Le salon de la téléphonie de Barcelone (le Mobile World Congress) ouvre ses portes ce lundi 22 février. C’est le grand rendez-vous du secteur. En Afrique, l’accès à la téléphonie mobile a explosé ses dernières années. Le taux d’équipement plafonne maintenant, et le nouveau défi, c’est la modernisation : passer des téléphones simples à des téléphones intelligents, les smartphones, permettant une utilisation d’internet à haut débit. Responsable de l’Afrique francophone chez Google, basé à Dakar, le Sénégalais Tidjane Dème évoque les défis et l’avenir de la téléphonie et de l’internet mobile sur le continent africain avec François Mazet.

RFI : On dit souvent que les Africains ont sauté une génération technologique en passant directement à l’internet sur mobile, mais est-ce que l’accès à internet s’est si démocratisé que ça sur le continent africain ?

Tidjane Dème : J’aime beaucoup que vous posez cette question, parce qu’on parle beaucoup d’un taux de pénétration internet, notamment sur le mobile qui grimpe, qui grimpe en Afrique. Mais je dois dire que l’accès internet n’est pas encore vraiment démocratisé, surtout quand on parle de l’internet mobile. Il est très différent de dire qu’on est passé à internet et ouvrir un site web très simple ou bien regarder de la vidéo à très haut débit, à très haute définition sur internet. Le mobile s’est répandu certes, il permet à tout le monde d’avoir accès, un peu, un tout petit peu à internet, mais il permet encore à très peu de gens d’avoir accès au très haut débit, à toutes les applications riches et à tous les bénéfices d’internet.

Justement comment est-ce qu’on peut résorber cette Afrique à plusieurs vitesses ?

Vous avez parlé de l’équipement qui est, c’est vrai, un élément important, avoir accès à un smartphone, mais aussi à un smartphone qui a un certain nombre de capacités importantes. Il est intéressant de voir que dans ce domaine, les choses avancent vraiment très vite, toutes seules. Aujourd’hui il est de plus en plus facile de trouver sur le marché dans des grandes villes africaines des smartphones à un prix accessible. Je dis ça avec beaucoup de précautions. Mais il faut des smartphones de meilleure qualité.

Le deuxième point, c’est bien sûr la qualité de l’accès. Tant bien même que la 4G serait lancée, il reste à résoudre la question de délivrer à travers cette technologie 4G, vraiment du très haut débit. Et il y a une question d’infrastructures sous-jacente que nous ne pouvons pas hélas contourner. Et enfin je crois qu’il reste toujours la problématique du contenu qui n’est pas entièrement résolue sur le continent. L’internet haut débit , c’est aussi utiliser un certain type de contenus, pertinents pour les gens sur le terrain, qui n’est pas encore là.

Comment est-ce qu’on peut développer ce contenu pertinent pour les Africains ?

Nous avons une industrie de contenus en Afrique, elle existe, car nos contenus sont déjà diffusés sur les radios, sur les télés, sur beaucoup d’autres médias. Ce contenu n’a pas encore vraiment fait la transition pour aller vers internet. Il y a un problème de capacité technique, il y a un problème d’équipement même pour cette industrie-là. Il y a un problème de business modele, c’est-à-dire de modèle économique qui permet de diffuser son contenu sur internet et de générer des revenus avec de manière viable pour une petite entreprise de contenus.

Donc qu’est-ce que vous conseillerez à des jeunes qui viendraient vous voir et qui voudraient lancer une application sur mobile. Qu’est-ce que vous leur diriez ?

D’abord je leur dirais qu’il faut absolument le faire parce que c’est le moment de le faire, le marché est porteur et il a beaucoup d’avenir. Je les encouragerais vraiment. Il suffit de voir par exemple les start-up qui marchent en Afrique et qui lèvent des fonds. Je leur dirais aussi de s’accrocher un peu pour développer leur audience. Cela peut prendre un peu de temps. L’aspect positif, c’est qu’ils peuvent déjà travailler sur une audience qui est à l’étranger, la diaspora africaine, qui est en Europe, aux Etats-Unis, un peu partout et qui a accès à un haut débit et qui est très demandeuse de ce point de vue africain, et qui est souvent le premier marchepied sur lequel se développe une application africaine.

Enfin je leur dirais, de s’atteler aujourd’hui à développer une très belle application qui n’est pas limitée à un pays ou à une région donnée, mais d’avoir une ambition mondiale, et de vouloir développer des applications qui touchent la planète entière, de faire de belles interfaces, des applications très efficaces, en fait de faire comme ce que ferait quelqu’un en Europe ou aux Etats-Unis.

Alors qui dit smartphone dit application. Qu’est-ce que les Africains aiment comme application quand ils les téléchargent sur leur smartphone ? Qu’est-ce qui marche ?

C’est une question que j’aime beaucoup parce qu’on la pose toujours sur le contenu en Afrique. Et la réponse est toujours un peu surprenante : les jeunes Africains qui utilisent des smartphones veulent faire exactement la même chose qu’un jeune Parisien ou qu’un jeune New-Yorkais. Il n’y a pas vraiment de différence. Ils sont cosmopolites. Ils veulent d’abord des contenus liés aux loisirs, que ce soit de la musique, du sport. Ils veulent des applications sociales pour interagir avec leurs amis, leur environnement. Ils veulent aussi des applications pratiques qui résolvent des questions de leur vie quotidienne.

Je vois par exemple souvent, que lorsqu’on organise un concours d’applications, les jeunes font des applications qui permettent de calculer son trajet en bus dans le réseau de bus très informel et très mal organisé d’une capitale africaine typique. Le problème est plus aigü c’est vrai, mais les besoins restent les mêmes : trouver le moyen de se rendre quelque part très simplement. Ils vont faire aussi des applications de co-voiturage pour partager des choses. Toutes ces applications qu’on dit « d‘économie partagée », sont très attractives aujourd’hui pour les jeunes Africains et n’ont pas encore décollé sur le continent, faute peut-être d’une certaine organisation préalable.

Parce que ces nouvelles technologies, ça peut être le moteur qui permettra aux pays africains de rejoindre le peloton des pays émergents ?

Je suis extrêmement optimiste sur la capacité que ces nouvelles technologies auront d’avoir un impact sur l’économie africaine, sur la vie des gens au quotidien. Et je dois dire aussi que nous ne devons pas oublier que, pour que ces applications se développent, il faut aussi qu’à côté le reste de l’économie suive. Je vous prends l’exemple des applications de e-commerce qui commencent à décoller sur le continent africain et qui font face à de très gros problèmes de livraisons parce que la logistique n’est pas un secteur bien développé sur le continent. Je rappelle toujours qu’en France par exemple, la vente par correspondance par La Poste existait bien avant internet, parce que cette logistique-là existait. Donc oui, ces applications permettent de vraiment faire un bond en avant pour l’économie, mais elles ne nous dispensent pas de régler certains problèmes fondamentaux et structurants de notre économie comme la logistique.

Source : RFI

MTN, en partenariat avec MTN Solution Space et Jumia, a annoncé ce matin le lancement du MTN Entrepreneurship Challenge by Jumia (MTNEC by Jumia).

Réunissant plus de 1000 entrepreneurs, étudiants et investisseurs, cette compétition pan-africaine inédite a pour objectif de soutenir et inspirer les jeunes talents du continent. MTNEC by Jumia invite les étudiants de plus de 60 universités de 13 pays d’Afrique à développer une solution digitale simple et intelligente permettant de répondre un problème concret du continent.

“Nous sommes très enthousiastes à l’idée de cette collaboration avec Jumia. L’Afrique est un continent de promesses. Notre objectif avec MTN Solution Space est de développer des solutions adaptées aux problèmes que rencontre l’Afrique. Nous sommes convaincus que le MTNEC by Jumia peut jouer un rôle majeur dans l’accomplissement de cet objectif. L’engagement des universités pour la réussite de ce projet a été remarquable. Cette initiative illustre l’impact positif et l’importance d’un effort collectif pour favoriser l’esprit entrepreneurial au sein de la prochaine génération de chefs d’entreprise”, explique Sarah-Anne Arnold, Directrice de MTN Solution Space.

Le Directeur en Chef du Digital de MTN Group, Herman Singh, ajoute que MTN Group est fier de soutenir et de promouvoir cette initiative.

“Le MTN Entrepreneurship Challenge by Jumia reflète notre culture d’entreprise, notre histoire ainsi que nos valeurs. Nous pensons que donner de l’inspiration et accompagner les leaders de demain vers la réussite sont des moteurs clés pour la croissance d’une culture de l’entrepreneuriat sur le continent. L’Afrique a des idées et du potentiel; nous espérons dénicher les talents, les accompagner et accélérer la croissance de leurs idées pour ainsi renforcer le positionnement de MTN comme créateur de nouvelles entreprises en Afrique”, ajoute Singh.

Les candidatures sont ouvertes dès aujourd’hui et se clôturent le 27 mars 2016. Les jeunes talents des universités partenaires peuvent s’inscrire en se connectant sur www.gsb.uct.ac.za/MTNECbyJumia. Chaque candidature sera évaluée par des entrepreneurs locaux ayant réussi à établir avec succès leurs entreprises dans leurs marchés respectifs. Les équipes préselectionnées devront ensuite passer une phase de pitch au sein de leur université du 1er au 8 avril 2016. Cinq finalistes seront ensuite sélectionnés pour la demi-finale.

Les finalistes seront annoncés le 16 avril 2016 et seront invités à assister au Festival de l’Entrepreneuriat à l’Université de Cape Town Graduate School of Business en Afrique du Sud le 27 mai 2016. Ce Festival vise à donner l’opportunité aux jeunes talents d’échanger et de collaborer avec des entrepreneurs et chefs d’entreprises expérimentés au cours de différents ateliers et conférences. Les finalistes devront ensuite pitcher leurs projets au grand jury d’entrepreneurs, de chefs d’entreprise, d’investisseurs et de médias internationaux. Le projet gagnant sera annoncé à la fin du Festival.

Le grand gagnant du MTNEC by Jumia se verra récompenser d’un chèque de 25 000$ pour lancer sa startup et aura l’opportunité de travailler depuis l’un des bureaux de Jumia en Afrique. Le projet récompensé bénéficiera ainsi de l’encadrement et de l’expérience du réseau Jumia. À cela s’ajoute l’accès au Facebook Start Program d’une valeur de 15 000$, la possibilité de travailler depuis les bureaux du MTN Solution Space à l’Université de Cape Town Graduate School of Business. Les deux finalistes recevront chacun 5000$ pour lancer leurs projets.

«Ce challenge vise réellement à trouver les jeunes talents et à mettre le plus de chance possible de leur côté. Outre la récompense, le plus important est d’accompagner ces jeunes et de les aider à développer leurs projets », déclare Sassoum Niang, Directrice de Kaymu Sénégal.

Pour plus d’informations sur le MTNEC by Jumia, rendez-vous sur le site internet du MTN Solution Space www.gsb.uct.ac.za, sur Jumia www.jumia.com, sur Facebook, facebook.com/uctgsbsolutions et www.facebook.com/Jumia.Africa, et sur twitter @uctgsbsolutions et @Africa_IG

Via Communiqué

La poursuite des investissements soutenus du groupe ont permis de renforcer son leadership dans tous les pays de présence et de maintenir ses solides performances opérationnelles et financières malgré un environnement de plus en plus difficile.

Investissements soutenus

L’année 2015 a consacré une nouvelle fois le leadership et les solides performances opérationnelles et financières du groupe dans tous ses pays de présence malgré un contexte concurrentiel qui s’est beaucoup durci et un environnement règlementaire et fiscal de plus en plus difficile et impactant.

Le groupe fait face à une augmentation sensible de la pression fiscale consécutive à l’apparition de nouvelles taxes (TARTEL* et TCT* en Guinée), au prolongement des mesures fiscales (Prélèvement Spécial sur le secteur des  Télécoms : PST  au Sénégal, TARTOP* au Mali) et réglementaires (gratuité des hotlines, baisse des tarifs d’interconnexion au Sénégal) pénalisantes.

*Tartel :Taxe sur l’Accès aux Réseaux Téléphoniques
*TCT :Taxe sur la Consommation Téléphonique (Guinée)
*Tartop : Taxe sur l’accès aux Réseaux des télécommunications ouverts au public (Mali)

Bonne dynamique commercialeLe groupe a su maintenir ses trajectoires de rentabilité et consolider  son leadership en conservant des positions commerciales fortes dans tous les pays grâce à la dynamique de conquête, aux investissements importants réalisés, à l’amélioration de l’excellence opérationnelle et de la relation client.

La bonne dynamique commerciale autour de l’activité Orange Money avec  la mise en place d’une nouvelle organisation dans la perspective d’un démarrage des établissements de monnaie électronique dans les différents pays  et  la progression appréciable des usages donnée mobile et des services à valeur ajoutée ont permis de soutenir l’activité.

Projets majeurs

Durant l’année 2015, Sonatel a entamé la dernière phase de son plan stratégique Conquêtes 2015 décliné dans tous ses pays de présence.

Ainsi, des actions  sont réalisées vers la réussite des projets majeurs notamment :

  • la mise en œuvre du plan Expérience Client,
  • différents processus de Certification,
  • l’adoption d’une forte Culture Client,
  • les projets de transformation au plan technique et commercial.

Cette étape a permis à Sonatel de consolider davantage son  leadership en matière de Qualité de Service et  d’intensifier le développement  de ses relais de croissance tels que le très haut débit mobile et Orange Money, mais également de poursuivre la dynamique de préservation de ses revenus tout en maitrisant ses charges.

Par ailleurs, confirmant son engagement citoyen, Sonatel a lancé des actions de Responsabilité Sociétale d’Entreprise d’envergure.

Au Sénégal, Sonatel s’est  engagée à apporter sa contribution à l’émergence de l’économie numérique à  travers le  Plan Sénégal Emergent (PSE) et  renforcer son partenariat  avec le secteur privé des TIC.

Leadership renforcé sur tous les marchés

L’activité commerciale du groupe pour l’année 2015 s’inscrit dans la continuité des bons résultats de l’année 2014. Le groupe a maintenu son leadership aussi bien en valeur qu’en volume sur tous ses marchés grâce à la dynamique de conquêtes malgré les contraintes règlementaires sur l’identification des abonnés (ralentissement de la croissance des abonnés mobiles).

  • Le nombre d’abonnés du groupe s’élève à 26, 6 millions  soit une légère hausse de 0,8%.
  • On note une bonne dynamique commerciale autour des usages de données Mobile, de l’activité d’Orange Money et des services à valeur ajoutée.
  • Le parc internet du groupe s’élève à 4,1 millions d’abonnés  soit 16% de la base d’abonnés mobile.
  • Le parc d’abonnés actifs à Orange Money s’élève à près de 2 millions d’abonnés (en croissance de 54%  générant un volume de transactions de 1835 milliards de FCFA.

Résultats financiers 2015

Le chiffre d’affaires du groupe s’établit à 863 milliards de FCFA en 2015, en hausse de  47,3 Milliards FCFA.

La croissance du chiffre d’affaires reste toujours soutenue à 5,8%  en léger fléchissement, expliqué par l’intensification des offres promotionnelles sur le marché (bonus de rechargement) et l’impact de nouvelles taxes.

De plus,   l’ampleur plus importante du phénomène des opérateurs Over The Top (Viber, Skype etc.) a entrainé une  baisse du trafic arrivée international.

La croissance du  chiffre d’affaires est portée par le Mali (+22,7 milliards FCFA) et la Guinée (+17,6 milliards FCFA) et soutenue par le mobile et l’international.

Les filiales à l’étranger contribuent à hauteur de plus de la moitié  du Chiffres d’Affaires consolidé du groupe.

Les investissements du groupe (158 milliards de FCFA en 2015) sont en augmentation de +16%  et représentent 18% du chiffre d’affaires (+1point par rapport à l’année précédente).

Le renouvellement des réseaux d’accès mobiles mobilise l’essentiel de cet investissement.

Le résultat net du groupe s’élève à 221  milliards FCFA en 2015  dont plus de 60% réalisés à l’international.

Il est en  croissance de 2,9 milliards FCFA  soit + 1,3% par rapport à 2014.  Cette augmentation est liée notamment à l’évolution favorable des résultats opérationnels.

Le groupe Sonatel  contribue à la création de richesse dans ses pays de présence

Le groupe continue de rester un acteur majeur de la création de richesse dans tous ses pays de présence et particulièrement au Sénégal.

Il a contribué pour plus de 425  milliards CFA aux recettes budgétaires des pays dont   214 milliards FCFA pour l’état  du Sénégal à travers  les impôts, taxes, redevances, cotisations sociales, droits de douanes et dividendes.

Au titre du développement du secteur privé local, les activités du groupe ont généré au profit des entreprises locales  plus de 178 milliards de FCFA de chiffres d’affaires dont près de  108 milliards de FCFA pour  des entreprises au Sénégal.

Au titre de la balance des paiements, le groupe  y a contribué positivement dans tous ses  pays de  présence  à travers les balances de trafic représentant des exportations nettes pour plus de 183 milliards de FCFA dont 94 milliards pour le Sénégal.

Enfin, en matière d’emploi, les activités du groupe ont permis de générer plus de 3000 emplois directs et plus  de 100 000 emplois indirects grâce à une distribution commerciale étendue, à la sous traitance et aux différents partenariats dynamiques.

Engagement citoyen du groupe Sonatel

A ces contributions, il convient de rajouter les actions menées dans le domaine de  la Responsabilité Sociétale  d’Entreprise notamment à  travers ses différentes Fondations.

Au Sénégal, afin d’accompagner le Programme d’Amélioration de l’Education Numérique, Sonatel a signé une convention avec le Ministère de l’Education Nationale qui va permettre la connectivité gratuite à Internet de l’ensemble des établissements publics des cycles primaires, moyens et secondaires sur la période 2014-2018 pour un coût global d’environ 10 milliards de FCFA.

Par ailleurs,  les  Fondations Sonatel et Orange Mali, en relation avec la Fondation Groupe Orange ont réalisé les projets appelés «Projet Village » qui consiste en la construction d’un centre de santé, d’une école et d’un point d’eau.  Il a été réalisé au Sénégal dans le village de Thicatt Wolof (situé dans le département de Birkilane de la région de Kaffrine)  et au Mali dans le village de Kolomba 2. Le coût de l’investissement s’élève à 273 millions FCFA.

Le même projet sera réalisé dans une autre localité du Sénégal en 2016.

Perspectives 2016

Sonatel entend poursuivre ses efforts d’investissement afin d’accroître la couverture dans tous les pays et accélérer la transition du réseau vers les services du futur.

Le groupe va poursuivre la dynamisation de ses actions autour de la donnée mobile, des services à valeur ajoutée et des services  d’Orange Money.

Le groupe compte poursuivre sa politique d’acquisition de licence 4G dans tous les autres pays après celle acquise en Guinée Bissau.

Il poursuivra également ses projets de transformation et d’adaptation de sa structure de coûts afin de maintenir sa dynamique de croissance organique rentable, ainsi que ses projets de croissance externe dans la sous-région Ouest Africaine.

Enfin, le groupe Sonatel va mobiliser son personnel à travers un nouveau Projet d’Entreprise en vue de définir les principes d’actions et de mise en œuvre de  son  plan Stratégique «Horizons 2020 » adopté en 2015.

via communiqué

Orange a annoncé aujourd’hui un nouveau partenariat avec Google afin de proposer le meilleur de l’internet mobile sur ses marchés d’Afrique et du Moyen Orient (Orange MEA). En combinant la force du réseau et de l’expertise mobile d’Orange et les applications mobiles de Google, ce rapprochement va permettre de proposer aux clients ce que les deux partenaires ont de meilleur en termes d’accès et de contenu, par le biais d’un forfait de communications numériques tout compris.

Orange et Google se sont réunis pour proposer un forfait adapté aux besoins du marché. Les clients d’Orange MEA auront maintenant accès à toute une gamme des meilleurs services en ligne, incluant mais ne se limitant pas à des contenus populaires dans les domaines de la mode, du sport et de la musique, ainsi que des outils classiques comme Google Search, Youtube et Google Maps.

Des contenus locaux enrichis, une valeur ajoutée pour les clients

Dans la lignée des succès répétés d’Orange, qui ont permis de démocratiser l’utilisation des smartphones en Afrique et au Moyen-Orient, ce partenariat a comme objectif de s’adresser au grand public dans la région. Une campagne éducative proposera aux clients des avis et des explications pour mieux comprendre les bénéfices immédiats et la valeur ajoutée de l’internet mobile. L’accès à des informations importantes, par exemple, comme trouver instantanément des réponses à des requêtes par le biais de Google Search, ou trouver l’hôpital le plus proche grâce à Google Maps. Afin d’améliorer encore l’expérience clients, des langues, comme l’arabe, seront bientôt disponibles, et des langues supplémentaires seront ajoutées tout au long de l’année.

Le forfait de communications numériques est particulièrement bien adapté aux jeunes qui utilisent beaucoup de données et qui veulent posséder des smartphones de dernière génération. Les clients auront accès à une formule avec des prix parmi les plus compétitifs de la région et un prix d’entrée de 40 $ pour un smartphone et un forfait de communication avec voix, SMS et données.

Ces offres seront déployées par étapes dans tous les pays couverts par Orange MEA à partir du deuxième trimestre 2016. L’appareil inclus dans l’offre sera proposé avec les services natifs de Google. L’objectif du partenariat est de continuer à développer les services et les contenus locaux.

« Le partenariat mobile entre Orange et Google est le premier d’une telle échelle en Afrique et au Moyen-Orient et il nous permet d’apporter une réelle valeur ajoutée à nos clients, en leur proposant le meilleur accès possible et les meilleurs services, afin qu’ils puissent profiter pleinement de l’internet mobile, » s’est félicité Yves Maître, vice-président responsable des objets connectés et des partenariats chez Orange. « Grâce à ce forfait de communications numériques tout compris, nous sommes fiers de pouvoir une fois de plus honorer notre engagement à proposer internet à un prix accessible dans la région et aider les gens à se connecter à ce qui est essentiel à leur vie. »

Richard Turner, directeur des partenariats Android en Europe, Moyen-Orient et Afrique, a ajouté : « Aujourd’hui, plus de 3 milliards de personnes utilisent internet dans le monde et peuvent grâce à cela mener des vies meilleures, plus riches et créer des opportunités bénéfiques pour eux-mêmes et leur communauté. Le moteur de cette croissance est incarné par les smartphones, particulièrement en Afrique et au Moyen-Orient. Nous sommes très enthousiastes à l’idée de travailler avec Orange afin de réunir des services de données et des contenus dans un appareil haut de gamme fonctionnant sous Android, qui permettra de proposer une excellente expérience aux utilisateurs de smartphones, qu’ils soient débutants ou expérimentés. »

Orange Rise 31 Special Edition, l’appareil 3G phare destiné à Orange MEA

Orange Rise 31 Special Edition, le nouvel appareil 3G exclusif d’Orange sera proposé dans le cadre du nouveau forfait destiné à Orange MEA. En tant que modèle phare de la gamme de smartphones destinés à Orange MEA pour 2016, il est équipé du dernier système Android 6.0 Marshmallow, est doté d’un écran 4 pouces et de la dernière version d’Orange Expérience 8, afin de proposer la meilleure expérience et le meilleur accompagnement possibles.

Ce smartphone est un appareil « quad-core » puissant fonctionnant avec d’excellentes capacités de mémoire (1Go de RAM et 8Go de ROM). Il permettra d’accéder à l’ensemble de la suite Google Apps. Orange Rise 31 Special Edition est équipé d’un appareil photo de 3 mégapixels avec flash LED et une batterie de 1500mAH. Il s’agit du premier smartphone de la gamme Orange à bas prix qui fonctionne sous Android 6.0 Marshmallow.

via communiqué

La lutte contre la cybercriminalité coûte cher si on s’en réfère aux chiffres de la compagnie européenne d’intelligence stratégique. En effet selon Thierry Breton, Président-directeur général du groupe Atos qui faisait une présentation lors du « It Forum » dont le thème portait sur «Enjeux de stratégie nationale pour le secteur numérique en Afrique de l’Ouest. Quelle place pour la cyber-sécurité ? Retours d’expériences du Sénégal et de la Côte d’Ivoire», rien qu’en 2013 « la cybercriminalité a coûté en chiffre officiel 26 milliards de FCFA à la Côte d’Ivoire, 15 milliards de francs CFA au Sénégal. »

En 2020 fera-t-il savoir citant la même source « ça pourrait atteindre 2000 milliards d’euros dans le monde ».

Le nombre de cyber-attaques recensés a progressé de 38% en 2015 dans le monde fera savoir l’ancien ministre français de l’Économie, des Finances et de l’Industrie de février. « 80% des ordinateurs personnels seraient infectés en Afrique par des logiciels malveillants voir par des virus. Ce sont donc des éléments qui sont importants. »

M. Breton s’est par ailleurs réjoui du fait que pour lutter contre la cybercriminalité une initiative sous régionale a été prise pour travailler ensemble.

«Je pense qu’il est absolument nécessaire d’avoir une coordination au niveau des régulations sur ces questions. De partager et d’avoir une harmonisation mais je dois vous prévenir que c’est extrêmement long et difficile parce qu’il s’agit d’harmoniser les régulations mais absolument indispensable. Qui dit espace de sécurité en matière d’information dit automatiquement la nécessité d’envisager un horizon assez large de l’ensemble des acteurs de partager ensemble leur expérience et leur volonté pour partager ces espaces de sécurité qui deviennent des espaces de souveraineté ».

Sur le thème de ce forum qu’il trouve «formidable » M Breton de dire que l’Afrique a un potentiel formidable avec les ressources humaines, les compétences académiques qui sont en train d’accélérer.

Source : Dakaractu

Cette année, la 6ème Edition de l’IT Forum Sénégal aura lieu du18 au 19 février 2016 à l’Hôtel des Almadies de Dakar. Cet événement organisé par Cio Mag, en partenariat avec l’Agence De l’Informatique de l’Etat (ADIE), la Commission des Données Personnelles (CDP) et le cabinet ASKA aura pour thème : «Enjeux de stratégie nationale pour le secteur numérique en Afrique de l’Ouest. Quelle place pour la cyber-sécurité ? Retours d’expériences du Sénégal et de la Côte d’Ivoire».

A cette occasion, plusieurs dizaines d’experts du monde numérique, comme Thierry Breton, PDG du groupe Atos, vont débattre sur les enjeux de la cybercriminalité au Sénégal, en Côte d’ivoire et en Afrique. Un thème en droite ligne des préoccupations de nos pays. L’augmentation du taux de cyber-attaques confirme la progression de la tendance de ce nouveau type de délits. Aujourd’hui, personne n’est réellement à l’abri de ces menaces aussi bien les Etats, les entreprises que les particuliers. Seule une coopération entre Etats pourrait contribuer lutter contre ce fléau mondial.

Lancé depuis 2008 au Sénégal, l’IT Forum est aussi organisé dans 10 pays d’Afrique et en France. Au fil des années, le forum s’est imposé comme une des plus belles rencontres dans le domaine du numérique en Afrique. Le succès de la 4ème édition des « Assises de la Transformation Digitale en Afrique » que nous avons organisée en octobre 2015 à Paris atteste de la qualité et de la notoriété de ce rendez-vous qui accueille chaque année plusieurs ministres, opérateurs de télécommunications, équipementiers, experts, journalistes.

Avec la présence effective de Monsieur Yaya Abdoul Kane, Ministre de la Poste et des Télécommunications du Sénégal et Monsieur Alioune SARR, Ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des PME du Sénégal, cette sixième édition sera l’occasion d’aborder les stratégies nationales et

régionales en matière de cyber-sécurité et de partager des réflexions sur les chantiers de modernisation en cours au sein de l’administration publique.

Enfin, la Côte d’Ivoire, pays invité d’honneur, sera représentée par Monsieur Bruno KONE, Ministre de la Poste et des Technologies de la Communication de Côte d’ivoire, Porte-parole du Gouvernement, qui conduira une forte délégation d’acteurs institutionnels et d’opérateurs privées désireux de partager leurs riches expériences sur le sujet, et de nouer des partenariats durables et d’intérêt mutuel avec leurs homologues sénégalais.

Les opérateurs économiques et experts de la Côte d’Ivoire, du Mali et de la Guinée seront également conviés à l’évènement afin de faire de cette rencontre, un rendez-vous sous régional.

IT Forum Dakar 2016


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