.

Globalement, l’offre de formation dans le domaine des TIC est correcte. Le capital humain est disponible & accessible pour les entreprises locales. Le problème se situe au niveau de la densification du tissu des entreprises TIC qui suppose la préexistence d’une culture entrepreneuriale forte & d’un capital privé accessible.

4) Culture entrepreneuriale

La société sénégalaise privilégie davantage les emplois sécurisants dans le secteur public & privé. En revanche, la saturation du marché de l’emploi sénégalais pousse davantage de jeunes à entreprendre en particulier dans le secteur des TIC ou l’on note plusieurs « success stories ».

5) Financement

Le Sénégal, à l’instar des autres pays de la sous région, est caractérisé par une quasi-inexistence de fonds de capital risque ou de capital d’amorçage émanant du secteur privé. De ce fait, le financement des startups TIC est assuré de manière collégiale par les incubateurs, hub technologique & autres organismes qui organisent périodiquement des compétitions (e.g Grand prix FDSUT, Startup weekend, Tekki 48) à l’issue desquels un fond d’amorçage est remis aux plus méritants. D’autres options existent: la contribution des amis et parents, l’emprunt & le crowdfunding (une méthode innovante et prometteuse).

6) Marchés

L’explosion du marché des terminaux de connexion & du nombre de résidents urbains qui se connectent quotidiennement à internet prouve l’existence d’un marché large & croissant.

En l’espace de quelques années, une véritable économie numérique qui s’articule autour des plateformes, produits & services est née. En atteste le poids d’internet sur le PIB sénégalais évalué à 3.3%.

La baisse continue du coût d’acquisition des terminaux et par conséquent du coût d’accès à internet devrait être considérée comme une aubaine pour les entrepreneurs du web. D’où l’importance d’une prise en charge holistique de l’écosystème entrepreneurial afin d’en résoudre les deux principaux goulots d’étranglements que sont l’accès au capital & une culture entrepreneuriale forte.


Tayib Fall
Spécialiste en Entrepreneuriat & TIC. Ancien délégué de la jeunesse sénégalaise auprès de l’UIT et ancien boursier Fulbright à l’Université de Californie, Tayib a piloté les programmes universitaires de Google en Afrique avant de revenir à Saint-Louis pour accompagner l’écosystème technologique naissant.
tayib.fall@gmail.com
blogtayib.blogspot.com

La conférence « Tous connectés » se tiendra à Dakar le 26 juin 2014 avec la participation de Modou Mamoune Ngom, Directeur Télécoms au ministère de la Communication et de l’Economie numérique, de Lamine Dial, Directeur de l’Economie et des Marchés de l’ARTP et de Nicolas Blixell, vice-Président Grands comptes PanAfrica d‘Ericsson.

Cet événement organisé par Ericsson a pour objectif de « penser le futur » avec les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Une centaine d’invités issus du secteur sont attendus. La conférence sera l’occasion d’échanger avec eux, notamment sur :

  • L’évolution de la mobilité en Afrique Sub-saharienne et au Sénégal.
  • L’évolution des TIC en Afrique Sub-saharienne et au Sénégal.
  • Leurs rôles dans le développement du pays.
  • L’apport des TIC dans la vie de chacun.

Programme :

  • 9h15-10h00 : Accueil des invités.
  • 10h00-10h10 : Allocution d’ouverture du ministère de la Communication et de l’Economie numérique.
  • 10h10-10h30 : Intervention de Monsieur Lamine Dial, Directeur de l’Economie et des Marchés de l’ARTP.
  • 10h30-11h00 : Intervention de M. Blixell, vice-Président Grands comptes PanAfrica d‘Ericsson.
  • 11h00-11h30 : Echanges avec le public.
  • 11h30-11h45 : Synthèse des échanges.
  • 11h45-12h00 : Mots de remerciements et mot de clôture.
  • 12h00-12h30 : Point presse, interviews suivi d’un déjeuner offert par Ericsson.

Merci de bien vouloir confirmer votre présence par téléphone ou par e-mail.

A propos d’Ericsson
Leader mondial des technologies et services de communication, Ericsson participe au développement de la Société en Réseau au travers de solutions de communication performantes et en temps réel qui permettent à tous d’étudier, de travailler et de vivre au quotidien dans une société durable et ce partout dans le monde.
Dans le domaine des TICs (technologies de l’information et de la communication), Ericsson propose un large portefeuille de services, de logiciels et d’infrastructures aux opérateurs de télécommunications ainsi qu’aux entreprises évoluant dans d’autres industries. A ce jour, plus de 40 % du trafic mondial transite par les réseaux d’Ericsson qui assure par ailleurs la maintenance d’infrastructures desservant plus de 2,5 milliards d’abonnés

Présent dans 180 pays, le groupe emploie plus de 110 000 personnes. Fondée en 1876, la société Ericsson a son siège social basé à Stockholm, en Suède. En 2013, Ericsson a réalisé un chiffre d’affaires de 34,9 milliards de dollars US (227.4 milliards de couronnes suédoises). Le titre Ericsson est côté à Stockholm et au Nasdaq (OMX et New York). Ericsson est présent sur le continent africain depuis 124 ans et au Sénégal depuis 2007 où travaillent une centaine de collaborateur.

www.ericsson.com

Nous avons publié hier mardi 24 juin en exclusivité sur ITmag un extrait du dernier rapport trimestriel du marché des télécommunications au Sénégal. Notre article a créé un tollé général dans le milieu des télécoms au Sénégal à tel point que l’opérateur Orange a du sortir un communiqué pour considérer notre publication comme une simple rumeur.

Dans son communiqué, l’opérateur Sonatel avec sa marque Orange a tenu a préciser que : « en utilisant la même méthode de comptage du parc, Orange reste leader au cours du premier trimestre 2014 avec 52% de part de marché, soit un écart de 20 points par rapport à son suivant immédiat. De plus, Orange garde une avance confortable de 63% sur l’internet ».

Ce que Orange a oublié de mentionner dans son communqué est que les 63% de part de marché sur l’Internet dont il parle ne concernent que les accès par clé Internet. Sur ce point précis, Orange reste toujours leader et dispose du plus grand parc avec 62,9% de parts de marché suivi de Expresso et de Tigo avec respectivement 25,3% et 11,8%. Orange et Expresso ont perdu, par contre, des parts de marché au profit de Tigo, le nouvel entrant sur ce segment.

ARTP Rapport T1-2014 - 5

En revanche ce qu’il faudra comprendre est que lorsque nous parlons d’Internet mobile, il s’agit des accès “2G, 3G/3G+ sur smartphones et tablettes” et “Clé Internet“. C’est précisément sur les accès “Clé Internet” que Orange est dominant mais globalement Tigo est leader comme nous l’avions évoqué dans notre article d’hier.

Autre fait marquant qui devrait conforter cette fois ci Orange est qu’il détient jusqu’à présent le plus grand nombre de lignes sur le parc global de téléphonie mobile (voix et données confondues), avec 55,52 % de parts de marché suivi de Tigo pour 24,23%  contre 20,25% pour Expresso.

ARTP Rapport T1-2014 - 4

Face à la presse hier, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a d’abord présenté le rapport de la Qualité des services voix et données des réseaux de téléphonie mobile lors du dernier pélérinage marial Popenguine 2014 ensuite celui de l’Observatoire du marché des télécommunications (1er trimestre 2014.

Une information de taille et pas surprenante, l’opérateur Tigo est désormais le leader de l’internet mobile au Sénégal. Ce classement provient d’un rapport de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) à présenter ce mardi matin 24 juin.

Ce rapport dont ITmag a obtenu copie révele que la croissance du parc de lignes Internet est soutenue par le segment « Internet mobile » qui représente 90,8% du parc global. Contrairement au parc bas débit qui suit une tendance à la baisse, les parcs « clé internet » et ADSL sont en hausse (respectivement 11,6 % et 1,73 % par rapport au trimestre précèdent), mais leurs poids dans le parc total restent faibles respectivement 5,1 % et 3 % du parc total.

Au 31 mars 2014, Tigo détient globalement la plus grande part de marché Internet Mobile (40%) devant Orange (38%) et Expresso (22%). Ainsi, du fait de la forte augmentation de son parc internet mobile, Tigo gagne 24 points de parts de marché. Cette position de Tigo s’explique par le développement, au cours de ce trimestre, de son parc internet mobile qui coïncide avec son introduction sur le segment 3G depuis décembre 2013.

ARTP Rapport T1-2014 - 1

 

Selon le rapport, le parc global des abonnés à internet a augmenté assez régulièrement au cours de l’année. Il est de 3.614.033 au 31 mars 2014, soit une croissance de 56,47 % par rapport au trimestre précédent. Cette évolution résulte de la forte hausse du parc internet mobile hors clés.

ARTP Rapport T1-2014 - 2

 

Le parc global de lignes de téléphones mobiles s’élève à 14.065.291, en progression de 7,09% par rapport au trimestre précédent. Le taux de croissance du parc a aussi augmenté au cours de ce trimestre (7,09% contre 3,24% le trimestre précédent).

La croissance du parc global de lignes de téléphones mobiles au cours de ce trimestre est principalement soutenue par Tigo et Orange dont les parcs ont respectivement augmenté de 514.484 et 345.745 lignes. Ainsi, Tigo détient 24,23% des parts de marché contre 20,25% pour Expresso, qui a enregistré la croissance la plus faible de son parc (69.894 lignes). Orange détient 55,52 % de parts de marché.

ARTP Rapport T1-2014 - 4

Le taux de pénétration du parc de lignes de téléphones mobiles continue de progresser et dépasse pour la première fois 100%, (soit 103,67% au cours de ce trimestre contre 96,8% le trimestre précédent).

ARTP Rapport T1-2014 - 3

 

Ce rapport de l’ARTP qui donne la situation du marché des télécommunications au 31 mars 2014, ainsi que les évolutions enregistrées durant le premier trimestre de l’année précise que le parc global de lignes de téléphones fixes continue de baisser et s’élève à la fin de ce trimestre à 336.737, en baisse de 2 % par rapport au trimestre précédent.

La capitale sénégalaise a abrité mardi 17 juin une rencontre de haut niveau sur les « villes plus sûres », en utilisant des technologiques de pointe présentées par une délégation de Motorola Solutions, en présence d’autorités et d’experts internationaux et sénégalais, dont notamment le directeur général de l’Agence nationale d’Assistance à la Sécurité de Proximité.

L’adoption de telles technologies, selon les experts, peut placer n’importe quelle ville dans la liste des villes les plus sûres au monde, avec les agents de police connectés, le centre contre le crime opérant en temps réel, la prochaine génération des véhicules de patrouille, le centre intégré de communication multimédia – tout ceci pouvant apporter une baisse rapide de la criminalité.

Cette vision a été partagée mardi 17 juin à Dakar par Motorola Solutions qui a dévoilé une série de solutions de sécurité, utilisant des technologies de pointe et qui contribueront à créer des villes plus sûres au Sénégal.

Parmi ces solutions figurent un système de commande et de contrôle intégrés qui permet aux forces de l’ordre de gérer des situations complexes de manière proactive et efficace et des systèmes de vidéo-surveillance qui permettent de partager l’information avec les personnes concernées en temps réel.

« La sécurité publique et les entreprises ont besoin de solutions de communication qui les aident à traduire des informations venant de sources multiples, afin d’assurer des villes plus sûres », a affirmé Monsieur Boaz Or-Shraga, Directeur des ventes pour l’Afrique subsaharienne chez Motorola Solutions.

Toutefois a-t-il averti, « de nos jours, les investissements en technologies dans la sécurité publique doivent être viables, intégrés, faciles à mettre en œuvre et à utiliser ».

Pour ce qui est du cas spécifique du Sénégal, « en tant que pays visant à booster son économie et à doubler son taux de croissance d’ici 2017, il est important de se rappeler que la croissance doit être maintenue par la sécurité. Des villes plus sûres constituent un préalable à des économies et communautés prospères – qui sont les objectifs du Plan Sénégal Emergent (PSE) », a souligné Boaz Or-Shraga.

« Tout repose sur le partage d’informations avec ceux qui en ont le plus besoin et quand ils en ont le plus besoin », a-t-il expliqué, avant d’ajouter : « il y a une énorme quantité d’informations entre les citoyens, leurs interlocuteurs et les agences ».

En transformant le bruit en information, l’information en intelligence et l’intelligence en données pratiques, les agences de sécurité publique peuvent faire le plus avec le moins – construire des villes plus sûres dans le processus.

« Safer Cities » (« Des villes plus sûres ») est un nouveau concept dont les expérimentations actuelles entre les Etats-Unis, l’Europe et dans certains pays d’Afrique utilisent des technologies éprouvées qui existent déjà sur le marché », a expliqué Arthur Melet analyste d’IDC Energy Insights, Moyen Orient et Afrique. « En Afrique de l’Ouest, où le contexte sécuritaire est marqué par une urbanisation galopante et une baisse de la sécurité publique, ces technologies peuvent conduire à des gains d’efficacité significatifs pour les autorités locales et donc à une sécurité accrue pour les citoyens. »

Peter Goulding, spécialiste en chef de la sécurité publique chez Motorola Solutions et un des anciens responsables de la police métropolitaine de Londres a indiqué que « les données sont le facteur clé de l’amélioration de la sécurité publique, les utiliser de manière intelligente est un facteur primordial pour des villes plus sûres. »

« Nos nouvelles technologies de communication et de données fournissent des informations de terrain en temps réel, des outils de surveillance sophistiqués pour les traiter, partager l’information et assigner les missions le plus rapidement possible. La prise de décision améliorée a un effet immédiat sur l’efficacité des unités de sécurité publique et sur la sécurité des populations », a notamment précisé M. Goulding qui a aussi évoqué la place des solutions vidéo dans ce dispositif.

A propos de Motorola Solutions

Motorola Solutions est un des leaders dans la fourniture de solutions et services liés à des missions vitales pour les gouvernements et les entreprises. A travers des technologies de communication innovantes et de pointe, c’est un leader mondial qui permet aux clients d’être les meilleurs dans les moments critiques. Motorola Solutions est coté à la bourse de New York sous le sigle « MSI ». Pour en savoir plus, visitez www.motorolasolutions.com

Pour vous informer, vous pouvez visiter notre newsroom ou vous inscrire à notre fil d’actualité.

Au fil des éditions, le Salon Monétique Régional du GIM-UEMOA s’impose comme un cadre idéal d’échanges entre les décideurs et les acteurs des différents secteurs d’activité liés à la monétique et aux technologies de l’information et de la communication. La 4ème édition, qui se déroulera du 19 au 20 juin 2014 à l’Hôtel King Fahd Palace de Dakar (Sénégal), s’y inscrit en droite ligne et promet d’offrir de grands moments d’échanges et de réflexion, clôturés par la détente à travers un dîner gala et une mini croisière.

Organisée sous le Haut Patronage de Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), cette édition portera sur le thème “Le prépayé et le paiement électronique, un marché porteur pour le développement de l’inclusion financière et la bancarisation en Afrique”.

Pour tout renseignement relatif à la participation à ce salon vous pouvez appeler au +221 33 869 95 95 ou au +221 33 869 95 80 ou envoyer un courriel à Fatou Dabo Sy à l’adresse suivante : fatou.dabosy@gim-uemoa.org

Thème: Le Prépayé et le paiement Electronique, un marché porteur pour le développement de l’inclusion financière et la bancarisation en Afrique
Sous le Haut Patronage de : Monsieur Tiémoko Meyliet KONE, Gouverneur de la BCEAO

Jeudi 19 juin 2014(09h00-18h: Exposition)
 
08h30 – 09h00 : Accueil et enregistrement des participants
09h00 – 11h00 : Cérémonie d’ouverture placée sous la Présidence de Monsieur le Gouverneur de la BCEAO

  • Mot de Bienvenue du Directeur Général du GIM-UEMOA
  • Diffusion du film institutionnel du GIM-UEMOA
  • Allocution du Président de la FAPBEF-UEMOA
  • Allocution de Monsieur le Gouverneur de la BCEAO
  • Ouverture solennelle de l’exposition
  • Visite guidée des stands aux officiels


11H00-11H15 : Pause café
11H30-12H30: PANEL1: STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT ET DE MASSIFICATION DU PREPAYE

  • Les cartes prépayées : les Opportunités
  • Les stratégies marketing gagnantes
  • Inclusion financière par la vulgarisation du prépayé


13h00 – 14h30 : Déjeuner
15h00 – 16h00: PANEL 2 : MPOS ET SANS CONTACT COMME LEVIER DU DEVELOPPEMENT DE PAIEMENT DE MASSE

  • MPOS : les Opportunités
  • Sans Contact : un marché de niche
  • Les stratégies de mise en oeuvre et de développement


16h00 – 17h00: PANEL 3 : QUALITE ET SECURITE DES AUTOMATES

  • Les menaces sur l’environnement des DAB/GAB
  • Stratégie de sécurité, contrôles et procédures
  • Comment améliorer la qualité des Automates ?


17h00–17h15 : Pause- café

 

Vendredi 20 juin 2014 (09h00 – 18h00 : Exposition)


09h00–10h00: PANEL 4 : QUALITE ET SECURITE DU PAIEMENT ELECTRONIQUE

  • Les menaces sur l’environnement du paiement
  • Stratégie de sécurité, contrôles et procédures
  • Comment renforcer la sécurité des paiements sur TPE et Internet ?
  • Comment améliorer la qualité des infrastructures de paiement ?


10h00 – 11h00: PANEL 5 : QUALITE ET SECURITE DES SYSTEMES MONETIQUES

  • PCI DSS
  • EMV
  • 3D SECURE
  • MONITORING DE LA FRAUDE
  • RESEAUX TELECOMS
  • SERVICES MONETIQUES


11h00 – 11h15 : Pause- café
12h00 – 13h00 : CONFERENCES

  • Le rôle du Mobile Banking dans le développement de l’inclusion financi&eagrave;re


13h00 – 14h30 : Déjeuner
15h00 – 17h00 : 3EME EDITION FORUM FRAUDE ET SECURITE MONETIQUE

  • Les cas de fraude liés aux cartes bancaires
  • Comment développer les mesures de lutte contre la fraude par cartes bancaires ?
  • Comment renforcer le contrôle et la gestion du risque au niveau des banques ?
  • L’évolution de la législation sur la lutte contre la cybercriminalité


17h00 – 17h15 : Pause- café
20h00 – 02h00 : Dîner de Gala

Samedi 21 juin 2014

10H00 – 13H00 : Mini croisière et visite du Lac Rose
13H00 – 15H00 : Déjeuner de clôture