Les chaînes de télévision qui ne se mettront pas à l’heure du numérique vont disparaître. C’est ce qu’a laissé entendre Moustapha Diop, consultant de la Télévision numérique terrestre (TNT) et ancien directeur des programmes de la 2STV. Interpellé au cours de la conférence de presse sur un tournoi de lutte organisé par RDV, Moustapha Diop, par ailleurs patron de 37cinq, rappelle que le passage de l’analogie au numérique sera fait en juin prochain.

Au Sénégal, quand est-ce qu’on va passer de l’analogie au numérique ?

Le passage de l’analogie au numérique au Sénégal sera effectif le 17 juin 2015. En février prochain, les régions de Dakar, Thiès et Diourbel vont passer en phase expérimentale. Le projet est largement partagé au Sénégal parce qu’il y a un comité national du passage au numérique mis en place depuis 5 ans. J’étais dans ce comité lorsque j’étais à la 2STV.

En quoi le numérique se différencie de l’analogie ?

Les sondages, la production, la télévision numérique va faciliter certaines choses. On peut dire sur un programme que c’est regardé par N téléspectateurs sur une chaîne. Ce qui fait la spécificité du numérique. La qualité de diffusion n’est pas la même. La qualité doit être de haute définition. C’est ce qui fait qu’on dise que certaines chaînes vont disparaître. Parce qu’il faut avoir les moyens de sa politique pour faire du numérique. Le numérique c’est des moyens. Avec le numérique, vu les investissements faits en parallèle qui répondent aux normes analogiques tels les récepteurs et les émetteurs, si ce n’est pas adapté, ce n’est plus possible. Le numérique permet de multiplier tous les signaux pour qu’on en vienne à un seul canal. Et le décodeur de multiplier le signal. Il appartient à Excaf de transporter le signal de tout le monde à un seul point. C’est comme si c’est un seul bus qui va à Diamianiadio. Tu ne partiras pas à Dimaniadio si tu n’y montes pas. Il y a des services mis en place par Excaf qui permettent de bloquer l’image d’un combat pour la remettre en marche une fois si l’on a fini de prier, pour ne rien rater de ce combat. Le numérique permet de multiplexer tous les signaux, la 2Stv, la Tfm… pour qu’on en vienne à un seul canal. Et le décodeur permettra de multiplier le signal, de le distribuer entre le 2Stv et les autres. A l’envoi de la réception, le téléspectateur ou le foyer reçoit tous les signaux par un seul canal.

Doit-on forcément changer les postes classiques pour les remplacer avec les écrans plats ?

On ne doit pas fondamentalement changer de poste téléviseur. Mais il y a une politique d’accompagnement, ce qui fait que les décodeurs peuvent être subventionnés. L’Etat est également en train d’élaborer une politique d’accompagnement pour avoir des téléviseurs permettant de recevoir les signaux numériques. Nonobstant cela, même ceux qui ont des télévisions qui ont des tuners et totalement smart, doivent avoir des décodeurs. Parce que le signal arrive crypté à la base. Si quelqu’un n’a pas de décodeur, il ne peut pas décrypter. Les antennes classiques vont rester. Aujourd’hui, vous allez en France, un peu partout en Europe, ce sont les mêmes antennes. C’est pourquoi on l’appelle la télévision numérique. Il y a possibilité de le recevoir par satellite. D’ailleurs, il y a une diffusion satellitaire et une diffusion optique. Cela permet si jamais sur le satellite il pleut ou en période de tempête, que le téléspectateur ne perde pas le signal. Pour parer à cela, il y a la fibre optique. Dans tout le Sénégal, c’est paramétré comme ça. Dans les zones de diffusion, il y a deux types de diffusion par voie satellitaire et par voie optique qui permet d’avoir un doublon. Avec ce doublon, si l’une a un problème, l’autre prend le relais. La mission d’Excaf est de mettre toutes les chaînes dessus. Maintenant, c’est des questions de qualité. Les qualités de contenu et de contenant sont des questions à maîtriser par les chaînes de télévision. Il faut qu’elles arrivent à les alimenter régulièrement. Je pense que certaines chaînes de télévision vont disparaître.

Lesquelles ?

Je ne vais aucunement le dire. Aujourd’hui, l’Etat a donné une fréquence à 19 chaînes de télévision qui existent au Sénégal. Les 19 chaînes sont susceptibles de passer au numérique. Tout dépend de la politique d’encadrement des entreprises. C’est des investissements à la base. On était avec des téléphones qui ne servaient qu’à appeler. On est passé à la vidéo, à la photo, il faut se mettre au diapason du numérique…

Par Amadou MBODJI
Source : Le Quotidien

Lancé en 2010 par Karim Sy à Dakar, Jokkolabs se veut non seulement un espace de travail partagé mais également le creuset d’une communauté d’entrepreneurs engagés dans les nouvelles technologies. Les caméras du magazine “Réussite” sont allées à la rencontre de ce jeune entrepreneur technophile.

Quatre ans après le lancement à Dakar du premier Jokkolabs – du wolof joxko (“donne-lui”) et jotko (“rejoins-le”), l’entrepreneur sénégalais Karim Sy a réussi son pari sur le “co-working”. Ces espaces de travail partagés permettent aux entrepreneurs des TIC (community managers, développeurs, graphistes) ainsi qu’aux créateurs de startups de louer des locaux à des prix abordables et de bénéficier d’installations modernes. Ils sont également le creuset d’une communauté au sein de laquelle idées et expériences sont partagées.

Technophile

Dans ce reportage diffusé dans le cadre de l’émission “Réussite”, Karim Sy revient sur la genèse de cette plateforme, deuxième phase d’une carrière d’entrepreneur technophile entamée aux États-Unis et en Europe. En donnant la parole aux usagers de Jokkolabs, ce reportage permet également de comprendre le succès de cette initiative, qui de Dakar s’est étendue à Saint-Louis (Sénégal) et aux autres pays de la région (Burkina Faso et Mali, bientôt en Côte d’Ivoire et au Maroc).

“Réussite” est un magazine mensuel économique diffusé chaque troisième vendredi du mois sur Canal + Afrique. Il est produit par le Groupe Jeune Afrique, Canal + Afrique et Galaxie Presse.

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Retrouvez tous les reportages de Réussite en cliquant ici.

Source : Jeune Afrique

La transformation digitale, un gisement de croissance et de compétitivité

“Comment tirer profit de la transformation numérique et pour atteindre l’émergence?”

“Quel alignement stratégique entre l’économie et le politique pour aborder les grandes tendances IT : Cloud, E gouvernement et Sécurité?”

Pour répondre à ces questions et à bien d’autres, cette 5ème édition de l’IT Forum Dakar réunira sur 1 journée les grands acteurs et experts du Digital.

Ils partageront leur vision, leurs conseils et leurs retours d’expérience en matière de stratégies digitales et numériques lors des 4 conférences plénières.

Les conférences plénières:

La transformation digitale, un gisement de croissance et de compétitivité pour le Sénégal. Keynote Speaker : Mr. Thierry BRETON, PDG ATOS

– Conférence 1 : Pas de transition numérique sans très haut débit (fixe et mobile). Point de vue des acteurs de l’Ecosystème
– Conférence 2 : Cyberadministration et modernisation de l’Etat, quels challenges pour l’ADIE et les services de l’Etat ?
– Conférence 3 : Programme pour le Sénégal Emergent : Quelle stratégie nationale dans le numérique – Enjeux d’une ville numérique (Diamniadio)
– Conférence 4 : Modernisation des procédures de commerce extérieur et impact sur le Doing Business.

IT Forum 2015

Retour d’expériences du Ministère de l’Economie et des Finances. Par M. Cheikh Tidiane DIOP et Ibrahima FAYE, Projet de Coordination des Réformes Budgétaire et Financières (PCRBF)

Voir/Revoir – l’intégralité vidéo de la 5ème édition de l’IT Forum Dakar

 

Ma Pause Digitale est une conférence annuelle qui célèbre l’impact positif de la technologie dans le développement économique et social. En regroupant des entreprises, des développeurs, des chercheurs, des étudiants et autre blogueurs autour d’une thématique et un panel d’expert dans le domaine de l’innovation technologique.

Ma Pause Digitale - Dakar - Community Management 2015

PRESENTATRICE :
JALY BADIANE

SPEAKERS :
MADIOR SOW OUAKARA
Community manager

Papa ISMAELA VIEUX DIENG
Journaliste/Community management et specialiste des reseaux sociaux

Aboubacar Sadikh ndiaye
Expert formateur en Community Management et en web 2.0

 

L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des postes (ARTP) veut mettre de l’ordre dans le secteur de la Poste. Elle a tenu ce mardi une rencontre avec les opérateurs postaux pour étudier les voies et moyens d’une prise en charge efficace de la régulation postale.

L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) sonne le tocsin dans le domaine de la poste. Elle veut mettre fin à l’anarchie qui y règne et menace de sanctionner les contrevenants.

Cela fait suite aux communiqués de l’Autorité à l’endroit des contrevenants exerçant ou opérant dans le secteur sans licences d’arrêter; ce travail nécessite une licence selon M. Abdou Karim Sall, directeur général de l’ARTP. Ce dernier d’ajouter qu’ «au Sénégal les gens prennent la liberté d’investir dans les services postaux sans licences ». Avant d’informer qu’ils sont prêts à prendre toutes les dispositions pour stopper ces « contrevenants ».

«Nous allons échanger avec l’ensemble des opérateurs du secteur pour harmoniser nos positions par rapport à la question. Et prendre ensemble les dispositions. La loi autorise l’ARTP à prendre ses dispositions pour contraindre ceux qui veulent intervenir dans le secteur postal sans licence », sert M. Sall qui explique que dans l’aspect postal, il y’a SN Poste et 12 autres privés qui ont des licences. Et que pour chaque acteur, il y’ a des frontières dans les services à fournir. Mieux il y a certains qui ne sont réservés qu’a SN postes. Cependant, il y a toujours des empiétements, ce que l’ARTP compte aussi stopper. «Toutefois, même si le prétexte est l’évaluation d’un communiqué de presse de rappel que l’ARTP avait publié avec comme objectifs de mettre en garde les contrevenants qui exercent l’activité postale sans licences et ceux qui empiètent sur les services réservés à la Société nationale « La Poste », c’est l’occasion d’échanger autour d’autres centres d’intérêts actuels comme la pertinence des indicateurs de l’observatoire postale.

Par ailleurs le Directeur de l’ARTP constate que le métier postal est en train de changer. Proposition a été donc faite sur les nouveaux contours des services postaux. En effet, à l’ère du numérique, les consommateurs n’ont plus besoin que de poste mais de services postaux comme ils n’ont plus besoin que de banque mais de services bancaires. Et comme l’a rappelé un penseur, « L’évidence force l’assentiment » et les opérateurs postaux n’ont aujourd’hui d’autre choix que d’orienter leur prospective vers une organisation adaptée aux exigences de leur environnement », conclut M. Sall.

Lamba Ka
Source : PressAfrik

L’opérateur de téléphonie « Tigo » innove en lançant des packs de minutes vers l’international à des tarifs très accessibles. En effet, les abonnés du Sénégal ne disposaient jusque-là qu’à des tarifs à la demande (coût par minute ou par seconde).

Aujourd’hui, avec ses packs Tigo Tawfekh International, Tigo Sénégal permet à ses clients de pouvoir appeler l’étranger avec plus de sérénité, de confort et en maîtrisant leurs coûts de communication. Selon le communiqué de l’opérateur, ses offres sont valables sur toute l’Afrique (Hors Madagascar) et dans le reste du monde. Pour choisir son forfait, l’abonné Tigo tape le code court : #155# puis choisit son pack. Il pourra ensuite passer un ou plusieurs appels vers l’Afrique ou le reste du monde en fonction du pack choisi dans la limite du temps du pack sélectionné. Le pack choisi est valable 24H dès l’activation…

Y a-t-il des raisons d’avoir peur pour la sécurité informatique du Sénégal ? La question est totalement légitime tant le système du gouvernement sénégalais est malmené ce dimanche.

Ce sont les sites de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE) et du Ministère de l’Elevage et des Productions Animales (MEPA) qui ont été « down » en début d’après-midi suite à un piratage revendiqué parles Anonymous. Les visiteurs avait ainsi droit à une toute nouvelle page d’accueil sur un fond noir avec un premier message défilant indiquant l’auteur de l’attaque : « Defaced by #OpChalieHebdo » (Littéralement : « défiguré par #OpChalieHebdo »). Puis, comme visible sur la capture d’écran, viennent le logo des Anonymous et un message en rouge : « Donc vous avez interdit la caricature en une de Charlie Hebdo?… Mauvais choix. » suivi de la une en question. Sur ces pages piratées, les Anonymous proposent aux visiteurs de télécharger en format PDF l’édition de Charlie Hebdo du mercredi 15 janvier 2015 appelé « journal des survivants ». Puis ils passent à la présentation des dix sept (17) victimes des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly avant ‘d’apposer leur signature avec leur devise.

La première remarque est que nulle part sur leur message il n’est question d’Islam, de musulman ou de terrorisme. Le mot « djihadiste » n’y apparaît qu’une seule fois. Ce qui veut dire qu’ils sont loin de toutes ces considérations. Ils sont plutôt mus par leur volonté de lutter contre toutes les formes d’interdiction et pour le droit de savoir et d’accéder à toutes les informations.

Sur un autre point, il faut noter la lenteur de la réaction des informaticiens sénégalais pour contrer cette attaque. Si du côté de l’ADIE il aura fallu une heure et quart pour reprendre la main sur leur site, du côté du MEPA, le messsage des Anonymous étaient toujours en ligne trois heures après l’attaque. Ce qui est anormal pour certains experts en la matière.

Mountaga Cissé, formateur au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti et Administrateur du site spécialisé Itmag.sn, nous explique que « la technique de « défaçage » n’est pas dangereuse. Le pirate ne fait que remplacer le fichier index et il suffit au webmaster de remettre l’original pour revenir en ligne. Mais si la faille n’est pas fermée, les pirates pourront toujours recommencer ».

Cette attaque, aussi simple soit elle, ne peut occulter le fait que c’est la sécurité même du Sénégal qui a été engagée. S’il est impossible d’être totalement sécurisé, les services gouvernementaux doivent prévoir des mécanismes et protocoles de réaction pour être prompt à reprendre le dessus en cas d’attaque.

Pour Demba Guèye, web catalyst, blogueur initiateur du hashtag #kebetu et directeur de Go Viral Sénégal, « entre l’alerte, la mobilisation, la mise en veille et le redémarrage, il a fallu soixante quinze minutes (75 mn) en tout et pour tout à l’Agence De l’Informatique de l’Etat pour redevenir fonctionnelle ».

D’un autre coté, cette attaque remet aussi en question l’importance que les décideurs politiques sénégalais donnent à la sécurité informatique. Il y a quelques mois de cela, une attaque similaire avait visé la plupart des sites des ministères du gouvernement du Sénégal. Suite à cela, Cheikh Bakhoum, directeur général de l’ADIE, dans une interview qu’il avait accordé à Xalima, affirmait que ses services sont prêts à faire face aux menaces sur la sécurité informatique du Sénégal.

Le blogueur et cyber activiste Cheikh Fall, également chef de projet web le piratage informatique est « une arme de guerre de la même dimension que les missiles dont certains dirigeants se tuent pour s’en procurer ». La formation d’une armée pour la manipulation de l’arme devient une priorité ».

Cette assertion a son importance. On peut dire que c’est le cœur et le symbole même de la sécurité informatique de l’Etat du Sénégal qui a est touché à travers l’ADIE, son agence chargée de cette question. Le directeur de ladite agence que nous avons joint au téléphone en début d’après-midi n’a pas voulu s’exprimer sur la question. Tout au plus l’ADIE s’est contentée d’un communiqué disant qu’ils ont décidé de renforcer les équipes de veille. Timide réaction…

Source : Xalima News

Il est toujours difficile, voire quelque peu prétentieux, de s’essayer à faire le bilan de l’année écoulée alors que l’on ne dispose pas encore du recul nécessaire pour éviter de se laisser abuser par le prisme déformant de l’actualité. Malgré tout, les bilans et autres rétrospectives faisant partie des traditions, nous sacrifions à l’exercice tout en étant conscient que ce que nous jugeons important aujourd’hui disparaîtra peut-être des mémoires tandis que ce que nous aurons négligé s’avérera comme autant de faits majeurs. L’année a démarré sous les auspices du passage de l’analogique au numérique avec le lancement, sur fond de polémique, d’un appel d’offres du Comité national de pilotage de la transition de l’analogique vers le numérique (CONTAN) portant sur le volet télévision numérique terrestre (TNT), le déploiement d’un réseau en fibre optique et la mise en œuvre d’un réseau LTE 4G. Après l’attribution des deux premiers lots, les débats sur la transition vers le numérique ont malheureusement cessé alors que le plus important reste devant nous à savoir comment tirer le meilleur profit des opportunités offertes par cette mutation. Parmi les innovations à saluer, figure le lancement de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) qui, même si elle a rencontré quelques difficultés lors de son démarrage, offre de fabuleuses perspectives en matière de formation et de renforcement de capacités pour une grande diversité de publics. Il faut également saluer le démarrage des activités de la Commission de protection des données personnelles (CDP) qui a réussi, en quelques mois, à prendre la place qui lui revient dans notre pays qui évolue désormais de plain-pied, pour le meilleur comme pour le pire, dans la société de l’information comme en témoigne l’émergence d’une criminalité 2.0 ciblant les individus comme les organisations avec notamment la multiplication d’activités criminelles en tous genres visant les opérateurs de télécommunications en utilisant des moyens de plus en plus sophistiqués. La presse en ligne, qui occupe une place de plus en plus importante dans le paysage médiatique sénégalais, du fait notamment de l’amplification de l’audience que lui apportent les réseaux sociaux, a souvent été mise sur la sellette du fait des dérives observées dans les forums de discussion en ligne et il urge de la réguler pour ne pas la fragiliser. Autre indicateur des progrès enregistrés sur la voie de la société de l’information, le développement spectaculaire du commerce électronique avec l’arrivée au Sénégal de plateformes internationales telles que Jumia, Kaymu, Carmudi, Cdiscount, Jovago, etc. Ce mouvement s’appuie sur la croissance de la téléphonie mobile, dont le taux de pénétration a dépassé le seuil symbolique des 100%, qui se prépare au déploiement de la 4G après les tests menés par Orange et Tigo. De même, le taux de pénétration des services Internet, longtemps à la traîne, a dépassé le seuil des 50%, grâce aux progrès de l’Internet mobile. Ces signaux prometteurs s’inscrivent cependant dans un environnement qui continue d’être marqué du sceau de l’instabilité institutionnelle avec la nomination d’un nouveau ministre des postes et télécommunications, le rattachement de la communication au ministère de la Culture, la disparition de l’éphémère, bien que pertinente, Direction générale à l’économie numérique, la nomination d’un nouveau Directeur général de l’Agence de l’Informatique de l’État (ADIE) qui quitte la tutelle de la Présidence de la république pour celle du ministère de la Promotion des investissements, des partenariats et du développement des téléservices de l’État et la nomination d’un nouveau Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP ), le 7ème en treize années d’existence. L’année s’est cependant terminée sur une note de fête pour l’écosystème national des TIC avec l’organisation de la première édition des Jambar Tech Awards par l’incubateur CTIC Dakar qui a notamment désigné Olivier Sagna, Secrétaire général d’OSIRIS, comme « Personnalité TIC de l’année ». Cette initiative du CTIC Dakar est à saluer car, malgré quelques impairs, elle a permis à la grande majorité des acteurs de TIC de se retrouver autour d’un événement fédérateur qui faisait jusqu’alors défaut au secteur. L’année écoulée, où Batik a fêté son 15ème anniversaire et où la consultation du site web d’OSIRIS a progressé de près de 130%, entre janvier et décembre, passant de plus de 31 000 à plus de 72 000 visiteurs par mois aura donc été un bon cru pour OSIRIS. Bonne et heureuse année 2015, à tous et à toutes, dewenetti !

Alex Corenthin
Secrétaire aux relations internationales
OSIRIS

Facebook a annoncé mercredi avoir commencé à déployer de manière expérimentale la version professionnelle de son site avec l’espoir de concurrencer les réseaux comme Linkedln ou Viadeo.

L’application pilote “Facebook at Work” est désormais disponible pour Android et iOS sur l’Apple Store et sur Google Play mais seul un nombre restreint d’entreprises qui travaillent en amont avec le réseau y ont accès.

“Cela fait plusieurs années maintenant que nous utilisons Facebook at Work en interne”, a expliqué une porte-parole de Facebook, Elisabeth Diana. “Cela nous permet de collaborer de manière plutôt efficace et nous estimons que nous pouvons maintenant apporter cet outil à d’autres entreprises”.

L’application fonctionne à la manière d’un Facebook classique mais avec de nouvelles fonctions telles qu’un fil d’actualité, des outils de dialogue au sein de l’entreprise mais aussi entre les entreprises et la possibilité de partager des documents.

La version professionnelle est hébergée par les serveurs de Facebook dans le cloud mais chaque société a le contrôle des informations échangées par ses salariés.

Facebook n’a pas communiqué le nom des entreprises participant au projet pilote précisant seulement qu’elles étaient réparties sur plusieurs pays.

Le réseau social américain qui compte 1,35 milliard d’utilisateurs actifs par mois, n’a pas abordé non plus la question de la rentabilité du service. Il pourrait fonctionner selon un modèle mélangeant abonnements et publicités.

Source : AFP

Une conférence de presse, suivie de la cérémonie officielle qui s’est tenue le mardi 13 janvier, à Abidjan en présence de M. Bruno Koné, Ministre de la Poste et de Technologies de l’Information et de la Communication (PTIC) et M. Thierry N’Douffou, concepteur de la tablette éducative Qelasy ont marqué le lancement des activités du leader de la sécurité numérique en Côte d’Ivoire, à travers l’ouverture du bureau régional de Gemalto à Abidjan. Dans l’objectif de répondre aux mieux aux demandes locales de ses clients en Afrique de l’ouest.

Cette conférence a été animée par les dirigeants de Gemalto dont M. Christophe Lepoivre, vice-Président Afrique de l’ouest et Directeur Général de Gemalto Côte d’Ivoire, M. Eric Claudel, Président de la région Afrique Moyen Orient et M. Thierry Mesnard, Senior vice-Président Afrique.

Il a été essentiellement question de présenter à la presse les activités et la vision ; la présence de Gemalto en Afrique et surtout la raison du choix ivoirien. En effet, Gemalto offre une expérience numérique sécurisée et conviviale à des milliards d’individus.

Ceux sont cinq domaines d’activités dans lesquels Gemalto intervient notamment des solutions à forte valeur ajoutée pour opérateur mobile, des solutions pour connecter les machines et objets de façon sécurisée, pour sécuriser les paiements sur tous les canaux, l’identification des citoyens et services publics en ligne, l’identification et la sécurisation des accès au réseau et des données.

Gemalto affiche une forte présence sur le continent africain, à travers ses bureaux en Afrique du sud, Gabon, Maroc ; ses partenaires au Kenya, Nigeria, Ghana, Burkina, c’est en somme plus de 250 employés basés en Afrique permettant d’offrir des services numériques facilitant le quotidien de millions d’individus.

En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, avec un marché des NTIC qui représente près de dix pour cent du PIB et un taux de pénétration du téléphone mobile supérieur à 90 pour cent. Cette implantation a pour vocation de soutenir le développement numérique du tissu économique local.

« Gemalto participe à la révolution numérique que l’Afrique est en train de vivre et s’est déjà illustré comme un acteur majeur dans les télécommunications, les services bancaires et les programmes gouvernementaux » a précisé Eric Claudel, Président Afrique Moyen Orient de Gemalto.

Le Ministre Bruno Koné des PTIC a au nom du gouvernement d’abord félicité les dirigeants de Gemalto avant d’exprimer sa fierté pour le choix de la Côte d’Ivoire pour loger le bureau régional de Gemalto.

« La question de la sécurité numérique est un enjeu majeur pour tous les acteurs. Il va falloir relever ce défi. Votre choix est judicieux car la Côte d’Ivoire est un pays carrefour. Ce choix vient comme une reconnaissance de la politique de relance économique en Côte d’Ivoire » a-t’il indiqué.

Le Ministre Bruno Koné n’a pas manqué de rendre également un hommage à M. Thierry N’Douffou pour la création de la tablette éducative ivoirienne Qelasy. Selon Thierry N’Douffou, il s’agit d’une synergie entre Qelasy et Gemalto pour la sécurisation des transactions sur la tablette.

Job Attemené
Source : Abidjan News