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Suite à un article du journal « le quotidien », intitulé « Utilisation de Skype, Viber et Whatsapp: l’ARTP se connecte à la censure », l’ARTP a publié une mise au point dans son site web, le 28 Décembre 2015, pour annoncer qu’elle n’est nullement dans les dispositions de demander le blocage d’une quelconque application au Sénégal. Cependant, elle a initié une réflexion afin d’évaluer l’impact technique et socio-économique de ces OTT au Sénégal.

Il est déplorable ­qu’avant la fin de cette réflexion que le Directeur de l’économie et des marchés de l’ARTP tienne des propos tendancieux, augurant d’une censure prochaine des OTT. En effet, au lieu de défendre les intérêts des sénégalais, l’argumentaire avancé est axé autour des pertes enregistrées par les opérateurs. C’est à la limite une hérésie !

Au moment où on n’a pas encore fini de dénoncer la mauvaise mise en œuvre de la portabilité qui augmente le coût des appels téléphoniques au Sénégal, l’inertie de l’ARTP face à l’augmentation du tarif de communication locale par Orange/Sonatel, la régression du Sénégal confirmé par le rapport 2015 de l’UIT, l’absence d’une politique sectorielle TIC depuis 2012, l’ARTP ne trouve d’utile pour le Sénégal qu’un tel sujet de réflexion. Aucun argument pertinent qui va dans le sens des intérêts des utilisateurs sénégalais ne peut être invoqué pour la justifier. Encore une fois, l’ARTP prouve qu’elle n’a jamais été au service du Peuple Sénégalais. Pire encore, elle a pris fait et cause depuis 2014 pour les opérateurs en particulier celui historique au détriment du Peuple Sénégalais.­

Décidément nos autorités sont loin de celles qui favorisent le développement des TIC au bénéfice de leurs populations, comme en Algérie. En effet, dans ce pays il a été développé avec l’appui des autorités un service de VoIP, qui permet, tout comme Skype, Viber, Whatsapp et autres, d’effectuer des appels en ligne, en local et à l’international, vers tous les réseaux fixes et mobiles, totalement gratuit et illimité ou à des tarifs très avantageux.

Le peuple sénégalais n’acceptera jamais d’être privé des avantages des progrès technologiques. Aussi les opérateurs doivent s’adapter ou disparaître. ­ Ainsi l’Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC (ASUTIC) estime que cette initiative de l’ARTP est inopportune, scandaleuse et inacceptable.

Les priorités et urgences de l’heure sont ailleurs depuis le lancement de l’appel d’offres sur la 4G. En effet, avec l’implication de toutes les parties prenantes, la réflexion devrait plutôt porter sur les opportunités et possibilités offertes par la 4G pour l’aménagement numérique du Sénégal, la réduction de la fracture numérique entre la ville et la campagne, la création d’un cadre qui favorise l’éclosion des opérateurs virtuels (MVNO), etc. Les enjeux ne sont pas que financiers sur la licence 4G.

Les autorités nous ont habitués à un bradage aux étrangers des ressources du Sénégal. Avant 2012, abandon de créances sur Expresso (8 milliards), la vente de la licence 3G à Orange pour seulement 3,5 milliards, au moment où certains pays africains l’on vendu à 50 milliards où 70 milliards. Après 2012, les autorités n’ont pas fait mieux sinon pire, avec, notamment l’accord signé avec Tigo pour seulement 53 milliards, soit une perte estimée à 100 milliards.

L’Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC (ASUTIC)­:

  • S’opposera énergiquement à toute tentative de priver les Sénégalais des bénéfices des progrès technologiques;
  • Rappelle à l’ARTP qu’un des objectifs qui lui est fixé, est d’accompagner le développement des réseaux et services en favorisant les initiatives tendant à les adapter à l’évolution des technologies et aux progrès scientifiques (Article 126 de la Loi n° 2011–01 du 24 février 2011 portant Code des Télécommunications)­;
  • Demande à l’ARTP de veiller sur les intérêts nationaux en matière de télécommunication conformément aux dispositions de l’article 125 de la Loi n° 2011–01 du 24 février 2011 portant Code des Télécommunications;
  • Exige de l’ARTP la publication d’un rapport sur le processus et les conditions d’attribution des licences 4G aux opérateurs afin que le peuple sénégalais soit édifié sur la préservation ou non de ses intérêts. Aucun manquement ne sera accepté encore moins toléré par le Peuple Sénégalais. We are watching you.

Bonne année et Meilleurs vœux 2016

Fait à Dakar, le 03 Janvier 2016
Le Président
Ndiaga Gueye
Courriel­: infos@asutic.org
Tél­: 77 307 18 18 / 70 785 85 85 / 76 650 63 63


A PROPOS DE ASUTIC
L’Association Sénégalaise des Utilisateurs des Technologies de l’Information et de la Communication en abrégée « ASUTIC », est une association à but non lucrative fondée à Dakar en Septembre 2014 qui a obtenu son récépissé en Mai 2015. L’objectif de l’association est de représenter et protéger les droits et les intérêts socio-économiques des consommateurs des produits et Services des technologies de l’information et de la communication pour des services de qualité, au meilleur prix, accessible à tous les Sénégalais.
Pour plus d’infos visitez notre site web: www.asutic.org
Echanger avec nous sur notre page Facebook: https://facebook.com/asuticsenegal

Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC

L’ADIE vient de recevoir un soutien de taille dans sa campagne de sensibilisation pour l’appropriation de ses services et produits par l’administration. Il s’agit de celui du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne. Dans une circulaire datée du 14 décembre dernier, adressée aux ministres, ministres délégués et autres secrétaires d’Etat avec ampliation au Président de la République, le chef du gouvernement demande une implication systématique de l’Agence De l’Informatique de l’Etat dans tous les projets élaborés au niveau des ministères et ayant un aspect informatique important.

Tout en rappelant la mission et les prérogatives de l’Agence qui « demeure la structure principale d’élaboration et de suivi de la politique informatique de l’Etat », le Premier ministre, veut désormais que l’ADIE soit « systématiquement impliquée, dès le départ, dans la définition et l’élaboration des projets informatiques de tous les ministères et organismes à qui elle pourra apporter aide et conseil ».

Cette initiative de Monsieur le Premier ministre est motivée par un constat récurrent de non-implication de l’ADIE dans certains projets informatiques de l’administration sénégalaise. Il souligne les conséquences néfastes de ces cas de figure dans l’efficacité de la gestion de ces projets en ce sens qu’ils conduisent à « une pluralité, même dans un ministère, de systèmes dont l’intégration s’avère très difficile, coûteux, voire même impossible ». C’est pourquoi il rappelle qu’il « attache du prix » à l’application stricte de ces prescriptions.

Source : ADIE

Un organe d’autorégulation des médias numériques dénommé Observatoire des medias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), a été porté sur les fonts baptismaux, à l’issue du premier séminaire du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) dont APA s’est procurée, dimanche, le rapport final.

C’est la principale résolution de ce séminaire qui a mobilisé, durant trois jours à Grand-Bassam, 35 participants issus de différentes entreprises de presse en ligne, d’agences de presse et d’acteurs de régulation et d’autorégulation du secteur de la presse en Côte d’Ivoire, autour du thème ‘’autorégulation et environnement économique des médias numériques en Côte d’Ivoire : quels mécanismes pour favoriser des entreprises de presse crédibles et viables ?’’.

Le nouvel Observatoire qui est une structure technique du REPPRELCI ayant pour objet ‘’l’autorégulation des médias numériques’’ remplace, désormais, le Secrétariat général chargé de l’autorégulation.

Selon le rapport final de ce séminaire tenu du 21 au 23 décembre avec l’appui technique et financier de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’OMENCI a pour missions de ‘’veiller au respect de l’éthique et de la déontologie, promouvoir la liberté de la presse, assurer la médiation’’.

Pour assurer ses missions, l’Observatoire dispose des moyens techniques dont ‘’l’éthique et la déontologie (le monitoring, la mise en place d’une grille de lecture, l’application de la grille de lecture, l’interpellation, les sanctions, la sensibilisation, la formation …), la liberté de la presse (sensibilisation, formation, célébration de la journée mondiale liberté de la presse…)’’ ainsi que la médiation (droit de réponse, droit de rectification …).

L’Observatoire est composé de sept membres dont ‘’un représentant du bureau exécutif du REPPRELCI, représentant le président, 1 représentant des journaux en ligne, 1 représentant des agrégateurs, 1 représentant des web TV et web radio, 1 représentant des agences de presse numérique, 1 représentant des promoteurs de presse numérique, 1 représentant des consommateurs d’œuvres de médias numériques’’.

Le représentant du président du REPPRELCI assure les fonctions de Secrétaire général de l’Observatoire, précise le rapport.

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire, crée le 2 septembre 2006, regroupe les acteurs participant à la production de l’information en ligne en Côte d’Ivoire qui a déjà à son actif, le recensement, en 2013-2014, des médias numériques exerçant sur l’ensemble du territoire ivoirien.

Ce secteur emploie, selon les résultats de ce recensement plus de 316 personnes dont 186 journalistes professionnels avec 80% d’entreprises de ces sites qui emploient au moins un journaliste professionnel avec 61% qui ont un siège .

Source : APA-News

Cher Directeur Général de l’ARTP
Mémorandum du Samedi 26 décembre, Dans un article du quotidien on pouvait lire : “Utilisation de Skype, Viber et Whatsapp : L’Artp se connecte à la censure”, un article qui nous informe que l’ARTP a mis en place un groupe de travail pour réfléchir sur l’impact des sociétés Over the top (Skype, Viber et Whatsapp), suite aux plaintes des opérateurs qui signalent une perte de revenus au niveau du trafic international.
Nous vous invitons Mr le Directeur Général à ne pas céder pas à la pression des opérateurs, en tant que régulateur votre rôle est de faire respecter le Code des télécommunications. Dans la Loi n° 2011–01 du 24 février 2011 portant Code des Télécommunications nous pouvons noter comme nouveau domaine de la régulation, l’affirmation du principe de la neutralité technologique, de la réglementation des télécommunications et des TIC.

Article 130.
assurer une concurrence effective, tenant compte de la neutralité technologique de la réglementation.

La neutralité technologique

À travers le respect du principe dit de neutralité technologique, le droit participe à l’innovation en ce qu’il ne prend pas parti pour une technique en particulier. En prenant en compte des services indifféremment des techniques qui les portent. Donc l’internaute devrait être libre de choisir sur son mobile n’importe quelle application (Réseaux sociaux, Chat, Vidéo, Jeux…) sans être bloqué, ni être sur facturé par son opérateur.

Mr le directeur général, pourquoi reconsidérer votre décision de “mise en demeure interruption de la fourniture des applications Viber et Whatsapp faites” du Mercredi 11 Mars 2015. Vivement salué par les citoyens Sénégalais.

Non les opérateurs ne sont pas lésés

Perte d’argent et de profits des opérateurs toujours la même excuse. On ne parle jamais de la bonne santé du secteur des Télécommunications avec un parc globale de 14 908 119 lignes mobiles on pourrait dire qu’il y a autant de lignes que d’habitants au Sénégal, avec un taux de pénétration de la téléphonie mobile qui est toujours en hausse 110,36% en septembre 2015, mais je ne vous apprends rien. Et à qui profite cette augmentation ? Bien entendu aux opérateurs téléphoniques qui ont vu une augmentation considérable de leur chiffre d’affaire. Il n’y a aucun préjudice pour eux, quand est-il des citoyens Sénégalais, ils doivent payer leur téléphone, leur puce, veiller à toujours avoir du crédit pour ne pas perdre leur numéro ou leur crédit après tous ces efforts doivent encore choisir parmi une trentaine d’offres par volume de données ou par durée pour avoir de l’internet et finalement accéder au services comme Skype, Viber et Whatsapp. Donc dire que c’est gratuit pour eux c’est se tromper.

Un Mo relativement cher

Pour rappel l’internaute consomme pour un appel audio sur Skype de 5 min environ 3 Mo et 20 Mo pour un appel vidéo de 5 min. Donc il n’y a qu’une logique il faut payer très cher si vous voulez plus de minutes ou plus de Mo comme nous le montre cette infographie. A Cela il faudra ajouter un pléthore d’offres 28 au totale tout opérateur confondu et des dates de validité pour ne pas faciliter la vie des internautes et les pousser à consommer toujours plus de Mo.

Tarifs des offres de l-internet mobile au Senegal - septembre 2015
Tarifs des offres de l’internet mobile au Sénégal (septembre 2015)

Accès à Internet un droit

Cher Directeur Général, l’accès à Internet fait partie des droits de l’homme, Internet favorise le développement humain et économique. Tous les pays du monde sont d’accord sur ce point. M’autorisez vous Monsieur à vous rappeler qu’en tant que régulateur vous vous devez d’être le garant de la neutralité technologique et d’appliquer la loi pour favoriser le développement de l’économie numérique par le biais de l’entrepreneuriat des jeunes.

Mamadou Diagne, acteur de l’Internet au Sénégal
Membre de la communauté de l’Internet des pauvres
Source : https://medium.com/@dofbi

Dans un article du journal « le quotidien » paru le Samedi 26 décembre 2015 intitulé «Utilisation de Skype, Viber et Whatsapp: l’ARTP se connecte à la censure», largement relayé par certains sites Internet, il est fait état d’une volonté de l’ARTP de bloquer certaines applications connues sous le nom de OTT (Over The Top).

L’ARTP précise, à cet égard, qu’elle n’est nullement dans les dispositions de demander le blocage d’une quelconque application au Sénégal.

Cependant, l’ARTP informe, qu’en tant que garant de l’équilibre du secteur des Télécommunications et des Postes, et à l’instar de certaines organisations internationales, elle a initié une réflexion afin d’évaluer l’impact technique et socioéconomique de ces OTT au Sénégal.

Fait à Dakar, le lundi 28 Décembre 2015
M. Abdou Karim SALL
Le Directeur général de l’ARTP

Viber, Skype, WhatsApp ou Imo, ces applications foisonnent dans les téléphones mobiles des Sénégalais qui se réjouissent de passer des appels gratuitement dès lors qu’ils disposent du net. Mais cet engouement est loin d’être partagé par les opérateurs de téléphonie. Chaque année, ces applications leur causent un préjudice de plusieurs milliards, ainsi qu’à l’Etat.

Viber, Skype, WhatsApp ou Imo : elles sont nombreuses ces nouvelles applications qui permettent de communiquer sans bourse délier quand on dispose d’une connexion internet. Dé­peintes comme des pirates par certains opérateurs, ces sociétés Over the top (Ott) (ou service par contournement) sont l’objet de plaintes récurrentes des opérateurs de téléphonie du Sénégal, par rapport aux pertes de chiffres d’affaires qu’entraîne l’exercice de leur activité. Une situation qui a poussé l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) à lancer une étude. Selon M. Seyni Faty, directeur de l’Eco­nomie et des marchés de l’Artp, une réflexion est en cours pour voir comment réguler ces Ott qui sont en réalité des sociétés de services de livraison d’audio, de vidéos et d’autres médias sur internet, sans la participation d’un opérateur de réseau traditionnel dans le contrôle ou la distribution du contenu et qui ne reversent rien à ces opérateurs historiques.

Le service de communication de la Sonatel, interpellé sur la question, souligne que «les Ott, avec leur modèle économique, génèrent des revenus considérables en s’appuyant sur nos infrastructures, sans contrepartie pour les opérateurs détenteurs de licence et les Etats à qui ils ne reversent pas un seul centime pour le trafic terminé sur les réseaux installés sur leur territoire». Bien que le préjudice subi n’ait pas encore été évalué, Sonatel fait état «de plusieurs centaines de mil­liards». Un préjudice qui con­cer­ne aussi bien les opérateurs que l’Etat du Sénégal.

Au cours d’un séminaire de formation de l’Artp en direction du Réseau des journalistes en Tic (Rejotic) tenu le week-end dernier à Saly, M. Fati est revenu sur l’épisode du blocage d’une de ces applications  par un opérateur il y a quelques mois. Sans exprimer de certitudes, M. Faty indique que l’Artp a eu à mettre en demeure l’opérateur. «Il n’y a pas eu de certitudes, mais il y a eu des suspicions comme quoi il avait bloqué ces applications», indique-t-il. Cet épisode est venu s’ajouter à d’autres indications pour renforcer la conviction de l’Artp sur la nécessité de mettre en place un encadrement de l’activité des Ott.

Ainsi, explique Seyni Faty, un groupe de travail a été mis en place pour réfléchir sur l’impact de ces sociétés Over the top (Ott). «Les opérateurs se sont beaucoup plaints à l’Etat et au régulateur parce que les populations utilisent de plus en plus cela et que c’est une perte de revenus pour eux au niveau du trafic international. Lorsque vous appelez un parent qui est à l’étranger, vous passez par Viber parce que c’est gratuit. Si vous avez internet tous les deux, c’est gratuit pour vous. Sauf que cela vient diminuer le chiffre d’affaires des opérateurs sur le trafic international. Ils ne gagnent plus d’argent comme ils le faisaient avant.»

Un préjudice de plusieurs centaines de milliards

L’expert note ainsi comme principal conséquence une baisse sur le chiffre d’affaires des opérateurs. Et même les caisses de l’Etat se trouvent lésées parce que ces prestataires ne paient aucune taxe et ne disposent pas d’une licence de téléphonie. Selon M. Faty, les Ott qui génèrent du trafic et du volume favorisent même des congestions sur les réseaux des opérateurs sans que l’on puisse savoir qui est en cause. Au Sénégal, l’utilisation de ces canaux de communication explique la baisse régulière du volume des appels sur l’international. Entre 2010 et 2014, ce volume est passé de 4,15% à 2,24%.

Au plan international, certains n’hésitent pas à qualifier les Ott de pirates. Et des mesures sont déjà prises dans certains pays pour limiter leurs activités. C’est le cas en France où Skype a été sommé de se déclarer en tant qu’opérateur. «Au Sénégal, on n’est pas dans ce cas parce qu’on considère que quand quelqu’un utilise internet, il a déjà payé sa prestation et il peut utiliser n’importe quel application. Mais com­me les opérateurs doivent vivre aussi dans un cadre concurrentiel et avoir un retour sur investissement, il faut qu’on voie comment gérer l’impact de ces Ott sur les opérateurs», expli­que M. Faty. Pour sa part, Sona­tel propose «un accompagnement règlementaire pour impliquer les Ott dans la chaîne de valeurs et une réflexion sur le développement d’un partenariat avec les Ott».  En tout état de cause, certains Etats n’hésitent pas à bloquer purement et simplement ces applications et principalement pour des raisons sécuritaires. «Il y a des pays du Moyen-Orient qui ont pris des mesures d’interdiction. Ils ont interdit la voix par exemple. On peut échanger des sms, mais on ne peut pas s’appeler parce que ce sont aussi des questions de sécurité. On ne peut pas surveiller les gens qui utilisent ces applications», explique M. Faty.

En plus des problèmes de sécurité, les Ott favorisent les fraudes quand elles n’en sont pas les principales instigatrices, insiste M. Faty. Même constat du côté de la Sonatel qui évoque les fraudes by passing. «On assiste de plus en plus au phénomène du by pass qui consiste à détourner du trafic international entrant provenant des opérateurs étrangers partenaires ou des revendeurs de détails (minutes d’appels) dits carriers», indique la cellule de communication de la Sonatel. Et dans ce schéma, les Ott détournent du trafic que l’usager leur a payé à un tarif normal et qu’ils acheminent via internet c’est-à-dire gratuitement.

Mame Woury Thioubou
Source : Le Quotidien

La PME sénégalaise SOLID, société de services informatiques et télécoms, fête ses dix ans. L’occasion de proposer sa recette du succès, de faire un bilan, et de remercier ses clients et partenaires lors d’une soirée qui s’est tenue à Dakar le 17 décembre et qui a rassemblé près de 200 personnes.

Créée en 2005 par des professionnels ambitieux, SOLID est aujourd’hui reconnue comme l’un des leaders du marché des services informatiques au Sénégal. Elle totalise près de 40 collaborateurs dont une vingtaine au Sénégal, et compte des filiales en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Guinée Bissau, en Mauritanie et au Congo Brazzaville. Son professionnalisme a, notamment, été récompensé par le prestigieux prix « Partenaire de l’année 2015 » de Microsoft.

Son développement n’est pas le fruit du hasard mais d’une ambition et d’une vision de l’entreprise africaine basée notamment sur l’éthique et la transparence. Modestement, en se basant sur son expérience et celles de ses collaborateurs, elle propose dix clefs pour développer durablement les PME sénégalaises et africaines, dont on connait les difficultés :

  1. L’expertise : se différencier par des expertises, si possibles certifiées.
  2. Anticiper et s’adapter au changement : cela implique de la veille dans son secteur et d’être réactif.
  3. La flexibilité : avoir une organisation interne souple pour réagir aux changements. Cela signifie également être capable de proposer aussi bien des solutions et produits mondiaux que locaux, spécifiques à son marché.
  4. Innover : être proactif, toujours chercher l’innovation qui répondra aux besoins de ses prospects et clients.
  5. Etre libre : ne pas être dépendant d’une seule marque, d’un seul partenaire, d’un seul produit. Et, quand cela est possible, se développer sur la base d’une indépendance financière.
  6. Viser plus haut, viser panafricain : le monde est globalisé, alors pourquoi se contenter de son marché local ?
  7. Le capital humain : investir dans des ressources locales, africaines, qui seront formées, certifiées. Etre attentif aux aspects sociaux : égalité, respect, reconnaissance, fidélisation.
  8. Le « business éthique » : progresser dans ses activités de façon déontologique, c’est possible ! Respecter la loi, les règles, bien sûr, et être transparent et en accord avec ses propres valeurs.
  9. Un environnement multiculturel : la diversité des équipes est une richesse. Une entreprise dont les employés ont tous les mêmes origines, les mêmes formations et cursus se prive de la richesse multiculturelle nécessaire à son rayonnement continental voire mondial et a tendance à se scléroser.
  10. Le développement durable : il s’agit de concilier le progrès économique et social de son entreprise avec la protection de l’environnement (RSE). Les PME sont autant concernées que les grandes entreprises, ce n’est pas une question de taille ou de moyens mais de prise de conscience, de responsabilité. Et, pour les plus pragmatiques, notons que le développement durable est aussi une occasion de se différencier, de s’améliorer, d’être plus concurrentiel !

Moustapha Diop DG SOLID - 2

« Je suis fier du travail accompli en dix ans avec l’ensemble des collaborateurs de SOLID. En partageant notre expérience, j’espère simplement apporter quelques pistes et de l’espoir aux entrepreneurs, et particulièrement aux jeunes », a déclaré Moustapha Diop, directeur général de SOLID. « Nos ingrédients du succès ne tiennent sans doute pas de la recette miracle, mais ils ont  fait leurs preuves. Et, bien sûr, cette recette ne peut être réussie sans une bonne dose de volonté, de travail  et de persévérance ».

Dans la cinquième édition de son rapport annuel sur les tendances, le Laboratoire de la Consommation d’Ericsson présente Les 10 grandes tendances de consommation pour 2016 et au-delà

Le rapport de cette année montre que les consommateurs pensent que l’intelligence artificielle (IA) permettra bientôt une interaction avec les objets sans avoir recours à un écran de smartphone. En effet, la moitié des utilisateurs de smartphones s’attendent à ce que les smartphones deviennent des objets du passé d’ici les cinq prochaines années.

Le rapport montre également que l’adoption de technologies en réseau bouge de manière plus rapide que prévu, l’utilisation de masse devient la norme plus rapidement. Ainsi, la période pendant laquelle les utilisateurs précoces influencent d’autres personnes est maintenant plus courte qu’auparavant.

« Quelques-unes de ces tendances peuvent paraitre futuristes. Mais l’intérêt du consommateur pour les nouveaux paradigmes d’interaction tels que l’IA et la réalité virtuelle (VR), ainsi que pour l’intégration de l’Internet dans les murs des habitations ou même dans nos corps, est assez fort », a expliqué Michael Björn, Directeur de la Recherche au Laboratoire de la Consommation d’Ericsson.

« Cela signifie que nous pourrions bientôt voir apparaitre de nouvelles catégories de produits – et la transformation complète d’industries – pour accueillir ce développement ».

Les analyses dans le rapport des « 10 grandes tendances de la consommation 2016 » viennent du programme de recherche mondial du Laboratoire de la Consommation d’Ericsson et représentent un éventail d’opinions de consommateurs. La tendance la plus forte représente 1,1 milliard de personnes à travers 24 pays, alors que la plus faible représente 46 millions d’utilisateurs urbains de smartphones dans 10 villes principales.

Voici les 10 tendances pour 2016 et au-delà :

  1. L’effet  « style de vie en réseau ». Quatre personnes sur cinq expérimentent maintenant un effet dont  les bénéfices obtenus à partir des services en ligne augmentent au fur et à mesure que les gens les utilisent. Au niveau mondial, un consommateur sur trois participe déjà aux différentes formes de l’économie de partage.
  2. Les « natifs du streaming ». Quotidiennement, les adolescents regardent plus de vidéos sur YouTube que tout autre groupe d’âge. Quarante six pour cent des 16-19 ans passent une heure ou plus sur YouTube chaque jour.
  3. L’IA se débarrasse de l’écran. L’intelligence artificielle permettra une interactionavec des objets sans avoir besoin d’un écran de smartphone. Un utilisateur de smartphones sur deux pense que les smartphones seront des outils du passé d’ici les cinq prochaines années.
  4. Le Virtuel devient Réel. Les consommateurs veulent une technologie virtuelle pour leurs activités quotidiennes telles que regarder du sport et passer des appels vidéo. Quarante-quatre pour cent veulent même imprimer leur propre nourriture.
  5. Maisons-capteurs. Cinquante-cinq pour cent des propriétaires de smartphones pensent que dans les cinq prochaines années les briques utilisées pour construire les maisons pourraient contenir des capteurs qui contrôleraient les moisissures, les fuites et les problèmes d’électricité. Ainsi, le concept de maisons intelligentes pourrait avoir besoin d’être repensé depuis le début.
  6. Des passagers « intelligents ». Les voyageurs veulent utiliser leur temps utilement  et ne pas se sentir comme des objets passifs en transit. Quatre-vingt-six pour cent utiliseraient des services de transport personnalisés s’ils étaient disponibles.
  7. Discussion d’urgence. Les réseaux sociaux peuvent devenir le moyen préféré pour contacter les services d’urgence. Six consommateurs sur dix sont aussi intéressés par une application d’information sur les catastrophes.
  8. « Internables ». Des capteurs internes qui mesurent le bien-être de nos corps pourraient devenir les nouveaux accessoires. Huit consommateurs sur 10 voudraient utiliser la technologie pour améliorer leurs perceptions sensorielles et leurs capacités cognitives telles que la vision, la mémoire et l’ouïe.
  9. Tout est piraté. La plupart des utilisateurs de smartphones croient que la piraterie et les virus continueront d’être un problème. Comme un effet secondaire positif, un sur cinq dit qu’il a une plus grande confiance dans une organisation qui a été piratée et qui, après, a réglé le problème.
  10. Journalistes « Netizen ». Les consommateurs partagent plus d’informations que jamais et pensent que cela augmente leur influence sur la société. Plus d’un tiers croient que dénoncer en ligne une société corrompue a un plus grand impact que d’aller à la police.

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Ericsson est à l’origine de la Société en Réseau et est un leader mondial des technologies et services de communication. Nos relations à long terme avec tous les plus grands opérateurs télécoms dans le monde permettent à la population, aux entreprises et à la société de réaliser leur potentiel et de créer un avenir plus durable.

Nos services, nos logiciels et nos infrastructures – en particulier dans la mobilité, le haut débit et le cloud – permettent à l’industrie des télécommunications et aux autres secteurs d’être plus performants dans leurs business, d’augmenter l’efficacité, d’améliorer l’expérience utilisateur et de profiter de nouvelles opportunités.

Avec environ 115 000 professionnels et clients dans 180 pays, nous associons la technologie et le leadership dans les services à l’échelle mondiale. Nous soutenons des réseaux qui relient plus de 2,5 milliards d’abonnés. Quarante pour cent du trafic mobile mondial passent par les réseaux d’Ericsson. Et nos investissements dans la recherche et le développement font en sorte que nos solutions – et nos clients – restent à l’avant-garde.

Fondée en 1876, la société Ericsson a son siège social à Stockholm, en Suède. En 2014, Ericsson a réalisé un chiffre d’affaires de 228,0 milliards de couronnes suédoises (33,1 milliards de dollars US). Le titre Ericsson est côté au Nasdaq OMX à Stockholm et au NASDAQ à New York.