Directeur Marketing Afrique Moyen Orient et Asie du Groupe Orange (AMEA), Léon Charles Ciss, est investi de responsabilités immenses. Il a dans son équipe, une vieille connaissance, Nafissatou Dia Diouf, Directrice Communication et Sponsoring. Ils font honneur à l’expertise sénégalaise au sein du groupe Orange à Paris.

Malgré son air jovial et son égale bonne humeur, Léon Charles n’a pas une seule minute à lui. Depuis 2009, il croule sous le poids des hautes responsabilités qui l’obligent à passer plus temps dans les aéroports, avions et hôtels de cette zone AMEA (Africa, Middle East, Asia), vaste de 23 pays qu’à Paris où il réside. Une promotion méritée pour le Monsieur Sonatel Mobiles (2001 à 2009) qui a beaucoup contribué à introduire et vulgariser le téléphone mobile au Sénégal.

«Mes objectifs consistent à organiser et délivrer le support à apporter à toutes les filiales Orange et entreprises associées dans les 23 pays où le Groupe Orange est présent ; proposer les politiques communes et superviser leur mise en œuvre dans les domaines Marketing, Ventes et Communication ; organiser la coopération entre les filiales du groupe ; développer la marque Orange à l’échelle de la zone», rappelle-t-il.

En tant que Directeur Marketing AMEA, Léon Charles contrôle directement 7 directions que sont : Marketing Opérationnel, Distribution, Communication et Sponsoring, Développement de l’Internet, Activités Entreprises, Innovation, enfin Structures d’études et de planification.

Des activités qui mobilisent 35 agents de la Direction Marketing AMEA et des dizaines de salariés des autres structures du Groupe pour contribuer aux activités de soutien des filiales. Pour M. Ciss, «les principales exigences des activités Marketing dans ce type d’organisation sont : mobilité, souplesse, diversité, écoute, capacité d’adaptation… pour pouvoir travailler d’une semaine à l’autre avec Orange Mali sur sa stratégie marketing, Orange Côte d’Ivoire sur les Entreprises, l’Ile Maurice sur le développement de l’Internet à l’école, l’Egypte sur sa distribution, le Maroc sur le Digital, le Sénégal sur sa politique commerciale, l’Irak ou la Jordanie sur la Communication … afin de maintenir et développer partout les mêmes valeurs de marque malgré la grande diversité des environnements…». Chapeau, Grand !

Quant à sa collègue Nafissatou Dia, elle succède à un autre compatriote, Karim Mbengue, revenu à la maison-mère, à Dakar. D’ailleurs, on parle de la «légion sénégalaise» au sein du Groupe Orange à Paris.

Précédemment Directrice Communication Institutionnelle et RSE et membre du Conseil de la Fondation Sonatel, elle s’est installée à Paris depuis début 2014 pour relever de nouveaux défis comme Directrice de la Communication et du Sponsoring. «Orange est souvent perçue dans nos pays comme une marque premium, avec une forte perception de cherté peu justifiée. Il est de notre ressort de véhiculer une nouvelle image de notre marque, plus accessible et à l’écoute de ses clients qui sont toujours plus exigeants en terme de produits et services», plaide-t-elle.

Son objectif gravite autour de deux leviers essentiels. «Insuffler une certaine cohérence en matière de communication entre les différentes filiales, partager et harmoniser les bonnes pratiques identifiées. L’intérêt est de fournir des outils qui permettent d’implémenter des campagnes en bénéficiant du retour d’expérience des autres pays. Puis, poursuivre le chantier de la mutualisation et continuer à industrialiser nos campagnes de communication. Ce qui consiste à faire des campagnes communes ou réutilisées dans le but d’engendrer des économies d’échelle. Cette démarche est aujourd’hui essentielle pour garantir l’optimisation de nos budgets», argumente-elle.

En Sponsoring, l’enjeu majeur est de répondre aux attentes dans le domaine du sport et de la musique, pour l’essentiel. Ceci passe surtout par le partenariat avec la Confédération Africaine de Football (CAF) qui leur permet d’être le Sponsor Titre de 5 compétitions majeures dont la CAN Orange.

Source : RÉUSSIR Business

Le directeur général de l’agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) s’est prononcé sur la situation de la structure qu’il dirige dans cet entretien accordé à L’Observateur. Extrait…

Vous êtes nommé directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) depuis quelques mois, quel est l’état des lieux?

J’ai été nommé depuis le mois d’août 2014 à la tête de l’agence de l’informatique de l’Etat (ADIE), une agence transversale qui travaille avec l’ensemble des structures de l’Etat. Nous intervenons dans les ministères, les directions générales, les agences, les universités, les collectivités locales etc. L’ADIE a deux activités principales : l’exploitation d’un réseau d’Etat et la mise en place d’un système d’information pour tout le gouvernement. L’agence a déployé un réseau informatique constitué essentiellement d’un réseau en fibre optique et d’un réseau Cdma qui, aujourd’hui, est dans 32 capitales départementales. C’est un réseau qui a été construit depuis le début des années 2000, avec la phase1 du projet E-gov qui a permis au Sénégal d’avoir presque 500 km de fibre optique. Ensuite, on a eu la seconde phase du projet E-gov, avec 1000 Km de fibre optique que je viens de réceptionner. J’ai signé la troisième phase du projet E-Gov, qui permettra au Sénégal d’avoir plus 3000 Km de fibre optique. Ce qui permet à l’Etat du Sénégal d’avoir une certaine indépendance en matière de connectivité, mais surtout de réussir la transition de l’analogique au numérique, qui devrait s’opérer au mois de juin 2015. L’autre activité de l’ADIE, c’est la mise en place d’un système d’information, avec surtout la dématérialisation des procédures administratives. Nous avons par exemple le projet Télédac, qui a permis au Sénégal de pouvoir dématérialiser le permis de construire. Il faut savoir qu’avant, le permis de construire, pour des dossiers simples, cela pouvait aller jusqu’à un ou deux ans. Mais grâce à ce projet, nous pouvons aujourd’hui avoir le permis de construire, pour les dossiers simples, en mois de 28 jours et pour les dossiers complexes, en moins de 40 jours. Quand je suis arrivé, la première chose que j’ai faite, c’est le diagnostic de l’existant. Parce que l’agence mène beaucoup d’activités. Elle distribue du matériel, développe des logiciels, fournit de la connectivité. Donc, il fallait diagnostiquer toutes ces activités pour voir comment les services sont délivrés au niveau de l’administration. Ce qui m’a un peu étonné, c’était un manque criant de procédures documentées. Je n’ai pas trouvé en place un manuel de procédure. Ce qui est dommage pour une agence aussi stratégique. Sachant que beaucoup d’administrations ne connaissent pas nos services, j’ai lancé le projet «Catalogue de services». Je suis en train de faire le tour des ministères, des administrations en général, pour leur proposer ce qu’on peut leur délivrer en matière de prestations informatiques. Je veux redorer le blason de l’ADIE, pour que nous puissions jouer ce rôle de premier plan que nous devrions jouer, c’est à dire d’implémenter des solutions pour que notre administration puisse être moderne et performante.

Et quels sont les grands projets en vue au sein de l’ADIE?

J’ai proposé au conseil de surveillance de l’ADIE un nouvel organigramme. J’ai créé une direction de la sécurité des systèmes d’information de l’Etat, qui est essentielle en matière d’informatique. Parce que nous ne pouvons pas déployer des applications, parfois critiques, utilisées par des administrations sans qu’on ait une vision claire ou une politique globale de sécurité. J’ai aussi lancé le projet de l’infrastructure de gestion de clé(s) nationale(s) et le CERT. En plus, j’ai lancé la seconde phase du projet «Girafe», qui est le projet du fichier unifié de la Fonction publique. Ce projet, qui a permis de faire l’audit physique biométrique de l’administration, nous a permis d’avoir un fichier unifié de toute l’administration, de maîtriser notre masse salariale, mais surtout de nettoyer tous ceux qui ne devraient pas figurer sur ce fichier. Ce travail a été fait avec comme principal acteur le ministère de la Fonction publique, et l’ADIE comme acteur technique. Avec l’Union européenne, j’ai lancé la seconde phase de ce projet, qui va s’étendre aux universités, aux agences et corps diplomatiques, qui doivent, eux aussi, être enrôlés dans ce fichier unifié. Nous avons pu aussi connecter le fichier unifié avec la Solde. Et dans les jours prochains, toute personne qui ne figure pas sur ce fichier unifié, ne pourrait pas être payée. Un autre projet, c’est la généralisation du télédac. A mon arrivée, le télédac, c’était pour le département de Dakar. Je l’ai étendu à toute la région de Dakar, avec les départements de Guédiawaye, Pikine et Rufisque. Ces trois départements ont été connectés, en moins de trois mois, à la plateforme télédac. Et aujourd’hui, les services de l’Urbanisme de ces départements et les collectivités locales peuvent délivrer le permis de construire avec la plateforme télédac. Le télépaiement a aussi été intégré dans l’application et je compte l’étendre à tous les projets de dématérialisation, ce qui permettra à l’Etat d’avoir un meilleur taux de recouvrement. J’ai aussi permis à l’école nationale d’administration d’avoir un portail qui permettra aux candidats de pouvoir désormais s’inscrire en ligne. J’ai également lancé le projet d’uniformisation des sites Web de l’administration avec une charte graphique commune. La communication sur le Web sera mieux prise en charge et l’ADIE appuiera toutes les structures. Le Président Macky Sall nous a instruit(s) de tout faire pour réduire la facture du téléphone et de l’internet. Avant l’arrivée du Président Macky Sall à la magistrature suprême, l’Etat du Sénégal payait plus 22 milliards FCfa en téléphone et Internet. Ce qui constitue pour notre pays une somme très conséquente. Nous sommes en train de travailler à faire baisser cette facture. Je vais bientôt lancer le déploiement de terminaux mobiles qui seront dans notre réseau et ils auront une connexion 3G. Avec ce réseau, les appels seront gratuits. J’ai entamé les négociations avec l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) pour que notre réseau puisse être connecté aux autres opérateurs. Cela va davantage permettre de réduire les factures de l’Etat. Le principal chantier que j’ai aujourd’hui pour moderniser l’administration, c’est de dématérialiser le maximum de procédures, notamment avec l’état civil, le casier judiciaire…, ce qui est un vieux problème. Parce qu’aujourd’hui, quelqu’un qui est né à Tambacounda est obligé d’aller là-bas pour avoir son extrait de naissance. Ce qui, aujourd’hui, est anormal, voire inadmissible. Aujourd’hui, avec les services des ministères concernés, nous sommes en train de travailler pour trouver une solution. On a répertorié plus de 700 procédures, tous les ministères confondus. Je me suis donné comme mission de dématérialiser le maximum de procédures administratives. Et c’est à partir de ce moment que nous pourrons réellement parler d’une E-administration. Et nous demandons à tous les ministères une meilleure collaboration.

Vous avez parlé de sécurisation du système informatique de l’Etat, mais récemment, on a parlé de piratage du site Web. Est-ce que vous pouvez expliquer ce qui s’est passé ?

Très souvent, l’ADIE ou même les sites du gouvernement, subissent des attaques. Le danger, c’est que ces services-là puissent être indisponibles pendant plusieurs jours ou plusieurs heures. Dans le cadre de ce piratage-là, nous avons connu une attaque qui a fait que le site Web de l’ADIE, qui est public, et qui n’a aucune information sensible, a été indisponible pendant à peu près 30 minutes. Nos équipes et moi-même avons pu régler le problème en moins d’une heure. On a pu gérer cet incident et le clore rapidement pour permettre aux citoyens d’avoir l’information disponible sur notre site Web. Ce sont des choses qui arrivent très souvent. Maintenant, il faut savoir riposter rapidement. De manière générale, la sécurisation des systèmes d’information est davantage renforcée et assurée par l’ADIE.

Par : Sophie Barro
Source : L’Observateur / iGFM

Il fut un temps, le Sénégal a grondé de brouhaha. Des opérateurs de télé, mécontents du CONTAN (Comité national de pilotage de la transition de l’analogique au numérique), ont fait entendre leur colère, leur pessimisme par rapport au respect du deadline du 17 juin 2015, pour basculer de l’analogie au numérique. A ce propos, l’on a longtemps toqué à la porte du Contan pour un entretien. En vain. « Nous n’avons pas encore toutes les données pour pouvoir vous parler », nous rabâchait-on. Alors, en milieu de semaine dernière, l’on a encore sollicité une demande d’interview. Cette fois-ci, c’est la bonne : rendez-vous est pris le samedi matin au siège du Contan, près du Collège Sacré-Cœur. Où l’on retrouve, Amadou Top, directeur exécutif du Comité national de pilotage de la transition de l’analogique au numérique, qui répond aux critiques et donne des raisons de croire à ce projet qui va révolutionner les télés sénégalaises.

L’on a beaucoup spéculé sur le manque d‘informations par rapport à la mise en œuvre de la transition de l’analogique au numérique, où est-ce que vous en êtes ?

Nous en sommes à la phase de mise en œuvre, nous avons procédé au choix d’un opérateur chargé de la mise en place des infrastructures. Il se trouve que l’entreprise choisie est sénégalaise, Excaf Télécom, chargée par le comité, pour le compte du gouvernement, de mettre en œuvre, de créer toutes les infrastructures. Que ce soit les infrastructures de multiplexage, de transport du signal vers les émetteurs et les infrastructures de diffusion. Et aussi de trouver les décodeurs qui vont avec, mais également de mettre en place les plateformes que le comité a choisi de mettre en œuvre, notamment pour disposer d’une télévision interactive. Aujourd’hui, nous avons mis en place le plan d’implantation de l’ensemble des infrastructures de réémission à travers le pays, qui sont au nombre de 29 et qui va nous permettre de couvrir la totalité du pays, avec comme objectif, la télévision partout et pour tous. C’est-à-dire, quand nous aurons terminé le travail, il n’y aura pas un seul village du Sénégal qui ne disposera pas de la télévision et qui ne pourra pas recevoir toutes les chaînes de télévision, comme elles seraient reçues à Dakar. Comme c’est en numérique, ce sera avec une grande clarté. Nous avons fini ce travail et nous avons fini le travail d’identification des émetteurs, installé la tête de réseau, duquel nous allons installer le centre nerveux, c’est-à-dire, ce qu’on appelle la tête de réseau national à partir duquel nous allons recevoir toutes les chaînes, les multiplexer et les envoyer à l’intérieur du pays, et un peu partout à travers le monde. Nous avons également mis en place un plan de collecte des programmes issus des diffuseurs, ce qu’on appelle la contribution. Et nous avons fait un travail assez important avec eux pour définir les conditions dans lesquelles nous allons récupérer leur signal et l’amener jusqu’à la tête de réseau. Ce travail est achevé, une partie sera transportée par Fibre optique, une autre partie par faisceau hertzien.

Est-ce que vous êtes prêts aujourd’hui compte tenu du travail qui a été fait, est-ce qu’à l’instant T, des zones du Sénégal peuvent basculer au numérique ?

Au moment où nous faisons cette interview-là, nous avons démarré les tests en simulcast, c’est-à-dire que les diffuseurs continuent de diffuser en analogique et nous, nous commençons notre test en numérique. Actuellement, nous avons un rayon qui va de Dakar à Tivaouane, derrière Mbour et donc, dans toutes ces zones-là, il y a le signal qui est disponible. Normalement, dans une semaine à dix jours, nous aurons le signal disponible à Touba. Dans un rayon qui va de Touba à Fatick et puis de l’autre côté, vers Kébémer et ainsi de suite. Nous avons découpé le pays en zones, nous pensions le faire en quatre zones, mais avec le temps qui nous reste, surtout pour les conditions de mise en œuvre, nous pensons que nous allons le faire trois zones : la zone 1, qui va de Dakar à Touba, la zone 2, qui va de Mbour, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Tamba et qui va aller vers le sud Kolda, Ziguinchor et la zone 3, qui va aller de Saint-Louis, Matam, Kidira…et ce sont des zones que nous allons mettre en œuvre simultanément.

Certaines voix se sont élevées pour dire que le Sénégal risque de rater la date butoir du 17 juin 2015, est-ce que ces craintes des opérateurs qui ont eu à s‘exprimer sur le sujet étaient fondées ?

Ces craintes ne se justifiaient pas, parce qu’au Sénégal, il y a eu une prise en main très professionnelle de cette question-là, qui n’est pas une question simple. Nous sommes certains de terminer la mise en œuvre avant la date du 17 juin 2015 et de faire tous les tests possibles et imaginables. La seule difficulté à laquelle nous devrions faire face, c’est la distribution des décodeurs, environ 1 million de décodeurs à distribuer. Ça c’est un problème de logistique pure, mais du point de vue technique, technologique et d’élaboration, nous avons tout ce qu’il nous faut et nous avons commencé à déployer. Avant la fin du mois de février, nous aurons couvert à peu près 50 % des zones les plus populeuses.

Comment comptez-vous vous y prendre pour assurer la distribution aux ménages sénégalais, est-ce que cela ne vous tracasse pas ?

Pour les décodeurs, il va y avoir une distribution qui va suivre le plan de déploiement. Au fur et à mesure que nous nous déployons dans une zone, nous allons rendre disponibles les décodeurs dans cette zone-là. Les décodeurs seront acquis à des prix symboliques, 10 000 FCfa, à la portée de toutes les bourses. Et il n’est pas à exclure, comme est en train d’y travailler le gouvernement et le chef de l’Etat, qu’il y ait une partie des décodeurs qui puissent être distribués gratuitement aux familles nécessiteuses.

Pour certaines chaînes de télé, les responsables sont inquiets du paramétrage qui sera fait par Excaf, est-ce que, à ce niveau, vous avez anticipé sur les difficultés à venir pour répondre aux besoins techniques de ces télés ?

Dès le départ, nous avons décidé d’avoir un décodeur de dernière génération dans la norme DVBT 2 et à la compression Mp4 prévue par les normes DVB. Mais indépendamment de cela, nous avons, en plus, décidé, au Sénégal, de faire de la télévision interactive. Cela veut dire que les décodeurs vont, en plus de recevoir tous les signaux et de permettre à chaque téléviseur de les afficher en mode numérique, nous allons avoir également à utiliser ces décodeurs pour faire de l’interactivité. Nous pourrons faire de la télévision de rattrapage, nous pourrons faire de la télévision avec de l’interaction sur un certain nombre de faits, les opérateurs de télé pourront intégrer dans les images qu’ils envoient ce qu’on appelle des métadonnées, mais qui sont des informations qu’ils ajoutent à leurs images et qui pourront aider le téléspectateur à avoir plus de confort. Ce décodeur va également permettre de recevoir le « Program electronic Guide », des programmes sur 7 jours et 10 jours. Donc, les opérateurs n’ont pas à se faire du souci, nous prenons le signal chez eux, nous amenons à la tête de réseau, nous multiplexons et nous envoyons au décodeur, qui va se charger de faire tout le travail.

Certains opérateurs vous ont accusé de piloter en solo ce projet, pourquoi ne les avez-vous pas associés à cette mise en œuvre ?

C’est vrai qu’au départ, il y a eu quelques mésententes qui se sont très vite résorbées. Parce que d’aucuns pensaient qu’ils devaient être membres du comité, alors que nous avons dépassé la phase de réflexion sur ce qu’il faut faire. Nous avions déjà conçu un modèle sénégalais. Nous savions comment il fallait bâtir l’infrastructure, nous savions quel type de télévision il fallait mettre en place, nous savions comment il fallait le faire, le reste, c’était de le piloter, de le mettre en œuvre. Cette phase-là ne nécessitait pas la présence de tous les acteurs. C’est pourquoi le gouvernement a décidé de créer un comité exécutif et un comité de pilotage dans lequel figuraient la Primature, quelques ministères clés, pour piloter le projet. Et donc, pendant que nous travaillions, ils ne voyaient pas trop bien les résultats. Mais nous avons organisé un séminaire avec la Rts, pendant toute une journée et toutes les questions ont été mises sur la table, les gens sont repartis beaucoup mieux informés. La semaine écoulée, nous avons organisé une rencontre dans un grand hôtel de la place avec tous les diffuseurs, tous les acteurs de la télé étaient là et nous leur avons expliqué ce que nous allons faire et ils étaient très contents. Parce qu’ils savent très bien qu’ils vont tirer parti de ce passage.

Est-ce qu’on peut dire aujourd’hui que toutes les divergences de vue avec les opérateurs ont été aplanies ?

Je peux vous affirmer que nous les avons rencontrés individuellement et collectivement. A part une réticence, pour l’instant qui, nous le souhaitons, va se résorber rapidement. Aujourd’hui, il y a quasiment une unanimité de tous les acteurs à travailler ensemble. Et dans les semaines à venir, nous allons commencer notre opération de communication en direction des institutions d’abord, mais nous allons aussi communiquer en direction des professionnels, ensuite, nous irons vers le monde associatif. Et nous allons organiser des rencontres avec les gouverneurs et les populations…

Il y a un promoteur de télé, El Hadj Ndiaye de la 2Stv, qui nous a accordé une interview pour dire qu’il ne va pas s’engager dans quelque chose qu’il ne comprend pas, comprenez-vous sa préoccupation ?

Nous avons organisé trois rencontres individualisées avec chaque opérateur. Nous sommes allés chez lui le rencontrer, lui parler, lui donner les informations que nous avions. Après cela, nous les avons rencontrés collectivement. Malgré tout, il y en a un qui est réticent, pour des raisons qui lui sont propres et nous respectons son point de vue. Mais nous continuons à lui parler et à nous mettre à sa disposition pour lui donner toutes les informations dont il a besoin. Nous ne souhaitons pas qu’il y ait un seul opérateur qui soit en marge de ce processus. Le gouvernement et le Contan ne seront pas des opérateurs. Nous mettons en place les infrastructures et l’environnement qui permettent à chacun de s’en sortir.

Que voulez-vous dire, soyez plus explicite ?

Aujourd’hui, chaque opérateur doit avoir son studio de production, il doit également avoir son réseau de transport, mettre en place ses pylônes à l’intérieur du pays. Pour chaque pylône, il faut de l’énergie, une climatisation, il faut un transport de son centre nodal vers ces pylônes, il faut passer par des satellites pour arriver à cela. C’est la raison pour laquelle si vous sortez de Dakar, à part la Rts, vous n’avez pas les autres télés et sur le satellite, vous n’en avez que quelques unes. Parce que ça coûte cher. Or, dans la formule que nous avons décidé de mettre en œuvre, c’est nous qui transportons leur signal depuis leur studio, nous transportons le signal à travers tout le pays. Ils n’ont pas à s’en occuper. Les chaînes de télé n’ont plus de frais de pylônes, de frais d’antennes, ils n’ont aucun frais autre que de passage, que nous allons décider ensemble, pour permettre de faire fonctionner la tête de réseau. Ensuite, pour ceux qui le désirent, nous allons récupérer leur signal et l’amener partout dans le monde, pour la diaspora.

Des gens ont reproché au Contan et à l’Etat d’avoir choisi une télé concurrente pour piloter ce projet. Des voix se sont élevées pour dire que ça ne respecte pas les règles de la concurrence. A votre avis, est-ce que Excaf a les moyens de gérer cette transition ?

D’abord, sil faut faire la différence entre Excaf Télécom et les télévisions Rdv. Comme les autres, ils ont des télévisions, mais ils ont un groupe qui fait de l’événementiel. Ce groupe est dans la télévision depuis une vingtaine d’années. Nous ne sommes pas allés prendre Excaf sur un coup de tête. Nous avons lancé un appel à contribution, en disant : ceux qui ont une solution, qu’ils viennent nous la proposer. Mais nous sommes partis aussi de la situation du pays. Nous n’avons pas les moyens de mettre des dizaines de milliards de FCfa dans un projet tout de suite. Parce que c’était en pleine année, les budgets étaient votés. Dans l’appel d’offres que nous faisons, nous demandons à ceux qui sont intéressés de nous dire comment ils vont financer le projet et comment ils comptent se faire payer. Nous avons reçu 21 réponses venant de tous les pays connus dans le secteur de l’audiovisuel. C’est sur cette base que nous avons choisi Excaf, qui a proposé les mêmes solutions technologiques. En la matière, en réalité, tout le monde fait de l’intégration. Personne n’invente rien et puis, le reste c’étaient des montages financiers. Il y a des gens qui ont proposé des montages financiers, en disant : on prête à l’Etat de l’argent, remboursable sur un certain nombre d’années. Il y a des gens qui disent : nous installons, nous vous prêtons de l’argent, remboursable avec des facilités etc. Excaf a dit : je viens, j’installe et vous me donnez deux mixtes sur lesquels je vais mettre un bouquet et je vais me faire payer par la vente aux abonnements de ce bouquet-là pour les Sénégalais qui sont intéressés. Ceux qui ne sont pas intéressés, recevront la télévision comme tout le monde. Ceux qui veulent recevoir ce bouquet, qui amène des programmes internationaux, vont s’abonner et sur la base des abonnements, je récupère ma mise sur 5 ans dans un premier temps et si après évaluation je n’ai pas récupéré, on ajoute 5 autres années.

Est-ce que ces décodeurs ne risquent pas d’être coûteux pour les Sénégalais ?

Les Sénégalais n’ont rien à payer, hormis le décodeur. Le décodeur va coûter 10 000 F Cfa et vous l’achetez une seule fois. Pourquoi ? Parce que nous passons de l’analogique au numérique. Les téléviseurs qui sont dans les maisons actuellement sont analogiques. Plutôt que d’acheter une nouvelle télévision qui soit à la norme numérique et qui coûterait beaucoup plus cher, nous voulons juste raccorder aux téléviseurs existants, quel que soit le type de téléviseur, l’essentiel est qu’il y ait une prise Hdmi ou Péritel, ou encore une prise Ac, c’est tout. Ce type de prise, nous pourrons y connecter le décodeur. C’est tout ce que les téléspectateurs ont à faire. Maintenant, il va recevoir avec ça jusqu’à 40 chaînes nationales gratuites et Excaf va venir avec 40 autres chaînes payantes à un prix qu’il va définir. Et pour ceux qui veulent s’abonner, le décodeur permettra d’avoir les chaînes nationales et les payantes. Ceux qui ne veulent pas s’abonner continueront avec le décodeur, à avoir les chaînes nationales. Ce qui est surtout important, c’est qu’ils ne vont pas avoir seulement de la télévision. Ils vont avoir la télévision interactive, la télévision de rattrapage, ils vont avoir des décodeurs sur lesquels ils peuvent stocker des programmes, ils vont avoir accès à des bases d’informations, parce que nous allons archiver tous les programmes qui passent. A partir de maintenant, il va y avoir des archives automatiques disponibles pour tout le monde.

Jusqu’ici, est-ce que vous êtes rassurés par la qualité de travail fournie par Excaf, parce qu’on a parlé à un moment donné de sous-traitance ?

La sous-traitance dans ce genre de situation, vous ne trouverez aucune société au monde capable de monter un tel projet sans sous-traitance. Il n’y en a pas. Parce qu’entre les multiplexeurs, les modulateurs, les décodeurs, les antennes, le transport du signal…, il y a énormément de secteurs de la production audiovisuelle qui interviennent. La seule chose que vous pouvez faire, c’est de l’intégration. En plus de cela, nous avons « corsé » la question, en disant que nous voulons avoir de l’archivage en direct, de l’analyse d’audience en direct, la possibilité pour le téléspectateur d’interagir avec son téléviseur via un retour Internet. Ce sont d’autres éléments qu’on vient y ajouter. Et quel que soit l’opérateur, nous avons pu le voir, parce que tous ceux qui ont répondu à notre appel à candidature ont dû nous dire clairement que nous travaillerons avec tel ou tel fournisseur de transmetteurs, d’antennes, de décodeurs etc. Vous êtes obligé(s) de passer par là. Vous ne saurez jamais faire tout. Au contraire, nous sommes fiers de savoir qu’il y a une société qui peut prendre sur elle de mettre en place une équipe de Sénégalais qui vont aller prendre auprès de ces fournisseurs les différentes technologies qu’ils ont afin de les intégrer. Nous sommes très contents, parce que nous avons visité les installations et nous sommes rassurés. D’ailleurs, nous n’allons pas nous en tenir simplement à cela.

Est-ce à dire que les opérateurs n’avaient pas raison d’être mécontents du Contan ?

Exactement. Le Contan a travaillé dans des conditions assez difficiles, parce que c’était dans l’urgence. Mais nous avons eu la chance d’avoir un appui total du chef de l’Etat, qui d’ailleurs, est l’institution qui s’occupe directement du Contan. C’est ça qui a aussi permis d’aller vite. C’est directement logé à la Présidence, mais plus précisément, c’est le président de la République qui pilote le projet et à travers le président du Cnra (Conseil national de régulation de l’audiovisuel) Babacar Touré, qui est quelqu’un du secteur. C’est ça qui a fait que tous les goulots d’étranglement qu’on a connus dans beaucoup de pays…, nous avons pu y échapper.

Quel est le coût de la mise en œuvre de ce passage de l’analogique au numérique ?

La totalité de ce que nous avons prévu, c’est 39, 8 milliards FCfa, y compris un million pour les décodeurs, les pylônes. Les antennes seront toutes neuves, avec des doublures d’antennes. Nous avons prévu que chacun des multiplexes, chacune des têtes de réseau régionales devienne elle-même un multiplexeur. Ce qui fait que vous pouvez avoir une chaîne nationale qui est vue partout dans le pays, avec une chaîne régionale qui fait des émissions locales à partir des structures qui sont dans sa localité. Ça va aussi être valable pour les universités qui veulent mettre en place une chaîne universitaire.

Par Mor Talla Gaye
Source : L’Observateur

wwwwLe but de cet événement est sensibiliser les jeunes internautes (groupe cible 13 à 18 ans) sur la façon dont ils peuvent profiter des multiples avantages offerts par l’Internet, tout en restant à l’abri des dangers potentiels.

Pour cette année 2015, le Sénégal, à l’instar de la Communauté internationale, entend célébrer l’évènement avec environ 130 élèves âgés de 13 à 18 ans issus d’une dizaine d’établissements scolaires. Le Ministère des Postes et des Télécommunications, en partenariat avec Google Sénégal, a prévu une série d’activités et de manifestations pour la célébration de l’édition 2015 de Safer Internet Day ce 10 février 2015.

Après le succès de la campagne précédente, le thème de la Safer Internet Day de cette année reste ‘‘Créons ensemble un Internet meilleur’’. L’évènement se tiendra au Centre culturel Blaise Senghor et comprendra quatre éléments principaux :

  • Les activités en classe / ateliers sur la sécurité Internet avec les enseignants (+présentation sur Hangout).
  • Postes sur médias sociaux (Google+, BlogPost, Twitter) [#SID2015]
  • Communiqués de presse et interviews avec les médias
  • Distribution de matériaux + petits cadeaux

La SID sera également célébrée dans trois autres pays Africains comme l’Afrique du Sud, le Kenya et le Nigeria.

1. Contexte et justificatifs :

Aujourd’hui, avec près de 3 milliard d’utilisateurs, Internet constitue un univers dynamique incroyable aux potentialités quasi infinies, capable de répondre aux grandes problématiques de la société (accès à l’information, au savoir et aux services socio-économiques, apprentissage en ligne, transactions électroniques, accès aux soins de santé, cyber gouvernement etc.). Toutefois les risques liés à la cyber sécurité ne cessent de croître tant au national qu’international :

  • Exposition à des images choquantes (pornographie, violence, comportements dangereux…),
  • Divulgation d’informations personnelles et leur persistance,
  • Cyber-harcèlement (menaces, chantage,…),
  • Tentatives d’escroquerie, usurpation d’identité et piratage de comptes.

Ces défis requièrent une action globale, en particulier lorsqu’il s’agit de protéger les citoyens les plus jeunes et les plus vulnérables que sont les mineurs. A cet effet, plusieurs mesures de protection ont été mises en place conformément à la Convention des Nations Unis relative aux droits de l’enfant et la convention de New York sur la protection des enfants.

Dans le cadre de l’initiative pour la protection en ligne des enfants, l’UIT élaboré des lignes directrices visant à créer les conditions nécessaires à l’instauration d’un univers en ligne sûr et sans danger pour les générations futures.

Dans le même ordre d’idée, la Déclaration africaine des Droits et Libertés d’Internet et la Convention de l’Union Africaine sur la Cyber-sécurité ont été adoptées pour garantir le droit à la sécurité sur Internet et à la protection contre la cybercriminalité.

Dans le même sillage l’UIT a organisé les 15 et 16 décembre 2014 à Kampala la 1ère conférence régionale sur la protection de l’enfant en ligne en Afrique pour mettre en relief les défis en matière de protection des enfants sur Internet mais également faciliter le partage de connaissances et d’expériences relatives à l’établissement d’un espace mondial d’échanges virtuels sans dangers pour nos citoyens les plus vulnérables.

Faisant suite aux recommandations issues de cette rencontre, l’Etat du Sénégal, conformément aux conventions internationales et en application aux dispositions juridiques relatives à la protection des enfants et à la cybercriminalité, s’est engagé à mettre en place un plan d’action national de protection des enfants en ligne. C’est ainsi que dans une approche inclusive, tous les acteurs et partenaires concernés par la question seront mis à contribution pour réfléchir sur la problématique et dégager des perspectives juridiques, techniques et organisationnelles afin de garantir aux enfants un environnement en ligne sûr et sécurisé.

2. Objectifs :

a. Objectif Général :

Procéder à une mise à niveau, à un partage et à une formulation de recommandations sur la protection en ligne.

b. Objectifs Spécifiques :

  • Faire la revue du cadre juridique, réglementaire et institutionnel en matières de protection des enfants en ligne;
  • Faire la cartographie des acteurs et des initiatives de protection des mineurs au niveau national
  • Identifier les différents types de vulnérabilités et les outils de prévention à déployer
  • Formuler des recommandations en s’inspirant également des bonnes pratiques;

3. Résultats attendus:

  • Un aperçu des différents types de risques en ligne et des outils de prévention est réalisé ;
  • Des mesures et recommandations pour faire face à ces risques et vulnérabilités sont identifiées
  • Un dispositif de suivi de la mise en œuvre de ces mesures et recommandations est disponible.

4. Format de l’atelier :

En vue de faciliter la concertation multisectorielle des acteurs sur la protection des enfants sur Internet, les travaux se feront sous forme de présentations et de travaux d’ateliers et de partage d’expériences sur les aspects juridiques, techniques et organisationnels ainsi que des risques encourus. Les échanges seront animés par les représentants de diverses entités et des experts seront conviés pour élargir les horizons.

5. Agenda de la journée:

L’atelier se tiendra sur une (01) journée le 09 et Février 2014 à l’hôtel Pullman de Dakar.

Horaires Activités Modalités
08h30 – 09h00 Mise en place des participants
09h00 – 09h30 Cérémonie d’ouverture Ministère des Postes et des Télécommunications
09h30 – 10h00 PAUSE CAFE
10h00 – 11h00 Panel 1 : Utilisation d”Internet par les enfants-Paysage numérique : Principaux défis et risques ;-Les parents face à l’utilisation de l’internet par les enfants ;-La problématique d’utilisation de l’internet à l’école;

-L’utilisation de l’internet par les enfants : rôle et place de la société civile.

Discussion

Modération : CNRAIntervenant :- MPT- CSF

– MEN/ASDEJ

 

– JOXAFRICA

11h 00 – 12h00 Panel 2:– Cadre juridique et institutionnel de protection des enfants en lignes.-Quel modèle de protection des enfants en ligne : règlementation, coréglementation, autoréglementation ?- Cartographie des acteurs et des initiatives de protection des enfants en ligne.

Discussion

Modération : SGA PrimatureIntervenants :-Min. Justice-Min. Fam

 

-UNICEF

12h 00 – 13h00 Panel 3 :La problématique et les défis des contenus en ligne 

Discussion

Modération : CDPIntervenants :-Google,-APPEL,

-CNRA,

-CDP.

13h 00 – 14h30 PAUSE DEJEUNER
14h 30 – 15h30 Panel 4:Présentation des outils et solutions techniques de protection des enfants en ligne par l’industrie des TIC,Discussion Modération : ADIEIntervenants :-SONATEL,-TIGO,

-EXPRESSO,

-Microsoft

-Google

15h 30 – 16h00 Partage des lignes directrices de l’UIT Présentation : UIT
16h 00 – 17h00 Discussion+Plénière Plénière
17h 00 – 17h30 Clôture Clôture

L’opérateur de téléphonie mobile « Tigo Sénégal » continue le déploiement de son réseau 3G+ sur le territoire Sénégalais. En effet, après Dakar, Touba, M’bour, Thiès, Kaolack et Ziguinchor, ce sont maintenant les habitants de Saint-Louis, Louga, Fatick et Diourbel qui profiteront de la meilleure 3G+ du marché.
A ce jour ce sont plus de 110 milliards de FCFA qui ont été investis pour la modernisation et l’extension du réseau.
« Internet est un outil incontournable aujourd’hui. Il offre un mode d’opportunités et de possibilités infinis. Notre objectif est de rendre cet outil accessible à tous avec la meilleure qualité de réseau possible » a déclaré Mr. Diego Camberos, Directeur Général de Tigo Sénégal.
Dans le cadre du lancement 3G+ dans les régions, Tigo propose des smartphones, à des prix défiant toute concurrence, pour faire profiter de la meilleure connexion internet à ses abonnés.

Source : Dakaractu

Ericsson Innovation Awards 2015

Pour la deuxième fois en trois ans, une équipe sénégalaise est demi-finaliste des Ericsson Innovation Awards, grand concours mondial organisé chaque année par Ericsson autour du développement d’applications et de l’innovation. Le Sénégal et l’Afrique démontrent ainsi, une fois encore, que le Continent dispose de talents dans les TIC.

Cette année, le concours qui réunit les meilleurs développeurs du monde autour de « l’Avenir de l’éducation », thème de cette édition 2015, a vu l’équipe sénégalaise Handi’Educ se démarquer avec leur application du même nom.

L’application multiplateforme web/mobile a été développée pour aider les enfants handicapés dans un environnement éducatif. Elle fonctionnera sur tous les appareils. Elle répond aux défis rencontrés par les enfants qui ont des problèmes de vue, de parole, d’ouïe ou de mobilité.

« Nous sommes très contents d’avoir atteint les demi-finales de ce concours. Notre équipe s’est engagée à aider les enfants partout dans le monde, indépendamment de leurs moyens économiques, afin d’avoir accès à une éducation de qualité, et nous apprécions la plate-forme pour atteindre cet objectif », a déclaré Fatou Diop, la chef de l’équipe Handi’Educ.

Nicolas Blixell, Responsable pays d’Ericsson Sénégal a expliqué : « Les enfants avec des handicaps sont souvent exclus des milieux éducatifs à cause du manque d’installations et de ressources spéciales pour répondre à leurs besoins. Handi’Educ offre la possibilité de construire une société de l’éducation inclusive où tous les enfants avec et sans handicap peuvent réaliser leur potentiel ». L’éducation joue un rôle clé dans la transition vers la vision d’Ericsson de la Société en Réseau – où tout ce qui peut être connecté sera connecté. Le thème du concours 2015 est l’Avenir de l’éducation.

L’équipe sénégalaise représentera le Sénégal et toute l’Afrique sub-saharienne au concours.

via communiqué

La Commission de protection des données personnelles (CDP), instituée par la loi n° 2008-12 du 25 janvier 2008, est chargée de vérifier la légalité de la collecte et du traitement des données personnelles des sénégalais et de s’assurer que toutes les précautions sont prises pour qu’elles soient sécurisées.

Dans cette perspective, au cours du quatrième trimestre 2014, et conformément à l’article 43 du Règlement intérieur de la Commission, et après en avoir délibéré en sa séance plénière du 30 janvier 2015, la CDP rend public le présent avis trimestriel qui décrit la situation actuelle de la protection des données personnelles au Sénégal.

1 – Compte rendu des activités

Au sortir de ce quatrième trimestre de l’année, les statistiques de la CDP donnent les chiffres ci-après :

  • 77 appels à déclarations ;
  • 89 structures reçues par la commission ;
  • 05 sessions plénières ;
  • 25 récépissés délivrés, pour des traitements portant entre autres sur la vidéosurveillance, la prospection commerciale, les fichiers des ressources humaines, la gestion du temps de présence et de pointage du personnel, les sites web, les messageries électroniques, les plateformes SMS, etc. ;
  • 10 autorisations de traitements de données de santé, de bracelets d’identification médicale, d’analyse biologique et de systèmes de pointage biométrique ;
  • 10 signalements portant sur des SMS non désirés ;
  • 06 plaintes enregistrées portant sur : le piratage d’un PC, le refus de supprimer du contenu indésirable sur le réseau Youtube, une escroquerie à la Webcam, un abus du pointage biométrique, la diffusion d’un enregistrement sur le net portant atteinte à l’honorabilité d’une personne et une usurpation de compte Facebook.

Dans le même sillage, la CDP a appelé à la déclaration les détenteurs de systèmes de vidéosurveillance via un communiqué de presse.

La Commission a également pris d’autres décisions notamment l’interdiction à deux (2) opérateurs de télécommunication d’utiliser leurs bases d’abonnés en vue d’envoyer des SMS pour collecter des fonds au profit de l’Union Africaine dans le cadre de la campagne « Stop Ebola » pour manquement à la législation sur les données personnelles (finalité équivoque et absence de consentement des abonnés), défaut de base légale de la collecte, la non-implication du Ministère des affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur et l’inexistence d’un mécanisme indépendant de contrôle des fonds induisant des risques de détournement de deniers publics.

La CDP a également rejeté la déclaration portant sur l’envoi d’un journal numérique à partir d’une base de comptes e-mails, pour manquement à la loi sur les données personnelles relativement aux principes de finalité, de consentement et de sécurité.

2 – Manquements constatés

A la lumière de l’instruction des dossiers ci-dessus, il a été relevé différents manquements à la législation.

Au plan juridique, on dénote toujours l’absence du consentement des personnes objet de traitement, en particulier pour les besoins liés à la prospection commerciale ou sociale. Il s’y ajoute le non-respect des droits des personnes (le droit à l’information préalable, les droits d’accès, d’opposition et de rectification). Par ailleurs, l’instruction des dossiers fait ressortir le caractère disproportionné des données collectées par rapport aux finalités des traitements ainsi que la durée excessive de conservation des données.

Au plan technique, l’installation et la maintenance des plateformes par des prestataires de service externes à l’entreprise, se trouvant parfois à l’étranger, demeure une réelle préoccupation pour la Commission. Ce type traitement peut entrainer une absence de contrôle du système d’information par le responsable de traitement et constitue ainsi un souci supplémentaire pour le contrôle des accès aux données.

De même, des mesures de sécurité renforcée devraient être prises lors du traitement des données sensibles telles que les données biométriques et de santé.

Enfin, il a été constaté l’absence de politique formalisée d’accès aux données ainsi que des mécanismes de sensibilisation du personnel des déclarants sur les mesures de sécurité mises en place.

3 – Recommandations

A la lumière des dossiers traités, la CDP formule à l’intention des responsables de traitement des secteurs public et privé, des organismes de la société civile ainsi que de tous les autres acteurs, les recommandations suivantes :

  • Respecter la délibération N° 2014-20/CDP du 30 mai 2014 sur les conditions de la prospection directe au Sénégal en prenant soin de désinscrire gratuitement et immédiatement les personnes qui en font la demande ;
  • Signer un contrat de confidentialité en cas d’intervention d’un tiers dans le traitement des données personnelles ;
  • Mettre en œuvre les modalités d’information et de sensibilisation des personnes qui traitent les données ;
  • Avertir par une affiche les personnes concernées par un système de vidéosurveillance et ne pas filmer les parties privées et le voisinage ;
  • S’abstenir de collecter des données afférentes à la conviction religieuse des personnes.

La Commission de Protection des Données Personnelles du Sénégal (CDP)
www.cdp.sn

Le rapport annuel du Consumer Lab (Laboratoire de la consommation) d’Ericsson, leader mondial des infrastructures et systèmes de communication, est maintenant une source d’information régulière (2 x/an) et essentielle pour comprendre le monde du mobile et de l’Internet. Les panels de consommateurs étudiés représentent 85 millions de personnes. Le dernier rapport montre les 10 tendances de consommation mobile pour 2015 dont voici un résumé.

Ericsson-Tendances-2015-Infographie

  1. LE FUTUR EST AU STREAMING : Les schémas d’utilisation des médias se mondialisent. Les consommateurs de contenu vidéo optent de plus en plus pour des services à la demande, faciles à utiliser et accessibles sur de multiples plateformes de visionnage. 2015 marquera un tournant dans l’histoire puisque la consommation hebdomadaire de vidéos en streaming dépassera celle des programmes de télévision.
  2. DES MAISONS PLUS UTILES : Les consommateurs se montrent particulièrement intéressés par l’utilisation de capteurs dans la maison pour les alerter en cas de problèmes sur les réseaux d’eau et d’électricité ou pour les tenir informés des allées et venues des membres de la famille.
  3. COMMUNICATION PAR LA PENSEE : De nouvelles façons de communiquer ne cessent d’apparaître, nous permettant, de bien des manières, de garder le contact avec nos amis et nos proches. De nombreux utilisateurs de smartphones souhaiteraient disposer d’appareils portatifs leur permettant de communiquer avec les autres directement par la pensée et estiment que ce mode de communication sera rentré dans les mœurs d’ici 2020.
  4. DES CITOYENS INTELLIGENTS : L’idée de villes intelligentes a de quoi intriguer. Or, une grande partie de cette intelligence pourrait découler tout simplement d’un changement dans les comportements quotidiens des citoyens. Mieux informés grâce à Internet, nous sommes en mesure de prendre de meilleures décisions. Les consommateurs sont persuadés que l’utilisation de cartes dressant l’état des lieux de la circulation, de comparateurs d’usages énergétiques ou encore de dispositifs de contrôle en temps réel de la qualité de l’eau sera monnaie courante d’ici 2020.
  5. UNE ECONOMIE DU PARTAGE : Alors qu’Internet nous permet d’échanger de plus en plus facilement des informations, la notion d’économie du partage semble s’accompagner d’un immense potentiel. La moitié des propriétaires de smartphones sont en effet ouverts à l’idée de louer leurs pièces inoccupées, leurs appareils ménagers ou encore leurs équipements de loisirs, y voyant un moyen pratique d’économiser de l’argent.
  6. LE PORTEFEUILLE NUMERIQUE : 48 % des propriétaires de smartphones préféreraient utiliser leur téléphone pour acheter des marchandises et des services. 80 % d’entre eux pensent que le smartphone remplacera entièrement le portefeuille d’ici 2020.
  7. MES INFORMATIONS M’APPARTIENNENT : S’ils ne voient pas d’inconvénient à partager leurs informations quand il y a un intérêt à le faire, les propriétaires de smartphones n’ont en revanche pas envie que toutes leurs actions soient visibles par tout le monde. Ils sont 47 % à vouloir régler leurs dépenses électroniquement sans que leurs informations personnelles ne soient automatiquement transmises et 56 % à souhaiter que toutes les communications Internet soient cryptées.
  8. VIVRE PLUS LONGTEMPS : Les propriétaires de smartphones voient dans les services cloud le moyen de vivre en meilleure santé et, surtout, plus longtemps. Applications de jogging, mesure du pouls, assiettes capables de calculer le nombre de calories d’un plat : autant d’applications qui, selon eux, pourraient chacune prolonger la durée de vie de 2 ans.
  9. DES ROBOTS DOMESTIQUES : Les consommateurs accueillent favorablement l’idée de « déléguer » leurs tâches domestiques à des robots. 64 % pensent que cette pratique sera courante d’ici 2020.
  10. LES ENFANTS COMME MOTEUR DU MONDE CONNECTÉ : Les enfants vont continuer à stimuler la demande pour une présence encore plus tangible d’Internet dans notre vie, une vie où le monde physique devient aussi connecté que les écrans de leurs terminaux. Selon 46 % des propriétaires de smartphones interrogés, les enfants s’attendent à ce que tous les objets soient connectés d’ici qu’ils soient grands.

Plus d’infos sur le Blog d’Ericsson France.

Retrouvez le rapport complet en cliquant sur ce lien.

Microsoft viendrait de racheter la start-up belgo-américaine Sunrise pour un montant de 100 millions de dollars, écrit jeudi Le Soir, rapportant une information du site spécialisé Techcrunch.

Cofondée par le Belge Jeremy Le Van et le Français Pierre Valade, qui se sont tous deux exilés aux Etats-Unis, Sunrise est rapidement parvenue à s’imposer sur le marché des applications mobiles grâce à son agenda connecté. Après une première levée de fonds de 2,2 millions de dollars, les deux cofondateurs avaient annoncé une seconde levée de fonds de 6,6 millions de dollars en juillet 2014.

Cette acquisition est majeure pour Microsoft, qui pourrait intégrer l’application à son client Outlook.

Source : 7sur7.be