Exit le comité national de pilotage de la transition de l’analogie au numérique (CONTAN) que présidait Amadou Top en qualité de directeur exécutif. Désormais, c’est une cellule basée à la Primature qui assure le suivi de la Télévision numérique terrestre (TNT) au Sénégal. Laquelle connait des blocages dans sa mise en œuvre après le basculement effectif depuis le 15 juin 2015.

Le quotidien L’Observateur, dans son édition de ce jour, d’informer de la venue ou de la mise en place d’une agence « pour continuer à piloter ce projet de 39 milliards de FCfa et à ériger des garde-fous pour jeter un œil sur l’opérateur Excaf ».

Source : Setal.net

La délibération du Hackathon Panafricain de la Société Générale s’est tenue ce mercredi 10 février 2016 à Dakar. Les équipes finalistes participaient au Hackathon dans un but de développement de leur projet et de la solution technique associée. Elles étaient au nombre de huit dont trois lauréats choisis par le jury de la compétition qui est composé de différents directeurs de la Société Générale.

  • Le premier prix est remporté par l’équipe DevEngine du Sénégal pour son projet Guichet+ en direction de la clientèle jeune, avec une récompense 8 000 euros (5 247 656 F CFA),
  • Le deuxième prix est remporté par l’équipe Bankiz (projet de borne interactive) avec une récompense de 4 000 euros (2 623 828 F CFA).
  • Et enfin le troisième prix est remporté par l’équipe Techlabs (projet de tablette pour les agents d’accueil) avec une récompense de 2 000 euros (1 311 914 F CFA).

Rappel : Pour la Société Générale au delà du concours, le Hackathon est un échange qui commence aujourd’hui entre le groupe bancaire et le monde des startups africaines. L’idée est de les entrainer dans la réflexion et voir comment ensemble créer de la valeur et réinventer la Banque.

 

Les membres du consortium WAZIUP ont lancé, le jeudi 04 Février 2016 au Novotel, le programme WAZIUP financé par l’Union Européenne et coordonné par Create-Net (Italie). Incluant douze partenaires venant de 4 pays d’Afrique (Togo, Ghana, Sénégal, Burkina Faso) et d’autant de pays Européens (Italie, Portugal, Allemagne, France), le programme WAZIUP s’inscrit dans une logique de rupture, en proposant aux populations rurales Africaines des services et applications technologiques à forte valeur ajoutée axés sur le Big Data et l’Internet Des Objets, taillés pour répondre à leurs besoins.

WAZIUP est un programme ambitieux qui mobilise sur les continents Africain et Européen des espaces d’innovation, des universités, des PME, des communautés de développeurs,  des business developers, et des compagnies aux expertises technologiques diverses . Ces acteurs, aux domaines de compétences variés, contribueront à l’élaboration de la plateforme open source “Waziup” qui permettra aux développeurs de penser et créer de nouvelles applications destinées au monde rural grâce au traitement des données (data) transmises par des capteurs placés sur les objets connectés qui seront déployés dans des sites urbains et ruraux. Le but de ce programme est de permettre de confirmer le potentiel économique du Big Data et de l’Internet des Objets en Afrique.

La validation du contenu de la plateforme se fera grâce à des études de cas et à la tenue d’une série d’événements (regroupant les développeurs et autres parties prenantes) organisés par les hubs d’innovation africains enrôlés dans le programme parmi lesquels CTIC Dakar .

Objectifs du programme

  • Développer de nouvelles solutions technologiques pour booster l’économie rurale africaine actuellement menacée par la forte urbanisation et les changements climatiques
  • Permettre, via les technologies proposées sur la plateforme “Waziup”, d’amener le secteur agricole et l’élevage à un niveau de développement supérieur
  • Permettre la création de richesses pour les communautés rurales
  • Développer des process innovants pour l’agro-industrie
  • Améliorer les conditions de travail des populations cibles en proposant des solutions pertinentes à des coûts accessibles
  • Proposer des technologies sur-mesure répondant aux besoins des utilisateurs finaux.
  • Mettre à la disposition des développeurs une plateforme finale prenant en compte leurs observations ainsi que des outils peu coûteux, faciles d’utilisation et utiles

La durabilité de la plateforme est au coeur de la méthodologie adoptée. Créer une communauté forte et engagée autour de Waziup” sera un impératif pour permettre de garantir la pérennité du projet au-delà de la période de trois ans dédiée à son impulsion.

Réunion de démarrage

Internet des Objets et Big Data en Afrique - lancement officiel du programme Waziup - IOT 2

La première rencontre physique entre les membres du consortium a eu lieu durant deux jours. Ils ont pu rappeler leurs missions respectives à l’ensemble des partenaires, présenter leur méthodologie de travail et recueillir les impressions de chacun en vue d’une cohésion des efforts.

Événement de lancement

Internet des Objets et Big Data en Afrique - lancement officiel du programme Waziup - IOT 3

Plus de 200 personnes ont assisté au launch event du programme Waziup. Différents types d’acteurs (secteur privé, médias, opérateurs, ministères…) étaient  présents pour se voir décrire le programme et pour avoir des réponses à leurs nombreuses questions. L’occasion, également, pour les membres du consortium de se présenter au grand public et de revenir sur leur rôle dans cet ambitieux programme.

Le consortium “Waziup” sur le terrain à la ferme de Wayembam

Internet des Objets et Big Data en Afrique - lancement officiel du programme Waziup - IOT 4

Le consortium “Waziup” a visité la ferme de Wayembam dans la zone des Niayes (Sénégal) dans la matinée du jeudi 4 Février. Les trois années du programme s’articuleront autour d’un travail de terrain constant. Cette rencontre avec des professionnels en milieu rural aura donc permis d’avoir un aperçu de l’ampleur des besoins et des voies de solutions possibles. Cette visite a également été une opportunité pour le consortium d’exposer ses ambitions et de recueillir quelques contributions des professionnels ciblés.

Source : CTIC Dakar

Chargé d’assurer la mise en œuvre du processus de l’analogique au numérique, le groupe Excaf Télécom attributaire du marché, intrigue au plus haut niveau dans sa capacité d’assurer une livraison continue de décodeurs. Propre à sa démarche, Excaf se paye la tête des consommateurs et reste serein.

Après plusieurs sorties médiatiques sans effets dans les foyers sénégalais le groupe Excaf Télécom se barricade au carrefour du doute et de la certitude. L’inquiétude gagne du terrain, les organisations de défense des droits des consommateurs, les syndicats nourrissent le peuple sénégalais d’un silence amer. La TNT, un plat certainement pas encore au menu des partis politiques qui n’en raffolent pas malgré leur soif de vouloir contribuer aux décors des plateaux. Le décodeur et son prix sont enfuis dans les lambris des câbles numériques, noyés dans une communication inaudible extraite de simulations techniques. C’est de la fourberie. Dans un Etat de droit dont la gestion sobre et vertueuse est de mise, la transparence et le contrôle des biens publics devraient dépasser les slogans. Le temps passe, l’attente dure et le consommateur reste encore dans sa faim.

Un Etat comme comme celui du Sénégal, reconnaissant vis-vis du secteur privé et déterminé à appuyer l’expertise nationale, ne devrait pas traîner le pas sur le contrôle et la gestion des biens publics confiés aux entreprises locales ?

Depuis des mois, les autorités d’Excaf Télécom annoncent une commande l’entreprise de plus de huit cent mille décodeurs et maintiennent le fou sur la livraison et la distribution de ce récepteur. La réalité peint la spéculation. Difficile de constater ce nombre de décodeurs dans les foyers sénégalais La demande ne manque pas, au contraire d’autres distributeurs expérimentés n’exigent pas non plus des règles hors normes, ils coopèrent. L’adjudicataire veut le beurre et l’argent du beurre, il spécule, écoute tous, reçoit les conseils et les directives mais agit seul, sans s’inquiéter. Il monopolise, avec la complicité de…..qui ?

D’une part, les enjeux les plus importants de cette transition restent l’appétit à la gestion commerciale des récepteurs numériques et la mainmise sur la société d’exploitation aux retombées économiques considérables.

Vouloir s’assurer d’un retour sur investissement ne doit et ne peux être une raison à ce qui semble une prise en otage au peuple dans un environnement où les modèles économiques ne manquent pas, les garanties font foi, la transparence devrait donc être de rigueur et exigée par l’état, l’unique responsable qui risque d’investir très prochainement ses mandataires dans une polémique stérile.

D’autre part, à beau chasser le naturel il revient toujours au galop dit l’adage. Des lobbies ont été identifiés et avertis, ce qui ne constitue pas un échec au projet d’installation d’une industrie de piratage des chaines de télévision sénégalaises. Les promoteurs du vol de signaux demeurent et usent de leurs subterfuges profitant d’un vide juridique et de leur ramification internationale. Le modèle en question est une TNT bis destinée à la diaspora africaine en générale et aux émigrés sénégalais en particulier. C’est une perte énorme pour les producteurs et les propriétaires des supports de diffusion. Ce projet qui démarre déjà par une prévente en Europe, est un Sénégal frauduleusement émergent dans une BOXTV clandestine qui ne donne pas à notre pays la réputation qu’elle mérite et risque d’exposer, par méprise, le Sénégal à des poursuites face aux fournisseurs d’accès à Internet

Le Sénégal est l’un des rares pays africains qui veillent aux règles et au calendrier fixés par l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour le passage à la TNT, alors, qui du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (ARTP) ou du Comité national de la transition de l’analogique au numérique (CONTAN) devrait s’adresser au peuple et situer les Sénégalais ?

Vivement que l’arbitre siffle la fin du match pour que le peuple puisse disposer de son décodeur numérique au Sénégal à 10.000 francs CFA seulement. Sinon…

Alioune Ndiaye
Diaspora 24TV

L’agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) a signé avec la Radiodiffusion télévision Nationale (RTS) un protocole ce matin qui permettra à cette dernière de rationaliser ses interventions, mais surtout de faire des économies d’échelle.

D’ailleurs, a annoncé Cheikh Bakhoum, Directeur Général de l’ADIE, l’Etat pourrait lancer sa propre infrastructure de 4G à travers le territoire et mettre cela à la disposition des opérateurs qui pourront louer ces infrastructures à l’ensemble des citoyens sénégalais.

« L’Etat a lancé le processus pour permettre aux opérateurs d’avoir la licence sur le territoire nationale. L’état est en train de mener sa stratégie pour permettre aux sénégalais de bénéficier de cette nouvelle technologie de la 4G qui va permettre l’utilisation du large bande sur le territoire nationale en terme mobile. L’état pourra envisager d’avoir sa propre infrastructure de 4G à travers le territoire et mettre cela à la disposition des opérateurs qui pourront louer ses infrastructures à l’ensemble des citoyens sénégalais », annoncera Cheikh Bakhoum.

Revenant sur cette collaboration avec l’ADIE, Racine Talla Directeur Général de la RTS dira qu’elle permettra à la maison de rationaliser ses interventions mais surtout de faire des économies d’échelles. « On était obligé de payer des frais chaque mois de téléphone parce qu’il n’y avait pas d’interconnexion entre le Triangle Sud et le Boulevard de la République. Le pôle régional « Tv Casamance », on a une unité à Sédhiou à Kolda et l’unité centrale à Ziguinchor. L’interconnexion devrait être établie par satellite et aujourd’hui grâce à la fibre optique qui a couvert toute cette zone, nous allons pouvoir via les solutions de l’ADIE interconnecter ces maisons et donner vie enfin au pôle régional Casamance. Et ce pôle peut être directement interconnecté ou connecté aussi aux nodales ici à Dakar »

Dans le même sillage l’ADIE permettra à la RTS et à ses différents agents de communiquer entre eux où qu’ ils se trouvent à partir des solutions qu’offrent ADIE. «Tout cela se résume à la modernisation de la Rts par rapport au tout numérique et imaginez en terme d’économie combien la Rts gagne grâce à cet appui de l’Etat », se réjouira M. Talla.

Pour le DG de l’ADIE, cette collaboration permet à la RTS de bénéficier de la fibre optique présente dans tous le territoire notamment au niveau de la Casamance « ou nous avions récemment désenclavé par une infrastructure de dernière génération que la RTS pourra utiliser entre Ziguinchor, Sédhiou et Kolda jusqu’à Tamba ».

La RTS va pouvoir aussi bénéficier de l’ensemble des infrastructures de télécommunication de l’ADIE. Et de tous ce qui est équipements. « L’ensemble des ordinateurs que nous mettrons en place pour équiper l’ensemble des service de la RTS » dira Cheick Bakhoum.

Ce partenariat, finira-t-il par dire, « nous comptons le mettre en œuvre assez rapidement et nous avons déjà commencé à voir des fruits avec l’interconnexion entre le Triangle Sud et le Boulevard de la République à ce niveau-là nous comptons permettre a la RTS de toujours prendre cette longueur d’avance ».

Source : Dakaractu