Sur invitation de l’Union internationale des Télécommunications (UIT), le Ministre des Postes et des Télécommunications, M Yaya Abdoul KANE, quitte Dakar pour Genève ce samedi 23 mai à la tête d’une forte délégation composée des représentants de la Primature, du Ministère des Télécommunications, de l’ARTP et de l’ADIE.

Dans la capitale helvétique, le Ministre et sa délégation participent au Forum 2015 du Sommet mondial sur la Société de l’Information prévu du 25 au 29 mai 2015 sur le thème : « Innover ensemble : Mettre les TIC au service du développement durable ».

Au cours de son séjour, M Yaya Abdoul KANE, fera une déclaration politique de haut niveau le mercredi 27 mai sur la vision du Sénégal du SMSI après 2015. Il animera également une table-ronde de haut niveau sur les tendances, les défis et les opportunités dans l’écosystème des TIC. Il participera aussi à des sessions de haut niveau portant sur les différents aspects des technologies de l’information et de la communication.

Les autres membres de la délégation prendront part aux ateliers organisés pour la collecte, et le partage d’information, la rencontre de partenariat et le partage d’une vision pour le SMSI après 2015.

En marge des travaux, le Ministre s’entretiendra avec différentes personnalités parmi lesquelles le Secrétaire Général de l’UIT.

Le Ministre et sa délégation regagneront Dakar le 30 mai 2015.

L’avènement du numérique offre tellement de potentialités que des pays comme les nôtres se doivent d’en faire le levier de leur politique économique. Il est clair que le numérique a modifié tous les secteurs de notre vie. Le Président Macky Sall a initié un ambitieux programme pour booster son économie et inscrire le Sénégal sur la rampe du développement.

Ainsi est né le Plan Sénégal Emergent avec pour ambition de hisser le Sénégal dans le peloton des pays émergents.A l’analyse de sa mise œuvre, on se pose quelques questions : le numérique y occupe-t-il la place qui lui permettrait de l’impulser ? Le Sénégal s’est-il donné les moyens de saisir toutes les opportunités offertes par le numérique et en faire le levier de son développement pour l’éducation, la santé, l’administratif, le commerce, l’agriculture et d’autres services encore ?

ÉTAT DES LIEUX

Commençons par passer en vue les différentes institutions, chargées de mettre en œuvre la politique numérique du Sénégal ainsi que l’état du Secteur privé opérant dans les TIC. Par la suite, nous soumettrons des propositions pratiques pour enrichir la réflexion des acteurs qui mènent, tous les jours, le combat pour que le Sénégal conforte sa place de leader du numérique en Afrique.

L’État

En termes d’organisation, l’Etat du Sénégal a créé 4 organes permanents chargés de gérer le numérique ; ce sont Ministère des Poste et des Télécommunications, l’ARTP, le FDSUT et L’ADIE. Il faut y ajouter le CONTAN dont la mission est limitée dans le temps.On peut noter la dispersion des responsabilités sans supra-leadership pour articuler la stratégie nationale.Se pose alors la question de la coordination, condition d’efficacité.

Le Ministère : a subi, depuis une dizaine d’années, de nombreuses modifications de ses prérogatives et sa composition ; les deux Directions (Télécommunications et TIC) sont particulièrement sous-dotées en moyens humains mais surtout en ressources d’investissement. Les appuis institutionnels reçus du Régulateur présentent l’inconvénient majeur de sa dépendance financière pour l’exécution de bon nombre de ses projets.En outre, il devrait articuler toute la mise en œuvre pratique de la modernisation de l’Etat à l’instar du Ministère du Plan. Un rôle dévolu à l’ADIE qui dépend de la Présidence. On déplorera là aussi que les TIC, si porteurs d’emplois et si générateurs de revenus, soient mentionnés dans le pavé des projets annexes du PSE.

Tous ces facteurs font que le Ministère n’est pas outillé pour porter la difficile tâche de fer de lance du développement par l’économie numérique au Sénégal.

L’ARTP : autorité indépendante, a besoin d’être revue tant dans son mode de fonctionnement (choix du Directeur, stabilité, organigramme, recrutements en décalage avec ses besoins…) que dans sa gestion. Cela passe l’adoption d’un nouveau Code des Télécoms.

Le FDSUT : devrait être le bras armé de la lutte pour un taux de couverture réseau maximal.Ce palier sera difficile à atteindre car une grande partie des montants collectés pour cet objectif est affectée à d’autres fins. Ceci est en porte-à-faux avec les textes de l’IUT qui régissent le service universel.Il serait possible de confier la mission aux opérateurs tout allégeant leur contribution à ce fonds.

L’ADIE : dispose d’un réseau de fibre optique conséquent destiné à accompagner l’e-gouvernement. Ses infrastructures sont surdimensionnées pour les seuls besoins initiaux. De plus, elle ne dispose pas de ressources suffisantes pour la maintenance de ses équipements. Elle pourrait louer des capacités à d’autres opérateurs.

Le Privé

Les PME sont victimes de ce manque de choix résolu, traduit par un plan exécutif déterminé à mettre les TIC au cœur du développement du pays. On trouve surtout de petites sociétés, confrontées à de multiples problèmes tels que l’accès aux marchés, en particulier publics, aux financements, accompagnement dans l’organisation et la formation… Le résultat est que les sociétés unipersonnelles et l’informel dessinent le paysage de ces entreprises.Les sociétés, présentant un chiffre d’affaires conséquent,y arrivent grâce à une présence à l’international. La croissance est portée quelques grandes sociétés, opérateurs de téléphonie pour l’essentiel.Ce contraste rend relatif le niveau de développement,très souvent vanté de l’économie numérique au Sénégal.

POUR UN SÉNÉGAL NUMÉRIQUE ÉMERGENT

Le Numérique doit porter le PSE

Le Numérique a engendré un « nouveau monde »de par son impact dans tous les secteurs de l’économie et de la vie, en général. Le Sénégal n’est pas en reste. Il est facile de constater la place qu’occupe la technologie en format mobile au quotidien.Cette technologie est partout pour travailler, communiquer, jouer, socialiser, se divertir, exister…Cette mutation de la société doit aller de pair avec des décideurs qui comprennent et prennent en compte leurs enjeux dans les modèles de sociétés qu’ils proposent.Cela suppose un travail de prise de conscience des enjeux à mener auprès des élus.

La structure démographique du Sénégal, à savoir une population rurale très élevée, un niveau d’instruction relativement bas, un déficit d’infrastructures et d’autres facteurs sociaux, orientent l’Etat à porter la priorité sur l’agriculture comme porte d’entrée de l’émergence. Pourtant, une étude de l’IUT démontre que la diffusion du haut débit sur le PIB est de 0,25% à 1,38% sur toute la population pour 10% de pénétration. Cela se traduit par la création d’emplois directs et indirects, un gain de productivité et une émulation des activités.

Le Numérique devrait être la constante de développement de chaque domaine et donc fil conducteur de cette politique. C’est l’occasion idéale, pour le Sénégal, d’imposer une nouvelle méthode de travailler à travers l’exécution du PSE. Cela mettrait en lumière l’engagement du Sénégal,à l’instar des pays d’Afrique de l’Est (Kenya, Rwanda), à se moderniser et faire partie des nations en pointe dans le Numérique, dans le but de redéfinir son modèle économique.

Cette volonté de changement de paradigme doit se traduire par la création d’un Pôle Numérique, rattaché au PSE, porteur et garant de l’exécution de la stratégie numérique nationale, définie avec les institutions existantes, en rapport avec le Secteur privé.

Les grandes lignes de la politique numérique peuvent être ainsi déclinées :

  • Définir le modèle de société que nous souhaitons dans un horizon défini ;
  • La Décentralisation qui donnerait la possibilité de mettre les collectivités au centre du développement en particulier celui de l’usage du numérique ;
  • Etablir un Plan national haut débit ;
  • Créer des espaces dédiés, disposant de connexion internet et de l’énergie, aux petites entreprises ;
  • Créer une dynamique de développement d’activités suscitées par la transition de l’analogique vers le numérique ;
  • Créer des filières dans les lycées régionaux ;
  • Accélérer et élargir les usages du Numériques pour chaque administration et institution ;
  • La création d’une Cité numérique dans le pôle de Diamniadio où se côtoieront les centres de recherche, l’industrie et le gouvernement. Il faut attirer les investissements des grandes entreprises technologiques et motiver le privé national ;
  • Faire évoluer Code pénal en tenant compte des nouveaux délits liés à ces technologies.

Le fil conducteur est : le gouvernement, doté d’une autorité centralisant la politique numérique, a pour rôle de définir un agenda numérique national ambitieux avec des instruments du suivi – exécution, de faciliter le développement de l’activité et enfin de laisser jouer le marché.

Revoir l’articulation des institutions

Pour atteindre ces objectifs, il est primordial de définir une articulation entre les différentes institutions (Ministère, ARTP, ADIE, CNRA, CONTAN, FDSUT) à la lumière des arguments présentés plus haut afin que l’action de l’Etat soit plus cohérente et efficace.

En particulier, il me paraît nécessaire de réfléchir à la Régulation, de manière globale : est-il nécessaire d’avoir quatre institutions (CNRA,ARTP, FDSUT et CONTAN) ?

Synergie entre les pays de la zone CEDEAO

Les pays de la CEDEAO doivent avoir l’ambition de tracer la voie d’une politique numérique intégrée et complémentaire. Au delà des textes d’évolution et d’harmonisation des réglementations, cette action permettrait de ne pas laisser aux seuls opérateurs de dresser le visage numérique de la sous-région par des offres ne répondant qu’à leurs seuls objectifs commerciaux.

CONCLUSION

Le Sénégal dispose des ressources humaines capables de porter ce projet. L’innovation, en termes de méthodologie de suivi des projets d’Etat initiée par le PSE, est une formidable opportunité pour réussir cette révolution numérique. Le Sénégal se doit de saisir la balle au rebond car mieux vaut tard que jamais.

Mme DIOP Blondin – Ndèye Fatou Ndiaye, Directrice Générale du Groupe Monetis

Source : Réussir Business

La troisième édition du Sommet Africain de l’Internet 2015 (Africa Internet Summit 2015 – AIS’15) se tiendra à Tunis, Tunisie du 24 mai au 05 juin 2015. Le thème de l’AIS “15 est «Au-delà de la connexion : Interconnexion pour le développement de l’Afrique ».

L’Agence Tunisienne d’Internet (ATI ) est l’hôte de l’événement.


L’AIS est une conférence régionale sur l’Internet et ses développements. C’est l’événement phare qui regroupe les organisations s’occupant de la coordination de l’Internet, aussi connues comme les Af *, telles que AFRINIC, AfTLD, AfNOG, etc. Les opérateurs satellites, télécoms et GSM ainsi que les gouvernements et les régulateurs sont présents.

Sont aussi présents les acteurs travaillant sur les réseaux éducation et recherche, les IXPs, les linguistes pour la partie langues africaines et développement de contenus, les registrars et les acteurs des noms de domaines génériques, les contributeurs internationaux tels ICANN, ISOC, les RIRs et les IXPs et bien d’autres. Le concept de l’AIS a été lancé en Gambie en 2012 et la première édition a eu lieu en Zambie, en juin 2013 et la deuxième en juin 2014 à Djibouti.

L’AIS constitue l’événement multipartite le plus important combinant conférences, formations et réseautage sur le sujet du développement de l’Internet dans la région africaine. Ce sommet annuel fait rencontrer les experts africains et internationaux du secteur des nouvelles technologies des informations et communications (NTIC) ainsi que les utilisateurs des services Internet. Au programme des présentations, des discussions et des débats autour des dernières innovations en matière de technologie et services du protocole Internet (IP), sur lesquels reposent des industries émergentes telles que la télévision sur IP (IPTV) et le haut débit mobile. L’AIS est sans doute la plate-forme internationale privilégiée pour la promotion des produits et services des NTIC en Afrique

L’AIS est un sommet annuel composé de séminaires, d’ateliers, de tutoriels, de sessions de conférences, de sessions BOF (birds of a feather), et d’autres forums pour le partage des connaissances des TICs dans la région africaine.

Le Forum prévu les 19 et 20 Mai 2015 à l’Hôtel King Fahd Palace comptera plus de 300 participants venant du Burkina Faso, de la Tunisie, de l’Ile Maurice, du Bénin, du Maroc, du Ghana, d’Afrique du Sud, du Gabon, de la Côte d’Ivoire, du Cap vert, du Mali, de Madagascar, de Mauritanie, de Gambie, du Niger, de Guinée Conakry et Cameroun, en plus de la CEDEAO, de l’Union Africaine, du Conseil de l’Europe, de l’OIF, et de l’Association Francophone des Autorités de Protection des Données Personnelles (AFAPDP). Le thème du Forum s’intitule «Comprendre les enjeux et savoir protéger les données personnelles en Afrique». L’objectif général du FA/PDP est de montrer que la protection des données à caractère personnel est un facteur déterminant pour la croissance et le développement en Afrique.

Le Secrétariat de la Présidence de la République, la Primature, et les différents ministères du Sénégal seront présents au cette rencontre internationale. De même, on note la participation des partenaires techniques et financiers, la Police, la Gendarmerie et la Douane, les universités, les professionnels des TIC, les magistrats, les chercheurs, les opérateurs de télécommunications et fournisseurs de services à valeur ajoutée, les universités, les sociétés de transfert d’argent, les associations de consommateurs, les professionnels du transport, les ONG, le patronat sénégalais, les organisations de la société civile, les grandes écoles, etc.

FAPDP Dakar 2015 - 2

Différents résultats sont attendus de ce forum, parmi lesquels, l’examen des législations en matière de protection des données personnelles en Afrique et en Europe ; la compréhension des enjeux économiques, politiques et sociaux de la protection des données personnelles ; le partage sur les meilleures pratiques actuelles en termes de gouvernance des innovations technologiques; etc.

> Plus d’infos sur le site de l’évènement

Aujourd’hui, Google annonce le lancement d’une opération de collecte d’images du Sénégal afin d’améliorer Google Maps. Elles seront intégrées à la fonctionnalité Street View. Pendant les prochains jours, les Google Cars arpenteront de nombreuses villes sénégalaises pour les prendre en photo.

Street View est une fonctionnalité de Google Maps extrêmement populaire, déjà disponible dans plus de 30 pays. Elle permet aux utilisateurs de découvrir virtuellement un quartier en parcourant des images panoramiques des rues environnantes. Cet outil est également disponible sur Google Earth et Google Maps pour mobile.

Les images collectées par les véhicules seront traitées, puis soigneusement reconstituées via un processus technologique qui peut prendre plusieurs mois. Elles seront ensuite disponibles sur Street View de Google Maps.

Google déploie tous les efforts nécessaires pour protéger la vie privée des individus, tout en permettant à l’ensemble des utilisateurs de profiter de cette fonctionnalité. L’intégralité des visages et plaques d’immatriculation sur ces photos sera donc floutée avant leur publication, comme pour les autres images Street View. Une fois que ces prises de vue seront disponibles en ligne, les internautes pourront demander la suppression d’une photo en cliquant sur le lien “Signaler un problème” situé en bas à droite de celle­ci. Ils seront alors invités à remplir un court formulaire où ils préciseront l’image concernée.

Si vous êtes situé dans une zone où Street View est disponible, vous pouvez accéder à ces images via Google Maps. Il vous suffit de zoomer au maximum ou de faire glisser l’icône orange “Pegman” située à gauche de la carte jusqu’à une rue affichée en bleu. Vous pouvez visiter un restaurant avant de vous y rendre, organiser votre prochain voyage, définir des points de rencontre ou encore obtenir une aide précieuse pour vos devoirs de géographie. Si vous hésitez à acheter une maison, vous pouvez gagner du temps en examinant la propriété et ses environs à l’avance, ou en consultant l’itinéraire pour vous y rendre.
En outre, avant même de partir pour vos vacances tant attendues, vous pouvez facilement découvrir à quel endroit se situe exactement votre hôtel et vérifier son aspect, ainsi que les environs.

Les entreprises peuvent également tirer parti de la technologie Street View pour intégrer gratuitement Google Maps directement dans leur site. On peut ainsi faire la promotion d’une chaîne d’hôtels, ou renforcer la notoriété d’une bibliothèque ou d’un restaurant à proximité.

Pour en savoir plus sur Street View, et découvrir comment l’utiliser pour vos loisirs ou vos besoins professionnels, consultez la page : http://maps.google.co.sn/streetview.

Pour découvrir le calendrier actuel du passage des Google Cars au Sénégal, consultez le site dédié : http://www.google.com/maps/about/behind­the­scenes/streetview/.

Liste des villes qui recevront la visite des Google Cars de Street View :

Dakar, Thies , Louga , Touba , Saint Louis, Kaolack, Mbour , Ziguinchor

Source : Google Sénégal

Le premier smartphone équipé de Firefox OS déboule… en Afrique. Il s’agit du modèle Klif de l’opérateur Orange, commercialisé cette semaine pour la somme de 35 euros (au Sénégal et Madagascar. 13 autres pays d’Afrique et d’Asie devraient dans les mois qui viennent voir débarquer cet appareil.

Le smartphone Klif, fabriqué par Alcatel OneTouch, équipé de Firefox OS et distribué par Orange.

Le téléphone Klif avait été annoncé par Orange au Mobile World Congress 2015 de Barcelone. Il est assemblé par Alcatel OneTouch.

Orange Klif 2

Côté hardware, on trouve un processeur MediaTek bi-cœur qui tourne à la fréquence de 1 GHz, 256 Mo de RAM, un écran de 3,5 pouces, un port micro-SD et une caméra 2 megapixels. L’appareil se connecte par ailleurs aux réseaux 3G+ (21 Mbps maximum) et possède un module GPS. Il est également dual-SIM.

Un mois et deux semaines après l’expiration de l’ultimatum fixé pour conclure la transaction de rachat de la filiale mauritanienne de la compagnie de téléphonie tunisienne, Mattel, le géant France Telecom, qui a proposé une offre irrévocable de 50 millions d’euros, jette l’éponge. Les dessous d’un “deal” qui a viré au fiasco.

Les discussions engagées depuis plusieurs mois entre les autorités de France Telecom et les responsables de la compagnie de téléphonie, Mattel, filiale de Tunisie Telecom, se sont avérées infructueuses. Le casting du rachat de Mattel qui s’appuyait sur deux points stratégiques dont le délai d’ultimatum fixé au 31 mars 2015 et le montant de la transaction estimé à 50 millions d’euros a foiré. Des sources autorisées ont confirmé aux Afriques que les responsables de l’opérateur français ont décidé d’abandonner le projet de rachat de Mattel fixé à 50 millions d’euros. « J’avoue que les discussions n’ont pas évolué et des divergences sur l’état du portefeuille et sur le montant proposé constituent des points de friction », a commenté notre source. Dans une édition électronique des Afriques datée de février 2015, on faisait état de la facturation de cession de Mattel par ses dirigeants évaluée à près de 75 millions d’euros.

A l’évidence, si les négociations ont échoué, c’est surtout à cause des conflits d’intérêts et de divergences de visions des principaux actionnaires de la compagnie de téléphonie, nous a-t-on soufflé. L’arbitrage du ministre mauritanien des Télécommunications, plus intéressé à la bonne gouvernance des entreprises de téléphonie que de leur cession à des majors offshore qui a trop tardé, n’a pas aussi arrangé les choses. D’ailleurs, confirme notre source, certains plénipotentiaires français n’ont pas digéré la pilule. Hormis le désaccord sur le montant de la transaction de rachat proposé par France Telecom, les dirigeants français se sont aperçus qu’il y avait beaucoup de cafards dans les placards. Car, le portefeuille financier de la filiale mauritanienne de Tunisie Telecom est loin de l’embellie…

Source : Dakaractu

Le Sénégal a été désigné Coordinateur et Porte-parole de l’Afrique pour les quatre (4) prochaines années, jusqu’à la Conférence de Plénipotentiaires de 2018, lors de la première réunion du Groupe Afrique du Conseil de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) qui s’est tenue le mercredi 13 mai 2015 à Genève.

Cette rencontre a vu la participation de tous les pays africains membres du Conseil, révèle un communiqué reçu à notre rédaction.
Dans ce cadre, poursuit la note, notre pays aura la charge de suivre toutes les questions, avec le support des autres pays africains, et d’en être le coordinateur et le porte-parole au sein du Conseil de l’UIT pour la région Afrique. Il assurera la présidence des réunions y afférentes.

Selon le document de l’ARTP, cette désignation témoigne des efforts consentis par notre pays pour relever le niveau de sa participation dans les activités des organisations internationales du secteur des télécommunications/TIC.

La délégation du Sénégal composée de représentants du Ministère des Postes et des Télécommunications et de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes, est conduite par Abdou Karim Sall, Directeur Général de l’ARTP…

Source : Dakaractu

Les rumeurs d’écoutes téléphoniques qui surgissent souvent au Sénégal ne sont pas toujours fondées, a dit le Docteur Mouhamadou Lo, Président de la commission de données personnelles.

Il a indiqué que l’Etat n’avait même pas les ressources pour le faire, puisque cela engage des procédés techniques coûteux. Il a cependant indiqué qu’il existait un vide juridique sur cette question.

« Sur les écoutes téléphoniques au Sénégal, il y a un vide juridique, il n’y a pas de loi qui régit les écoutes. Donc, s’il n’y en a c’est illégal. Ensuite il faut pouvoir prouver qu’il y a une écoute. Il faut après porter plainte. Il faut faire attention aux rumeurs. Techniquement aussi, l’écoute téléphonique est très difficile et ce n’est pas aussi facile que cela, nonobstant le fait que les ressources pour ce faire n’existent guère… »

Sur les enregistrements vidéos ou sonores indûment faits, le Président de la CDP a ajouté que la commission qu’il dirige peut accompagner tout plaignant au niveau de la justice s’il a subi ce préjudice. «La vidéo comme celle de la mairie de la Médina, est une donnée à caractère personnelle et si quelqu’un s’estime lésé, il peut s’adresser à nous. Et nous allons l’accompagner dans sa démarche judiciaire et le mettre en contact avec le Procureur, car on a un contact direct avec la brigade contre la cybercriminalité », a-t-il révélé.

Mouhamadou Lo faisait ainsi face à la presse à l’occasion d’un petit déjeuner de presse pour entretenir les journalistes sénégalais sur l’organisation d’un Forum Africain sur la protection des Données Personnelles (FA/PDP – DAKAR 2015). Prévu du 19 au 20 Mai prochain le forum réunira 300 participants.

Ce forum servira d’espace d’échanges entre experts œuvrant dans le domaine de la protection des données personnelles.

Source : Dakaractu